vendredi 12 octobre 2018

Trodo-pado = Ctro !


Le réchauffement climatique :

il commence à se voir :
PADO



-Le niveau du lac d’Annecy  baisse ! Forcément, si les glaciers fondent, plus de torrents alimentés par leur fonte. Donc plus de remplissage du lac. Le la doit fuir, le niveau baisse, il faut marcher 300m pour se rendre sur le bord, les hors-bords « touchent le fond » (du lac). Finies les ballades à moteur ! « on n’avait jamais vu ça » ! Forcément, et ce n’est pas fini, si tous les glaciers fondent, ils ne fournissent plus d'eau aux torrents et rivières qu'ils alimentaient. Aux Deux-Alpes, en Isère, le lac Glacière s'est complètement vidé. Pas de quoi sourire ! Il n’y a que les Suisses qui couvrent certains glaciers l’été de bâches isothermes pour en prolonger la durée : pourquoi pas leur intégrer des frigo tant qu’on y est, pour créer de la glace artificielle comme on crée l’hiver la neige artificielle…  à partir de l’eau des lacs….tiens ? … mais si les lacs se vident l’été, comment on fait l’hiver pour les vider davantage ? Je sens comme un chien qui se mord la queue comme on disait dans le langage populaire… ! (1)

C'est donc inéluctable : l’eau douce continentale va se faire de plus en plus rare : certes l’escalade d’été sur les glaciers fondus va pouvoir progresser, mais les déficits estivaux aussi, attention à l’eau d’irrigation : elle risque d'être de plus en plus rare. Il va vraiment falloir privilégier les cultures économes en eau ! Attention à l’eau potable, pareil voire pire : l'eau en bouteille vient bien de quelque part ?

Tout cela n’empêchant pas que, si la mer se réchauffe, cela provoque une évaporation susceptible d’entrainer (ce que l’on constate par exemple avec les phénomènes cévenols et plus généralement méditerranéens), des pluies considérables, apportant en quelques heures (24) l’eau autrefois répartie sur un mois (200mm) : on sèche et puis d’un seul coup on est inondé : paradoxe ? non ! c’est la notion de trodo :

TRODO (j’écris en mode SMS pour mieux communiquer avec les générations futures)



-marrant si l’on peut dire : nous sommes à Miami, et chacun (du moins ceux qui ont réussi) dispose de la valeur de mettons 1 $million d’une maison en bois sur marina, avec le bateau amarré au ponton, pour aller facile en mer, pêcher le poisson que les chalutiers géants ont eu la bonté de laisser échapper de leurs filets géants. On brûle du carburant fossile ? faux ! on consomme du pétrole de schiste ! no problem !

Le témoignage d’un habitant : -« d’année en année je vois le niveau de l’eau monter. Lors des coups de vent, je suis inondé de 15cm (il montre la plinthe en bas du mur fraichement repeint). Lors des tornades, le premier étage  était sous l’eau (il montre le plafond) ». Je vends, et ai déjà baissé le prix de 250000$ ». Il vend, mais qui va acheter ? On est peiné pour lui, d’autant que 58 visites de l’appartement plus tard, les acheteurs potentiels regardent le bas des murs et le plafond en se demandant comment ça se passe lors des tornades : les acquéreurs commencent à visiter les maisons en vente un peu plus loin, un peu plus en hauteur, provoquant une hausse du prix de quartiers jusque-là délaissés :  le prix de l’une d’elles par exemple est déjà passé de $40000 à $400000. Ca se nomme le principe du dry is hot : l’immobilier traduit le réchauffement climatique : mieux vaut privilégier une maison sèche en hauteur, plutôt que le bord de mer impliquant une maison mouillée périodiquement.


