et autre Alfa à chenilles…
Je vais faire une entorse à ma fameuse règle, de rester en 1927, car il faut bien dire que les voitures postérieures (en douze ans la conception automobile a considérablement évolué) sont souvent magnifiques. Je viens de tomber sur des photos du spider Corsa d’Alfa Roméo : rouge comme le sont les belles italiennes (je parle des voitures de course, vous savez que l’Italie s’était vue imposer le rouge ; comme la France le bleu et l’Angleterre le vert ; l’Allemagne le gris ; etc…). On croit le rouge l’exclusivité de Ferrari. Non ! Ce spider Corsa a une pureté de lignes fantastique : on aurait envie d’en faire la sculpture ! J’adore dans ces voitures, ce que Bugatti et Irat ont cultivé dans nombre de leurs modèles, la partie de carrosserie qui raccorde le capot moteur tout fluide, et les ailes des roues avant : il y a un espace énorme, qui comblé donne une grande assise à la voiture en donnant l’impression qu’elle est très large et clouée au sol. Mais conçue par des dessinateurs géniaux pour que l’air circule autour avec fluidité. C’est réussi !
Je ne vous avais pas encore parlé d’Alfa Roméo, (ce qui est une grave lacune), mais je vais la combler en vous montrant quelques merveilles des années 1939 :
Dans un autre genre qui m’attire va savoir pourquoi, cela fait longtemps que j’avais sous le coude un prototype étonnant : une autochenille-neige, pas du tout rouge mais couleur armée. Elle a elle aussi cette pureté de lignes qui est la marque des grands constructeurs italiens, je vous laisse admirer : c’est également une Alfa !
vous avez noté la position élégante des skis hors-neige : retournés et enfilés entre le capot et les ailes |
c'est cette photo qui m'a inspiré le levier de crabot de ma B14 P15N |
quel est le mystère de ces lignes élégantes ? |