jeudi 6 juin 2024

Débarquement 80 ans après !



il est 17 heures 29, ils chantent Blood on the Risers (1)




Ce sont des Anglophiles qui nous montrent ces images en noir et blanc : chaque fois, on se retrouve en  1944 et aujourd'hui : la différence est époustouflante ! 80 ans de différence après le 6 juin 1944, ce sont trois générations qui ont passé, ont vécu l'après-guerre, puis les trente Glorieuses de souveraineté où la France sortait le France, le Concorde, et les premioers minitels. Puis, parti Raymond Barre, c'est l'Etat-Providence qui se gonfle de fonctionnaires, la dégradation continue de nos comptes et de notre influence dans le monde : nous arrêtons inconsidérément la "Préférence communautaire" de l'Europe, et décidons de ne plus travailler autant : il suffira d'importer tout ce qui existera de moins cher dans le monde, en comptant sur les salaires bas des pays producteurs, (bonjour l'égalité), et en inventant "le bonheur par la consommation à crédit". L'Etat donne l'exemple, se paie une Fonction publique aux garanties-à-vie vivant dans des Palais nationaux, dont des centaines de Hauts salaires dépassent largemnt celui du Président lui-même ! Nous en arrivons à voir notre économie déclassée, sanction des millions d'intérêts de la dette, bientôt supérieure au budget d'une Education d'Etat pourtant coûteuse et dont les Enseignants au nombre pourtant plétoriques ne sont jamais assez nombreux ! Ne parlons pas du budget de la Justice toujours trop faible malgré quelques augmentations ! Il sera difficile de tout rétablir dans ce qui reste du second mandat de notre Président si brillant dans les débats, Chef des Armées sans avoir fait le moindre service militaire, et restant l'ex-Banquier de ses débuts, ce qu'il démontre en contractant des prêts énormes aux Grands de la Planète, au risque de ne pas toujours rester indépendant de leurs pratiques pas toujours démocratiques. Et il se voudrait "souverain" ?

Comment continuer à dicter au monde notre pratique des Droits de l'Homme ? Comment continuer à défendre les droits des Femmes ? Comment continuer à conserver la mémoire de notre Civilisation Judéo-Chrétienne ? Comment garder notre langue qui fut celle des Penseurs et érudits de la Planète, quand, par prétention, chacun cause Franglais pour donner l'impression d'être mondialiste ? Veut-on vraiment conserver ce qui reste de notre bio-diversité dont se moquent totalement des écologistes n'y connaissant rien dans le cycle du carbone  ? 

Veut-on vraiment conserver la Beauté, 

quand on prétend ne pas avoir d'âme pour pouvoir l'apprécier ...

... ou n'y a-t-il que le "pognon" que l'on respecte ?

la méthode est sans doute à trouver dans les comportements 

des Anciens qui ont vécu le 6 juin1944 

souvenons-nous :


























honneur aux morts de toutes les Patries venus mourir en Normandie

honneur aux Vétérans
que depuis le Paradis, ceux qui sont morts pour la démocratie nous regardent avec compassion !
dans notre candeur actuelle, veillons aux mêmes périls répétés
souvenons nous de nos ancêtres Romains
"si vis pacem, para bellum"


forcément, notre Michel Sardou s'impose

avec les paroles de Guy Magenta


« un gars venu de Géorgie
Qui se foutait pas mal de toi
Est v'nu mourir en Normandie
Un matin où tu n’y étais pas. »

c'était en 1967, vingt ans après !






The night before the D-Day Landings, just after midnight on 6 June 1944, during World War II, American paratroopers landed behind enemy lines. Simply put, the aim was to secure targets such as bridges and roads and thus block the approach to the coast. It was an extremely dangerous mission for anyone involved (over 13,000 paratroopers, about 4,000 glider troops and approximately 5,700 aircrew), especially if the beach landings at dawn failed.

John Steele was a paratrooper of the American 82nd Airborne Division. His regiment was supposed to be dropped near the German-held town of Sainte-Mère-Église in Normandy, France, but some soldiers, including Steele, were accidentally dropped over the town, which had recently been hit by a bomb and many of the townsfolk and the German garrison were out in the streets putting out the fires. Therefore, as the soldiers descended on the town, many were spotted easily and shot down as they attempted to land, but Steele's parachute got caught on the pinnacle of the church tower. He pretended he was dead for approximately two hours while he hung there with an injured foot, but he was eventually captured by the Germans. He later managed to escape and rejoin his division. He was awarded the Bronze Star and Purple Heart.



n'oublions pas les Canadiens, encore moins les Anglais




nous venons de signaler (le 22 mars dernier) la route de la Liberté

à travers les Pyrénées

là c'est la D35, Normandy

la route de la Libération, nuance !


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les photos de Robert Capa



le témoignage de Léon Gautier, 
le dernier des 177 volontaires du commando Kieffer, mort le 3 juillet 2023




on a regardé lundi soir avec émotion
le "Jour le plus long"

... et si ça recommençait ?

Dalida chante le D Day


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Il est quinze heures, à la télé, nous avons vu en territoire Américain le cimetière de Colleville. Le Président Macron a décoré 11 vétérans centenaires de la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur.