Paradoxe, au même moment, se répète dans un autre genre le phénomène des subprimes : à seulement quelques blocs des plages, tout juste en limite des zones inondables, les promoteurs s'activent encore à construire des maisons qui n'ont pas d'obligation légale de souscrire une assurance inondation, une économie à court terme qui présage un désastre économique à long terme, selon l'UCS (2). Avec une nappe phréatique fragile, menacée par l'intrusion d'eau salée souterraine, inutile d'ajouter que l'assainissement individuel rend les choses encore plus compliquées, avec le risque de contamination bactériologique de l'eau potable venant de la même nappe. Dans l'ensemble des Etats-Unis, 311.000 maisons côtières, d'une valeur de 120 milliards de dollars, présentent un risque d'inondations chroniques d'ici 2045, indique le rapport.




et


Ce risque d'inondations n'a rien à voir avec les ouragans et les tempêtes : le danger vient des marées hautes, de plus en plus hautes, quand l'eau se déverse dans les rues, sur les trottoirs, dans les magasins et les maisons - même par beau temps. "Ce risque existe à relativement court terme, bien avant que tout soit complètement inondé, et cela peut arriver sans tempête", explique Rachel Cleetus, économiste à l'UCS. Or le marché immobilier ne prend pas en compte ces risques, dit la chercheuse, qui avertit qu'une correction économique est inévitable.

L'organisation a publié sur son site une carte interactive montrant les zones les plus à risque selon elle, sur la base d'un scénario de forte montée des eaux. Pour les propriétaires, dont la maison est souvent l'actif le plus important, il est nécessaire de prendre en compte le haut de la fourchette de risque, dit Rachel Cleetus. Des inondations chroniques sont définies comme se produisant au moins 26 fois par an !


En Floride, le niveau des océans devrait monter de 55 centimètres d'ici 2045, et 1,95 m d'ici 2100, selon ce scénario - alors que l'altitude moyenne dans l'Etat est d'environ 1,80 m, et que beaucoup d'endroits sont en dessous de zéro. "C'est une catastrophe au ralenti", résume l'économiste. Miami, la baie de Tampa et les très touristiques îles des Keys sont les plus exposées en Floride. Des quartiers entiers pourraient être inondés de façon permanente, un coût astronomique pour les propriétaires mais aussi pour les municipalités, qui perdraient en population et en recettes fiscales.

Au fait pourquoi la mer monte-t-elle à Miami ? Parce que la banquise fond. Il n’y a pas une vidéo de l’Arctique qui ne montre pas un pan de glacier tombant à l’eau, avec dans le coin un iceberg minuscule portant un ours polaire prisonnier. On a vu les effets dans le film Waterworld.

Pas besoin d'aller si loin : on peut voir sa voiture emportée par les flots dans le Var : une pluie forte : les torrents dévalent en quelques minutes, et emportent tout sur leur passage, dont la masse des voitures garées partout :





Deux prix Nobel

Une fois encore, le Comité Nobel nous montre la voie : il a choisi deux Américains, sans doute est-ce une petite provoc’ de les avoir repérés au pays qui réfute officiellement la thèse du réchauffement climatique ? Je suis ravi, car si Paul Romer à 62 ans est tout jeune, son copain Wiliam Hordhaus est plus vieux que moi avec ses 77 ans !

Ce qu’ils préconisent ? Mieux préparer les modalités des contrats, et, s'agissant du réchauffement climatique, faire payer le carbone ! A voir mes propres réactions sur le différentiel du prix de l’essence en France comparé à l’Espagne, je comprends que nous sommes avec Macron sur la bonne voie. Dans mes instants de lucidité, j'avoue même qu'il a raison ! Et Hulot nous a fixé le terme : interdit d'utiliser ma voiture dans 20 ans ! 

... dommage, elle sera encore neuve ! 


C’est vrai : pour mes déplacements en ville,

(dont la cote au-dessus de la mer est +400m)

 je commence à privilégier

mon vélo électrique,

alimenté à l’électricité nucléaire.

(qui redevient à la mode)

je suis dans le vent !

Toulouse épargnée !


        (2) Union of concerned scientifics : https://www.ucsusa.org/

        (3) température de l'eau, et de l'air, ce jour en Méditerranée : 25° ! : le réservoir des pluies dites :
                                                                                                                                                    méditerranéennes !