dimanche 13 avril 2025

La Dent d'Odile célébrée au muséum de Toulouse, fin de l'histoire !




Nous sommes seulement le 08/04/2018 à 03:51 , mis à jour à 08:26, le journaliste est Louis Rayssac t@LouisRayssac, et il raconte la première phase de cette histoire locale il y a sept ans.

moi je publie le 1er octobre 2012, six ans auparavant l'Histoire de la Dent d'Odile j'y reviendrai

https://babone5go2.blogspot.com/2012/10/la-dure-dent-dodile-premiere-partie.html

"Cela s'est joué à peu de chose. Jeudi 5 avril, nous vous révélions la découverte exceptionnelle d'un ancêtre du mammouth encore jamais trouvé en France et vieux de 13 millions d'années. Si, aujourd'hui, le crâne et les défenses de ce spécimen très rare sont en cours d'authentification au Muséum de Toulouse et que son espèce n'a pas encore été dévoilée, il a bien failli en être autrement".

voilà l'édito des journaux locaux

Oui cela fait 7 ans d'études au Muséum, pour gratter le calcaire qui a enrobé le crâne, et le dégager peu à peu. Les paléontologues ne vont pas plus lentement que la Justice : il faut du temps pour dégager un crâne, puis même lui trouver un nom : c'est une nouvelle espèce ! ! 

En effet, ce mastodonte a été découvert par le plus grand des hasards par Michel (le prénom a été changé), un habitant de la région de L'Isle-en-Dodon, en juillet 2014. Effectuant chez lui des travaux de terrassement, il tombe, à 3,5 mètres de profondeur, sur un «gros caillou un peu différent» qu'il jette négligemment sur le côté. Intrigué par une tache sombre, il gratte la pierre et tombe… sur une dent (l'une des quatre encore en place sur le crâne), une molaire gigantesque large de 10 cm. Il constate sur le talus des traces blanches. «En fait, il s'agissait de débris d'os, se souvient-il, la pelle mécanique l'avait un peu accrochée. En grattant un peu, nous avons trouvé les défenses. À un mètre près le crâne partait avec la pelle ou restait enfoui pour toujours.»




Il comprend qu'il vient de faire une découverte : -«Au début, je n'étais pas très content, j'avais peur qu'on arrête mon chantier ou que des personnes malveillantes viennent creuser n'importe où chez moi. Ici, des agriculteurs ont des défenses de mammouth sur leurs cheminées mais ne disent rien car ils n'ont pas confiance.» N'en parlant qu'à des gens proches, il met les débris dans un seau et recouvre sa découverte. Ce n'est qu'il y a un an et demi qu'un ami de Michel le convainc de montrer le crâne à un ami paléontologue amateur : Vivien Riout. Vivien Riout joue un rôle essentiel dans cette affaire, je vous en ai parlé en remaniant mon vieux billet sur la Dent d'Odile (1) -«J'étais fou de joie, un crâne en connexion, c'est fantastique !», dit ce dernier les yeux pétillants. Vivien comprend l'importance de la découverte sans toutefois s'imaginer sa portée. «J'ai envoyé des photos des dents par mail, à l'automne 2016, au directeur du Muséum de Toulouse. Ils m'ont immédiatement répondu, voulant voir ça de plus près. À ce moment, Pascal Tassy, l'une des références mondiale des mastodontes avait déjà identifié l'espèce avec ces seules photos. Il était comme un enfant quand il l'a vu pour de vrai.»

salutations Vivien ! j'adore le modèle réduit, j'en voudrais un ?



Se pose alors la question de ce que veut en faire Michel, légalement le propriétaire et inventeur de cette découverte. «Des amis m'ont conseillé de le vendre pour une belle somme. Une personne m'a même approché pour en faire des couteaux», se rappelle-t-il. Altruiste, il en fait don au Muséum de Toulouse : «Pour notre famille, c'est une aventure. Nous avons eu la chance d'y tomber dessus mais quelque part, cette découverte n'est pas à nous.»

L'équipe de Tassy, assisté d'Yves Laurent, paléontologue du Muséum de Toulouse et d'Alexandre, directeur Muséum Perpignan, débarquent en septembre 2017 chez Michel. Durant une semaine, ils creusent autour de la tête, la dégagent au maximum et fouillent l'ancien lit de rivière où a été découvert le crâne sans trouver son corps. Ils réalisent une coque de plâtre de plus de 500 kg pour protéger les ossements avant de l'expédier à Toulouse.

Toujours en cours d'étude dans les sous-sols du Muséum de Toulouse, le crâne et ses défenses sont entre les mains expertes de Pascal Tassy. «Le sable s'est endurci autour, explique Vivien Riout, il faut vraiment connaître la morphologie du crâne pour ne pas l'abîmer.»

Si son nom ne devrait être dévoilé que cet été, Michel est un des rares à avoir vu le crâne et ses défenses à l'étude. Après 13 millions d'années passées dans les sols du Comminges, le mastodonte peut bien attendre quelques mois de plus avant d'être révélé au grand jour.