Une grande estrade a été dressée, avec au centre une Victoire, les bras en V 





21 coups de canon sont tirés, hommage aux Morts


tous ces morts n'ont pas hésité il y a quatre-vingt ans
à donner leur vie pour sauver la démocratie en Europe



nous leur devons la Liberté,
et notre devoir est de faire comme ils l'ont fait
pour continuer de vaincre une fois encore 
les agresseurs de la Démocratie

PS (1) : Blood on the Rivers

He was just a rookie trooper and he surely shook with fright
He checked ALL his equipment and made sure his pack was tight;
He had to sit and listen to those awful engines roar,
"You ain't gonna jump no more!"
(Refrain)
Gory, gory, what a HELLUVA WAY to die,
Gory, gory, what a hell of a way to die,
Gory, gory, what a hell of a way to die,
He ain't gonna jump no more!
"Is everybody happy?" cried the Sergeant looking up,
Our Hero feebly answered "Yes," and then they stood him up;
He jumped into the icy blast, his static line unhooked,
And he ain't gonna jump no more.
(Refrain)
He counted long, he counted loud, he waited for the shock,
He felt the wind, he felt the cold, he felt the awful drop,
The silk from his reserve spilled out and wrapped around his legs,
And he ain't gonna jump no more.
(Refrain)
The risers swung around his neck, connectors cracked his dome,
Suspension lines were tied in knots around his skinny bones;
The canopy became his shroud; he hurtled to the ground.
And he ain't gonna jump no more.
(Refrain)
The days he'd lived and loved and laughed kept running through his mind,
He thought about the girl back home, the one he'd left behind;
He thought about the medicALS and wondered what they'd find,
And he ain't gonna jump no more.
(Refrain)
The ambulance was on the spot, the jeeps were running wild,
The medics jumped and screamed with glee, rolled up their sleeves and smiled,
For it had been a week or more since last a 'chute had failed,
And he ain't gonna jump no more.
(Refrain)
He hit the ground, the sound was "Splat," his blood went spurting high,
His comrades THEY were heard to say: "A hell of a way to die!"
He lay there rolling round in the welter of his gore,
And he ain't gonna jump no more.
(Refrain)
(lentement, solennellement)
There was blood upon the risers, there were brains upon the chute,
Intestines were a'dangling from his Paratrooper suit,
He was a mess; they picked him up, and poured him from his boots,
And he ain't gonna jump no more
Gory, gory, what a hell of a way to die,
Gory, gory, what a hell of a way to die,
Gory, gory, what a hell of a way to die,
He ain't gonna jump no more!

C'était juste un bleu et il devait trembler de peur
Il a vérifié son équipement et s'est assuré que son paquetage était serré ;
Il a dû s'asseoir et écouter le hurlement atroce des moteurs,
"Tu ne sauteras plus jamais !"
(Refrain)
Du sang, du sang, quelle putain de façon de mourir,
Du sang, du sang, quelle putain de façon de mourir,
Du sang, du sang, quelle putain de façon de mourir,
Il ne sautera plus jamais !
"Tout le monde va bien ?" a hurlé le Sergent en les regardant,
Notre héros a répondu "Oui" faiblement et s'est levé ;
Il a sauté dans le vent glacé, sa ligne s'est décrochée,
Et il ne sautera plus jamais.
(Refrain)
Il a compté longtemps, il a compté fort, il a attendu le choc,
Il a senti le vent, il a senti le froid, il a senti l'horrible chute,
La soie de son parachute de secours s'est échappée et enroulée autour de ses jambes,
Et il ne sautera plus jamais.
(Refrain)
Les suspends se sont enroulés autour de son cou, les câbles ont crevé le dôme,
Les lignes de suspensions se sont nouées autour de ses os maigres ;
La toile est devenue son linceul ; il s'est rué vers la terre.
Et il ne sautera plus jamais.
(Refrain)
Les jours qu'il a vécu et où il a aimé et ri passaient continuellement dans son esprit,
Il pensait à la fille chez elle, celle laissée derrière lui ;
Il pensait aux toubibs et s'est demandé ce qu'ils trouveraient,
Et il ne sautera plus jamais.
(Refrain)
L'ambulance était là, les jeeps fonçaient,
Les toubibs sautèrent et hurlèrent avec joie, retroussèrent leurs manches et sourirent,
Car ça faisait une semaine depuis la dernière fois qu'un 'chute avait eu un problème,
Et il ne sautera plus jamais.
(Refrain)
Il heurta le sol, ça a fait "Splatch," son sang a giclé haut,
On a entendu ses camarades dire : "une putain de façon de mourir !"
Il gisait là enroulé dans le désordre de ses entrailles,
Et il ne sautera plus jamais.
(Refrain)
(lentement, solennellement)
Il y avait du sang sur les suspends, il y avait de la cervelle sur son 'chute,
Les intestins pendaient hors de son uniforme de parachutiste,
C'était horrible ; ils l'ont saisi et versé hors de ses bottes,
Et il ne sautera plus jamais.
Du sang, du sang, quelle putain de façon de mourir,
Du sang, du sang, quelle putain de façon de mourir,
Du sang, du sang, quelle putain de façon de mourir,
Il ne sautera plus jamais !