e.motion Butterfly
Je vous avais parlé de la libellule bionique, http://babone5go2.blogspot.fr/2013/11/libellulebionique.html,
voilà deux ans déjà !
Puis j’ai flaché sur l’oiseau bionique : http://babone5go2.blogspot.fr/2015/06/bionic-bird.html.
Mais celui qui m’intéresse, c’est le papillon bionique : presque un morpho, mais impossible de l'acheter : il n'est pas à vendre !
Voilà ce que produit l’homme en la matière :
Je traduis de l’anglais, puisque
la Société Festo est allemande, et s’exprime pour le public de la planète.
Nous sommes le 1er avril, j’ai donc
laissé passer 2015, mais savoir ce que Festo va sortir dans trois mois ?
une micro-fourmilière Festo |
Voici ma traduction :
Il y a eu successivement un
kangourou, et avant cela , une mouette, une libellule, entre autres choses
cool. Pour 2015, Festo a donc introduit deux nouveaux robots insectoïdes: des
fourmis coopératives et des papillons volant ensemble en groupe, ce qui suppose
qu’ils savent s’éviter, intér-agissent les uns avec les autres, ainsi qu’avec leur
environnement. En anglais il s’agit de « Bionic
Learning Réseau ».
et les papillons...volent !
En voilà un : chacun
est autonome, utilise des ailes réglables indépendamment pour se diriger
et voler sur des parcours préprogrammés.
dommage de ne pas avoir mis des récepteurs dans des antennes il manque la Frankreich's Fantasie ! |
Chaque exemplaire a une envergure
de 50 centimètres et pèse seulement 32 grammes, mais porte sur le corps deux
servomoteurs permettant d’actionner indépendamment les ailes, un IMU, (inertial measurement unit), un accéléromètre,
un gyroscope, et une boussole, avec deux batteries lithium-polymère minuscules
de 90 mAh. Sophistiqué en effet !
Pour éviter aux papillons de se
fracasser sur les murs ou entre eux, ils sont continuellement suivis par 10 caméras
infra-rouge à grande vitesse (160 fps), installées fixes autour de leur zone de
vol. Une paire de balises infrarouges actives sur chaque papillon reçoit les
signaux de ces caméras.
Avec une fréquence de battement
de l'aile d'entre 1 et 2 battements par seconde, la vitesse maximale est de 2,5 m/s,
avec un temps de vol de 3 à 4 minutes avant de devoir recharger 15 minutes. Les
ailes utilisent des tiges de carbone incroyablement minces pour la
structure, et sont couvertes par un film encore plus mince et élastique.
Comme elles se chevauchent
légèrement, un espace d'air est créé entre elles, ce qui donne aux papillons
leur aérodynamique particuliere.
On ne risque pas de pouvoir
acheter ces merveilles, étant uniquement destinées à "développer des
concepts techniques et les applications industrielles basées sur la Nature."
l'équipe Festo en plein boulot |
Je réfléchis à tout cela, et à la
complexité de la miniaturisation de ces engins. Ils ne se nourrissent pas d’eux-mêmes,
ne disposant pas d’appareil digestif. Ils ne se reproduisent pas, n’ayant pas d’appareil
sexué. Ils se cognent sur les murs, si on ôte les caméras en périphérie de leur
environnement. Ils sont à la fois complexes et frustres.
Quand on pense que la Création a
inventé il y a des milliards d’années les vrais papillons, on n'est pas prêt...
...à imiter le Grand architecte de l'Univers !
c'est mieux de les voir voler :
Eve au Paradis Festo |