-_le temps a passé_-

Nous sommes en 2025, nous sommes à Toulouse. Toulouse dirigé par Francis Duranthon, dont je vous ai parlé quand il a présenté ses projets ici à la Société d'Etudes du comminges.

https://babone5go2.blogspot.com/2021/10/francis-duranthon-la-sec-le-comminges.html

En avril 2025, on ne parle plus de Pâques, des vacances qui sont les congés professionnels dûs aux Enseignants qui doivent absolument souffler, à bout de forces après le second trimestre. Contraints par la laïcité à fêter les fêtes musulmanes, plus question de Pâques on dit "vacances de Printemps", c'est neutre et sans bigoterie, j'ignore comment font les Ecoles religieuses, il suffit qu'elles se convertissent aux fêtes musulmanes, là où les Officiels participent désormais à la fin du Ramadan sans aucun complexe, la Laïcité désormais ne s'oppose plus qu'au Catholicisme, nos Frères du Magreb sont chez eux chez nous, qui sommes chez nous de moins en moins dans le cadre du Grand Remplacement...

...et à Pâques, les petits Toulousains dont les parents ne vont pas au ski dans les Pyrénées sont conviés au Musée : 

https://www.facebook.com/watch?v=1190569895755092

ce n'est pas un mammouth. Ni encore moins un éléphant, mais un dinotherium

ses dents sont arrondies : masto-dontes

il a quatre défenses d'ivoire ! 

le commentaire actualisé :

"Une présence avérée par les paléontologues qui ont trouvé de manière fortuite, en 2016, dans un talus de Montesquieu-Guittaut, un fossile. 

Une découverte fortuite, un trésor scientifique

Francis Duranthon derrière le dino


Plus bas sur pattes qu’un éléphant, doté de quatre défenses et de molaires aux tubercules arrondis, il avait un régime "feuillu". Depuis mardi, son crâne complet, une pièce unique au monde, est exposé au Muséum de Toulouse. Cette pièce remarquable est visible dans l’exposition permanente "Géants", jusqu’au dimanche 29 juin 2025.

À l’époque de cette découverte, lors des travaux d’une étable, le Muséum de Toulouse avait été alerté et avait alors organisé une mission de fouille en septembre 2017, menée avec le concours du paléontologue Pascal Tassy. Après son extraction et un séjour au Muséum national d’histoire naturelle, après six années de préparation minutieuse, il a rejoint aujourd’hui les collections scientifiques du musée toulousain.

Ce mastodonte des Pyrénées serait un mâle adulte, à la morphologie "aussi originale qu’inattendue". Selon certains éléments, cette combinaison de caractères dentaires "permet de déduire que l’animal, à sa mort, était âgé, mais pas sénile, soit 40 ans en âge équivalant à celui des éléphants d’Afrique dont on sait qu’ils ont une espérance de vie de 60 ans en moyenne", indique le muséum.

Une pièce à découvrir donc dans le cadre d’une exposition qui propose également un face-à-face saisissant avec trois squelettes grandeur nature et cinq sculptures monumentales, retraçant la vie après les dinosaures.

c'eszt Toulouse, c'est Airbus, c'est l'exposition des Grandes Machines, 

c'est GEANT

Accessible à tous, l’exposition est ouverte du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h. Tarifs : 12 € (plein), 9 € (réduit). La voiture de Babo reste interdite : elle est trop géante, il n'a qu'a venir en Metro en laissant sa voiture à la mézon et en prenant le Train, sauf grève des chemino ! Sud Rail aussi a envie de congés d'été : le second trimestre de train les a épuisés, comme les professeurs des écoles ! Les députés ont compris que les mecs des campagnes, là on l'on trouve encore des dinotheriums, étaient mal traités en étant interdits à Toulouse; Ils envisagent d'interdire les ZFE, décidés par les écolos pour mieux respirer dans les mégapoles. On va bien voir la suite. Moi je reconnais bien volontiers que quand le train fonctionne, il est bien plus sécure que la voiture.

il n'y a pas que moi qui joue avec des modèles réduits


voici le dino de Toulouse reconstitué en modèle réduit


PS (1) : la dent d'Odile billet n°4, le dernier avec la dent d'un autre Dino, celui de Charlas



Dans notre coin, on a des Dinos au musée d'Aurignac avec des restes d'Aurignaciens, les mecs qui vivaient dans le coin. On a au musée de 5GO le seul singe connu dont descend l'Homme, le Dryopithèque; On a plein de restes des Romains, notamment à Valcabrère. On a des mains dans la grotte de Gargas. On a un bison à Marsoulas.


J'ai une dent de Rhino donnée perso par le célèbre agriculteur du Gers René Larrieu, qu'est devenue son immense collection personnelle qui remplissait toutes les pièces de sa maison, dans des caisses en forme de cercueils, ? Quel souvenir émouvant, il lisait par terre le torrent traversant sa propriété, et me montrait les dépôts enfouis à où il fallait creuser ? 




souhaitons avoir des nouvelles de cette collection incroyable ! ! 

la photo prise dans une grange, mais la maison d'habitation était pleine de cercueils pleins et de caisses et cartons pleins eux aussi



nous sommes le miocène



"On trouve aussi à Sansan des reptiles, des oiseaux, des escargots, ainsi qu'un environnement botanique connu, composé de micocouliers. C'est un site exceptionnel par sa richesse", une zone de référence en Europe, connue des paléontologues du monde entier.

Archéobélodon va rejoindre un autre squelette déjà reconstitué : Amphicyon major, une espèce qui tient à la fois de l’ours et du loup. En projet : l'exposition d'une réplique d'un Anisodon, un animal doté d'un corps de tapir et d'une tête de cheval, l’une des découvertes scientifiques majeures du site de Sansan.

"avec ses bergeries et cette colline sur laquelle se trouve le gisement, on a le sentiment que le site ressemble vraiment à ce qu'il était à l'époque de sa découverte au milieu du XIXème siècle".

c'est ça notre Ruralité : le temps ; l'exception ; nos racines...

Bonjour l'ancêtre !