mercredi 9 septembre 2015

Chanteurs au cloitre

...Chanteurs du Comminges


Nous avons autrefois vécu la même scène magique au Cloître Saint-Trophime, c'était en Arles : 

...l'ambiance carrée du cloître roman, sérénité assurée, mille ans de prières....

L'ombre du cloître, le soleil du jardin central, comme dans l'arène (mais en plus pacifique quand-même) !

La population est assise sans façons en tas sur les murs bas, tout le monde mélangé, élus et habitants. 

Les derniers jours de l'été, le soleil est haut et tape comme en Provence.



Remise des prix aux jardiniers : ils et elles arrivent au prononcé de leur nom. Prix du courage à celle dont le jardin était à moitié fait, exploit si l'on sait son état de santé. Prix de la fantaisie aux jardins fleuris. Premier, second et troisième prix aux jardins potagers.



J'entends un jour Giscard d'Estaing parler de divinité : on ne peut lui réfuter le don de la pédagogie : selon lui, on y accède par deux voies privilégiées : la foi, qui n'est donnée qu'à certains, chacun fait ce qu'il veut, et la musique, qui vous fait accéder à quelque chose, dans l'au-delà.

Les Chanteurs du Comminges portent en France et en Europe la voix des Pyrénées. Quand ils chantent dans le cloître, je retrouve l'ambiance de Saint-Trophime, surtout en ce moment où le martyre Saint-Gaudens, décapité, tête tranchée, nous inspire des pensées un peu plus élevées que d'habitude.


Ils chantent à plusieurs voix, solistes inspirés, accompagnés du choeur. Jean Baqué toujours vert commente les chants, Président des Résistants, il est comme toujours incontournable-irrésistible : quel exemple pour nous tous, il me fait penser à mon père, cent ans dans trois ans.


On a entrevu l'espace des chants un petit bout de l'au-delà

Ca a l'air pas si mal là-haut ?

décidément le chant est un grand Art 

pratiqué par les Chanteurs commingeois !


Le Président Baqué n'est pas le dernier à pratiquer l'art de la photographie