On sait depuis avril !
Agaçant cette manière de réagir à
contre-temps : on sait depuis avril la diminution des dotations d’Etat :
les communes ont réagi en votant leur budget, en tout début d’année, décidant
pour une grande partie l’augmentation
des impôts locaux.
Comme je vous l'ai raconté, les impôts de la Ville peuvent très bien se cumuler avec ceux de l'intercommunalité !
Double peine !
Maintenant que les feuilles vont
arriver dans les boites aux lettres, (pour la moitié des Français qui paient des
impôts), les élus descendent dans la rue, feignant de découvrir l’affaire !
Et d’en rajouter sur la ferveur
portée par les Français envers leurs services publics : sur la nécessité d’ouvrir
les Mairies aux habitants (venus à pied) rencontrer leur conseiller perso ;
les Conseils devenus départementaux accueillant physiquement chacun des démunis ;
les Régions devenues Grandes Régions condamnées à recevoir un par un chacun les
résidents de ces mini-Etats ?
Tout cela pour un public qui par
ailleurs envahit les drive des Hyper
marchés, et augmente spectaculairement sa consommation sur le e-commerce en
ligne : désormais chacun passe commande sur sa tablette. Se rend au drive de Leclerc où ses paquets sont
préparés, et file chez lui sans perte de temps à courir les rayons.
Pour les Services Publics, la moitié des Français déclarent leurs impôts en ligne, cela s'appelle la e-Administration !
Et voilà Macron (quel rabat-joie) qui stigmatise le
statut des Fonctionnaires !
Ouf, le Président le tance depuis Tulle :
« Arrête de provoquer, Emmanuel » !
(il ne faut pas
confondre Emmanuel avec Manuel)
« Tant que je serai là
Le changement ne sera pas pour aujourd’hui ni pour demain
On ne réformera pas » !
on continue de recruter des Fonctionnaires
mal formés ; peu informatisés ; peu modernes :
modernisons notre fameux modèle
réformons le :
c'est en substance ce que tente de dire Macron !
PS : je lis en ce moment « Le stage est fini » de Françoise Fressoz, (journaliste politique au Monde) acheté chez Leclerc hier, servi
par Didier (son nom est inscrit sur son badge : il a fermé sa Librairie). « Le
stage est fini » mais les enjeux restent vertigineux » : c’est ce que nous apprend cette enquête
inquiétante sur un pouvoir qui ne sait pas où il va » : propos de
l’éditeur Albin Michel (Michel, tu es un
rabat-joie)