jeudi 3 novembre 2016

Mercédès élégance : la classe !

On a beau dire, il y a voiture et voiture : j'ai fini par privilégier une voiture neuve, qui roule à vrai dire très peu, position de conduite de camionneur, portières arrière coulissantes, cinq places, faible cylindrée, faible consommation, assurance mini, et en plus...je la gare à l'abri d'un garage fermé. Tout pour durer !

J'ai calculé que, dans six ans, elle atteindrait 100.000Km : rien pour un diesel : 

je vais mourir avec !




Alors naturellement j'ai envie de tout le contraire : une puissance tout aussi phénoménale qu'inutile : une cylindrée énorme : 3200 cm3, six cylindres en V, malheureusement cachés par un silencieux qui empêche de voir l'arbre à cames en tête : oui c'est une Mercédès. Totalement mal commode puisque seulement deux portes, vous savez qu'elles sont d'autant plus longues, et qu'on les esquinte dans les parkings, quand le passager arrière tente de s'infiltrer en évitant de se coincer les disques vertébraux à cause du pivotage sur 45° de ses malheureuses L4-L5-S1 !


A l'arrière, il n'y a que deux places, puisque celle du milieu est remplacée par une trousse de pharmacie, bien utile quand après avoir roulé à 260 Km/H, on a égratigné un platane qui ne demandait rien à personne !

Pour glisser les skis, (je parie que c'est une propulsion arrière et que la voiture ne tient pas sur la neige), on abaisse les sièges et on obtient un tunnel communicant avec la malle, très commode, et d'un volume tout à fait intéressant. Sans doute l'été peut-on glisser à cet endroit une planche de surf ?

au fond, le tableau de bord...sublime !

                                                               Pourquoi un tel attrait ?

Une puissance formidable, une vitesse énorme, des reprises sensationnelles, la boite automatique qui laisse la jambe gauche totalement tranquille, commode pour la prochaine sciatique !

...et une déco !

L'extérieur est gris argenté, pas terrible. Ils ont ôté le sigle Mercédès pour éviter que des jaloux le fauchent, on le comprend bien. Les jantes sont quelconques, les lignes sont fluides, et datent un peu : de l'année 2002 où est sortie la voiture : elle a donc 14 ans, n'a roulé que 10.000 Km par an, Rien pour un pareil engin ! On ne peut accéder financièrement à une merveille pareille qu'en escomptant qu'un sénior comme soi ait bichonné son bébé, meure sans l'avoir rentabilisé, (c'est en effet une succession) et vous permette ainsi de l'acheter moitié du prix d'une voiture ordinaire :


le siège décomposé en trois parties réglables : des heures à jouer avec !


L'intérieur est somptueux : cuir raffiné ; boiseries d'une couleur toute en nuances. Des boutons partout, permettant de régler électriquement les paramètres nécessaires à la préservation de votre colonne vertébrale, hauteur, inclinaisons, pression lombaire etc...

Certes, pas de prise électrique pour rajouter Coyote, encore plus indispensable qu'avec une voiture courante. Rien non plus pour raccorder le GPS. A l'époque, il faut dire que tout ça n'existait pas !

Pourquoi c'est tentant ?

le prix ! 

moins cher que la mienne à l'argus !

Certes, il parait qu'on consomme 15 litres en ville ? Eh bien il faut reprendre le vélo !

Quant à la route, la consommation serait limitée à 8 litres...d'essence !

Et en plus, on se retrouve réglementairement correct, on abandonne à d'autres les particules fines de ce malheureux diesel, pour revenir au carburant plébiscité (désormais) par les Français : l'essence, nous rabâche-t-on !

j'achète !