jeudi 1 février 2018

Quand l'opposition s'oppose !

L’histoire est toujours la même ! quand une majorité est élue, avec une forte majorité qui plus est, c’est que la majorité précédente a déçu. Elle a donc été démocratiquement  battue par le suffrage universel, la voix du peuple, et devient l’opposition. Opposition forcément minoritaire. 

La majorité nouvelle prend donc des décisions. Dans notre cas elle redresse remarquablement les comptes publics, qui très très fortement déficitaires, deviennent fortement excédentaires sans trop toucher aux  impôts locaux à vrai dire « au taquet » pour parler un langage populaire. En quatre ans, elle rembourse les emprunts toxiques en n’augmentant pas les annuités d’emprunts. Elle assume l'achat par la nouvelle opposition d'un Leclerc vide surévalué par les Domaines pour en faire un centre de loisirs. Elle diminue la masse salariale. Tout en investissant seize millions d’Euros, quatre ans fois quatre millions d’Euros, et en rendant leur attrait aux parties communes, aux rues, à la piscine municipale, aux stades sportifs, aux places publiques. La Collégiale romane retrouve sa couleur d’origine de pierre de Nankin. Le mémorial Augustus est rénové soixante-quinze ans après. Cerise sur le gâteau, le Musée va ré-ouvrir dix ans après sa fermeture pour non-conformité électrique.

Il est amusant de constater que si la majorité ancienne devenue opposition a été battue en 2014, c’est qu’elle ne savait, ni ne pouvait plus faire ! Au niveau national également nous attendons du nouveau gouvernement qu’il résolve les problèmes insolubles depuis plusieurs dizaines d’années comme le chômage de masse etc… Ici également l’ancienne majorité devenue opposition rêve que la majorité qui lui a succédé résolve les problèmes qu’elle non plus n’a su et pu résoudre.

C’est dans ce contexte paradoxal que s’inscrit la critique reprise ce jour par la Dépêche du Midi. J’en reprends littéralement les termes, "entre guillemets".

La majorité est la majorité. Elle gouverne. L’opposition est l’opposition : elle s’oppose en critiquant. La démocratie consiste à entendre le débat, et à infléchir la ligne pour (tenter de) tenir compte des arguments quand ils sont pertinents.

La suite sera : no comment disent nos amis anglo-saxons… !!

et « entre guillemets » :

« À la suite du conseil municipal qui s'est déroulé lundi 22 janvier est qui traitait entre autres des actions menées par la municipalité en faveur de la redynamisation du centre-ville, le groupe minoritaire regrette un manque de débat sur la stratégie et l'avenir de la ville. Il comprend la volonté du maire faire revenir les commerces.

l'article intégral

« Pour autant, «est-ce les commerces qui font venir les habitants ou bien l'inverse ?», posent-ils en préambule. «11 327 habitants mais de plus en plus de logements vacants, 1312 en 2013, 100 de plus en 2014.» Pour eux, «il faut investir sur l'habitat et le cadre de vie, et, plutôt que réaménager rues et trottoirs sur les pénétrantes, racheter des immeubles et les réhabiliter.»

« Pour argument, ils avancent la demande d'une population de seniors qui souhaite revenir en centre-ville «et emménager dans des appartements rénovés, avec commerce et services de proximité, des résidences, genre Mont-Vallier, ou de petites unités en hypercentre.»

« À charge des collectivités, le cadre de vie, action sur l'habitat, espaces verts à la place d'immeubles insalubres, maintien des services publics, animation du centre-ville. Autant d'incitation envers les commerces. «Hélas, la ville n'a pas eu accès aux importants financements immobiliers de l'ANRU, au contraire de Pamier. Nous aurions donné notre avis, mais en conseil, pas de débat, les projets arrivent ficelés, sans choix d'orientation. Pour autant, nous les votons. On ne fait pas obstacle à des subventions sur des projets.»

« Quant à la halle aux grains, le groupe s'interroge sur la provenance des commerces qui vont s'y installer, soit ceux du centre-ville, soit des nouveaux, et la répercussion que cela pourrait entraîner. «Que faire également des gens qui travaillent à Tarbes ou Toulouse mais voudraient vivre ici. La SNCF a abandonné les travaux programmés en 2014 d'aménagement des abords de la gare et du parking. Mais au conseil municipal, pas de stratégie proposée au débat. On vote des projets qui, pour certains seront utiles, si le centre-ville se repeuple. Enfin comment voter un budget lorsque nous n'avons pas eu les documents en amont. Il y a un vrai problème de démocratie dans l'assemblée municipale.»

Je vous le disais :

no comment !




sans oublier :