vendredi 15 août 2025

Paroles ... de Socrate




𝗦𝗮𝘃iez-vous 𝗾𝘂𝗲 𝗦𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗲, 𝗹’𝘂𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗿𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲, 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗮𝗰̧𝗼𝗻 𝗶𝗻𝗰𝗿𝗼𝘆𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗲𝘁 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗱’𝗵𝘂𝗺𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗴𝗲́𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝘁𝗲̂𝘁𝘂𝗲𝘀 ?

Au cœur d’une dispute, beaucoup élèvent la voix — non pas pour comprendre, mais simplement pour gagner.

Ils crient non pas par force, mais par frustration.

C’est épuisant, n’est-ce pas ?

Et malheureusement, c’est encore trop courant dans notre monde actuel.

Quand quelqu’un n’arrive pas à exprimer ses idées avec clarté ou raison, il choisit souvent l’agression.

Son but n’est pas la connexion, mais la domination.

Il y a un moment bien connu dans la vie de Socrate qui en dit long.

Un jour, dans un espace public bondé, un homme grossier et ignorant l’a violemment insulté.

Cet homme n’avait aucun argument, seulement du bruit.

Il lançait des attaques verbales pleines d’amertume, mais vides de vérité et de logique.

Ça vous rappelle des comportements d'aujourd'hui ?

Car même aujourd’hui, quand les gens se sentent impuissants, ils utilisent leur voix comme une arme — pas leur sagesse.

 𝗘𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗦𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗲 𝗮-𝘁-𝗶𝗹 𝗿𝗲́𝗮𝗴𝗶 ?

Il ne l’a pas fait.

Aucun cri.

Aucune réponse sarcastique.

Aucune justification, aucun effort pour se rabaisser à ce niveau.

Un élève, surpris par son silence, lui demanda :

 « 𝗠𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗲, 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗻𝗲 𝘁’𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲́𝗳𝗲𝗻𝗱𝘂 ? »

Socrate répondit calmement :

 « 𝗦𝗶 𝘂𝗻 𝗮̂𝗻𝗲 𝗺𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 𝗽𝗶𝗲𝗱, 𝗱𝗲𝘃𝗿𝗮𝗶𝘀-𝗷𝗲 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝘂𝗶 ? »

Le message est d’une puissance rare dans sa simplicité :

 𝗨𝗻 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗻𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘀𝗮 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.

Il sait que certains combats ne valent pas la peine d’être menés, surtout lorsque l’autre ne cherche pas la vérité, mais juste de l’attention.

Dans ce silence, il y avait de la force.

Dans cette retenue, il y avait du pouvoir.

Parce que le silence, lorsqu’il est choisi avec intention, n’est pas une faiblesse — c’est une forme de grâce.

Le mot " 𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝗻𝗰𝗲" vient du latin elegare, qui signifie  « 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 ».

La véritable élégance, c’est donc la capacité  𝗮̀ 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 𝘀𝗮 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗮𝗴𝗲𝘀𝘀𝗲.

Elle ne se trouve ni dans les vêtements de luxe ni dans de beaux discours,

Mais dans la  𝗺𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗶,

𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿… 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝘀’𝗲́𝗹𝗼𝗶𝗴𝗻𝗲𝗿 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝘀𝗲 𝗽𝗲𝗿𝗱𝗿𝗲.

 𝗦𝗼𝘂𝘃enez-vous 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝗰𝗶 :

 𝗡𝗲 𝗱𝗶𝘀𝗰𝘂𝘁𝗲z 𝗽𝗮𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗿𝗺𝗶𝗻𝗲́𝘀 𝗮̀ 𝗺𝗮𝗹 vous 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲.

𝗧𝗼𝘂𝘁 𝗯𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗻𝗲 𝗺𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲 𝗽𝗮𝘀 votre 𝘃𝗼𝗶𝘅.

La véritable sagesse ne consiste pas à prouver que vous avez raison,

Mais à protéger votre paix intérieure.

  𝗟𝗲 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗲𝗱𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 —

mais 𝗱𝘂 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗶.


En France, l'Assomption est célébrée depuis le Moyen Âge. Cependant, ce n'est qu'en 1638 que le roi Louis XIII a consacré le royaume de France à la Vierge Marie et a instauré le 15 août comme jour de fête nationale. Cette date symbolisait la protection divine sur le royaume.

C'est Jacques qui le 1er juin de l'an passé, m'a emmené saluer le petit Gilles Bouhours tout près d'ici : la Vierge lui avait demandé de rencontrer le Pape, il l'avait fait, et celui-ci avait définitivement conclu que la Vierge était montée de corps et d'âme au Paradis : c'est l'Assomption de la Vierge.

on la fête aujourd'hui



à Tortosa, la Vierge a perdu sa ceinture au cours de son Ascension : c'est la Virgen de la Cinta :


Ce tableau a été conçu par Philippe de Champaigne en 1643, pour la chapelle Tubeuf de l'église de l'Oratoire à Paris. Le décor de la chapelle fut dispersé après la Révolution française. L'Assomption était placée en hauteur, au dessus d'une Nativité, ce qui explique le traitement des figures en raccourci de dessous. Par cet effet de perspective accusé, le peintre donne l'illusion que ses personnages occupent une position élevée. L'éclat des coloris utilisés pour peindre les habits de la Vierge et la luminosité du ciel confèrent à l'ensemble un caractère éminemment décoratif. On peut le voir aujourd'hui à Cherbourg