L’histoire est toujours la même !
quand une majorité est élue, avec une forte majorité qui plus est, c’est que la
majorité précédente a déçu. Elle a donc été démocratiquement battue par le suffrage universel, la voix du
peuple, et devient l’opposition. Opposition forcément minoritaire.
La majorité
nouvelle prend donc des décisions. Dans notre cas elle redresse remarquablement
les comptes publics, qui très très fortement déficitaires, deviennent fortement
excédentaires sans trop toucher aux
impôts locaux à vrai dire « au taquet » pour parler un langage
populaire. En quatre ans, elle rembourse les emprunts toxiques en n’augmentant
pas les annuités d’emprunts. Elle assume l'achat par la nouvelle opposition d'un Leclerc vide surévalué par les
Domaines pour en faire un centre de loisirs. Elle diminue la masse salariale.
Tout en investissant seize millions d’Euros, quatre ans fois quatre millions d’Euros,
et en rendant leur attrait aux parties communes, aux rues, à la piscine
municipale, aux stades sportifs, aux places publiques. La Collégiale romane
retrouve sa couleur d’origine de pierre de Nankin. Le mémorial Augustus est
rénové soixante-quinze ans après. Cerise sur le gâteau, le Musée va ré-ouvrir
dix ans après sa fermeture pour non-conformité électrique.
Il est amusant de constater que
si la majorité ancienne devenue opposition a été battue en 2014, c’est qu’elle
ne savait, ni ne pouvait plus faire ! Au niveau national également nous attendons du
nouveau gouvernement qu’il résolve les problèmes insolubles depuis plusieurs
dizaines d’années comme le chômage de masse etc… Ici également l’ancienne
majorité devenue opposition rêve que la majorité qui lui a succédé résolve les
problèmes qu’elle non plus n’a su et pu résoudre.
C’est dans ce contexte paradoxal
que s’inscrit la critique reprise ce jour par la Dépêche du Midi. J’en reprends
littéralement les termes, "entre guillemets".
La majorité est la majorité. Elle
gouverne. L’opposition est l’opposition : elle s’oppose en critiquant. La
démocratie consiste à entendre le débat, et à infléchir la ligne pour (tenter de) tenir compte des arguments quand ils sont pertinents.
La suite sera : no comment disent nos amis anglo-saxons… !!
et « entre
guillemets » :
« À la suite du conseil
municipal qui s'est déroulé lundi 22 janvier est qui traitait entre autres des
actions menées par la municipalité en faveur de la redynamisation du
centre-ville, le groupe minoritaire regrette un manque de débat sur la
stratégie et l'avenir de la ville. Il comprend la volonté du maire faire
revenir les commerces.
l'article intégral |
« Pour autant, «est-ce les
commerces qui font venir les habitants ou bien l'inverse ?», posent-ils en
préambule. «11 327 habitants mais de plus en plus de logements vacants, 1312 en
2013, 100 de plus en 2014.» Pour eux, «il faut investir sur l'habitat et le
cadre de vie, et, plutôt que réaménager rues et trottoirs sur les pénétrantes,
racheter des immeubles et les réhabiliter.»
« Pour argument, ils
avancent la demande d'une population de seniors qui souhaite revenir en
centre-ville «et emménager dans des appartements rénovés, avec commerce et
services de proximité, des résidences, genre Mont-Vallier, ou de petites unités
en hypercentre.»
« À charge des
collectivités, le cadre de vie, action sur l'habitat, espaces verts à la place
d'immeubles insalubres, maintien des services publics, animation du
centre-ville. Autant d'incitation envers les commerces. «Hélas, la ville n'a
pas eu accès aux importants financements immobiliers de l'ANRU, au contraire de
Pamier. Nous aurions donné notre avis, mais en conseil, pas de débat, les
projets arrivent ficelés, sans choix d'orientation. Pour autant, nous les
votons. On ne fait pas obstacle à des subventions sur des projets.»
« Quant à la halle aux grains,
le groupe s'interroge sur la provenance des commerces qui vont s'y installer,
soit ceux du centre-ville, soit des nouveaux, et la répercussion que cela
pourrait entraîner. «Que faire également des gens qui travaillent à Tarbes ou
Toulouse mais voudraient vivre ici. La SNCF a abandonné les travaux programmés
en 2014 d'aménagement des abords de la gare et du parking. Mais au conseil
municipal, pas de stratégie proposée au débat. On vote des projets qui, pour
certains seront utiles, si le centre-ville se repeuple. Enfin comment voter un
budget lorsque nous n'avons pas eu les documents en amont. Il y a un vrai
problème de démocratie dans l'assemblée municipale.»
Je vous le disais :
no comment !
sans oublier :