samedi 2 juin 2018

Casa Coll i Regàs

à Mataro

en haut à droite, après Barcelone, mais il y a l'autoroute !

encore une maison du textile !


Ce bel immeuble de la rue Argentona, nous sommes à Mataro,  est une œuvre de génie de Josep Puig i Cadafalch , l'un des meilleurs architectes modernistes de la fin du XIXe siècle, né à …Mataro ! Vous voyez, il faut de temps en temps quitter Barcelone, pour visiter les réalisations modernistes des villes alentour !


La Casa Coll i Regàs a été commandée par Joaquim Coll i Regàs cousin de l'architecte Josep Puig i Cadafalch, une affaire de famille. Nous sommes en 1896. La mode est à l’Art nouveau, et Puig est l' un des grands noms du moment. C'est lui qui a créé la Casa Amatller.


partout la maxime : molt bo és viatjar...

La première chose qui frappe est la façade du bâtiment, où la pierre, le fer forgé, et les céramiques dominent. Le plus frappant : le balcon comme un podium, décoré de quatre colonnes en hélice, dominé par la décoration de céramiques bleues.

Sur la façade, la sculpture de Eusebi Arnau est connue sous le nom de Filosa, la fileuse (de laine). Elle évoque l’activité du propriétaire. Cependant, une composition minutieuse de fer forgé domine les deux fenêtres du rez-de-chaussée, dans un style néo-gothique typiquement catalan. Ensuite, la sculpture de divers insectes et animaux est un élément toujours amusant comme ce chat qui joue avec la pelote de laine de Filosa, et l'araignée qui, naturellement, tisse sa toile !

Il y a forcément quelque part un ver à soie, mais désolé, je n'arrive pas à vous le montrer !




Entrons dans le grand hall intérieur :








Carrelage, plancher, murs des différentes pièces ont été spécialement conçus pour l'occasion et évoquent le monde textile, ainsi que le propriétaire, Joaquim Coll i Regas. La salle de réception du premier étage est probablement la plus luxueuse. La lumière directe entre au zénith par le puits de lumière. Deux ensembles de colonnes à gauche et à droite, décorées de belles bases et chapiteaux divisent l’espace en trois. La partie gauche mène à l'étage par un bel escalier.


C'est bien de voyager, mais c'est meilleur de rester chez soi !
et plus bas : dans la maison où vous travaillez ne manque jamais ni grain ni de paille


C’est au-dessus de ces colonnes, en lettres gothiques sur les carreaux, qu’a été écrite la déclaration : 

« Dans la maison où vous travaillez, ne manquent jamais ni grain ni paille. »

Vous devinez que j'apprécie les vitraux : 

ils sont partout !






je me souviens avoir quelque part la même petite veilleuse !


canards, iris jaunes, héron, la faune des zones humides


fleur de coton, et engrenages des métiers à tisser...

...partout !




ainsi va se terminer demain 

notre immersion catalane...

que de beautés !