dimanche 20 octobre 2013

Retour ...(5)


C’est la fin du voyage…

La ville aux cent clochers nous rappelle aux urgences de la vie. Une cathédrale nous attire : Saint Maclou, une dentelle de pierre gothique flamboyante, magnifiée par le nettoyage spectaculaire qui la rend toute neuve. Amusant : elle est dédiée au saint breton nommé aussi Malo ! Décidément, on n’en sort pas ! Etonnant portail à cinq porches ornés de magnifiques portes en bois sculptées Renaissance. Mais impossible d’entrer, nous ne sommes ni samedi ni dimanche. Le monsieur rencontré sur place nous raconte comment enfant, il montait haut dans les balustres pour observer le manège des dames (de compagnie) qui oeuvraient en-dessous, dans les étages de maisons devenues magasins d’antiquités et bars divers. Il n’est pas dit que la (chaude) tradition soit totalement disparue ?
 










Nous passerons la fin de la matinée du vendredi 18 octobre dans l’église Saint Vivien, dans le quartier Saint-Marc-Croix de Pierre-Saint-Nicaise. C’est la seule église en Normandie à porter le nom de saint Vivien, dont les reliques ont été apportées à Rouen en 1459. Elle a la particularité de posséder trois nefs. Le prolongement de la rue Armand-Carrel en 1880 a détruit les maisons situées autour de l'église et dégagé un parvis. Je me fais expliquer par PFG (ne pas confondre avec PSG) le parcours secret, permettant d’accéder au fameux parvis, et j’y gare la voiture.



Pas le temps de regarder le mur nord de l'église le long de la rue Saint-Vivien, donnant vers la Croix de pierre, les restes de la fontaine Saint-Vivien ainsi qu'une tour, qui permettait de recueillir les bébés abandonnés. Nous rejoindrons à pied la rue Eau de Robec. L'appellatif bec, issu du vieux scandinave, (qui fait penser à Bach en allemand), est à l'origine du nom de nombreux cours d'eau, villages et villes de Normandie comme. Bolbec, le Bec-Hellouin, etc

Quelle jolie rue, qu’aimait tant maman : nous avons bloqué l'étage de « La cantine », au 192, dont la devise est « on ne mange jamais seul à la cantine, la table que l’on partage dénoue toujours les langues ». Il s’agit d’un restaurant associatif, dont la patronne Marie Lionis nous promet que nous mangerons bien, et où nous serons finalement trente trois couverts (dites trente trois).


Je les appelle "les amis de Micheline".

Ensuite c’est plein sud

Je vous renvoie à la contine du pays des ânes http://babone5go2.blogspot.fr/2013/09/au-pays-des-anes.html

Colchiques dans les prés, fleurissent fleurissent
Colchiques dans les prés

C’est la fin de l’été !


à cause de l'année : 1942, voici de Paul Mascart (1874-1968)

"Battage à Tyré "