mercredi 16 avril 2025

Un peu de brutalité peut pimenter le sexe, et libérer votre moitié ?


Je m'adresse comme je le fais souvent, prioritairement à mes frères & soeurs sénior(e)s
que l'on prétend âgés, et qui dans leur sexualité, (sujet : interdit d'en parler)
s'égareraient trop fréquemment uniquement dans
la tendresse, la mollesse, les simples caresses,
négligeant trop l'attente de l'autre :

un peu de "brutalité" !


je tiens ses conseils d'une Italienne, apparemment chevronnée, accoutumée à des étreintes musclées

Sexe : "un peu de "brutalité" ne nuit pas"

Flavia Mazelin Salvi
Publié le 5 février 2009 à 10:28
Modifié-conforté le 24 mai 2023 à 14:42
© Jupiter
une fois de plus, le copyright s'impose plus que jamais

je n'aurais jamais inventé tout cela tout seul
mon innocence dans ce domaine restant totale
ayant chez moi gommé toute brutalité, pire toute animalité, donc aucune masculinité
voilà qu'une fois (encore) je me serais trompé ?

Pas de malentendu : nous ne faisons pas ici l’apologie de la brutalité en amour. Mais avant d’être une forme de communication, la sexualité est une pulsion. Sauvage, animale. Qui gagne parfois à être sollicitée. Voilà Flavia qui parle ! 

PAFO . ! il m'arrive parfois, de sentir comme une animalité en moi ! ouf ! tout n'est peut-être pas perdu ? (ndla)

Trois idées clés à retenir

Aujourd’hui, l’agressivité fait peur...

...Pourtant, elle est une composante essentielle de la sexualité.

"Dans une relation reposant sur le respect, on est libre de la libérer". ! 

Avant sa rencontre avec Louis, Véronique, 33 ans, avait, selon ses mots, « une sexualité basse tension ». Comme si une part d’elle était en sommeil : « Je sentais en moi une énergie immense, mais je n’en utilisais qu’une petite partie. J’avais du plaisir, je savais en donner, mais c’était plat. Avec Louis, ç’a été tout de suite autre chose, nous avons fait l’amour avec une intensité inouïe. C’était comme si nos corps avaient été affamés et qu’ils pouvaient enfin se nourrir à profusion. Je ne m’étais jamais sentie aussi femme – j’allais dire femelle –, ni aussi puissante. »

j'ai trouvé cette version plus marrante du cri ! 

Woahh ! 

Louis est un meilleur coup au lit que Pierre, qu'elle a largué : 
la femelle en elle s'est éclatée !

mesdames, ne faites surtout pas la grenouille !


Wild sex, c’est de cette façon que les Anglo-Saxons appellent les relations sexuelles instinctives, «sauvages », celles qui nous rappellent qu’avant d’être une forme de communication, la sexualité est d’abord une pulsion. Envahissante, brutale et primaire, elle exige son dû de jouissance en réveillant la part animale qui sommeille en chacun.



réveillons, nous les mecs, notre part de féminin. Mais restons masculins. Et restons animal, 
c'est ça qui plait
 à nos Dames ! 

le modèle (animal) le voilà ! 


« Aujourd’hui, lorsque l’on évoque les conditions d’une sexualité satisfaisante, on a un peu trop tendance à ne mettre l’accent que sur la tendresse et l’intimité, en oubliant une composante essentielle : l’agressivité, constate Brigitte Martel, psychothérapeute. Si le mot “agressivité” a une connotation négative, c’est parce qu’on en fait, dans le langage courant, un synonyme de violence. La violence est toujours alimentée par un sentiment d’impuissance ou de toute-puissance, où l’autre est soit vécu comme un ennemi qu’il faut détruire, soit réduit à un objet que l’on peut utiliser à sa guise.

les vacances et leur nudité réveillent chez les jeunes femmes des pulsions animales favorisant leur sexualité


L’agressivité, au contraire, part d’un sentiment de puissance personnelle, c’est-à-dire de la conscience de ses capacités, qui fait que l’autre est reconnu comme un sujet à part entière, un égal. La saine agressivité est une énergie qui favorise le contact, la rencontre intime et l’échange. Elle est l’expression première de l’énergie vitale, sans elle le désir ne peut pas se maintenir. » Et de rappeler que Fritz Perls, le fondateur de la gestalt-thérapie, donne à l’agressivité une place centrale dans la croissance de la personne.« Pour comprendre à quel point cette notion est essentielle, il utilise la métaphore de la nourriture : pour s’alimenter, l’homme doit agresser l’aliment, il le mord, il le mâche afin de prendre les substances nécessaires à la croissance. Dans le domaine de la sexualité, l’agressivité pousse à aller prendre chez l’autre ce qui est nécessaire à la satisfaction de ses besoins dans le respect du cadre de la relation. »



Des fantasmes à assumer

Le secret d’une sexualité épanouissante résiderait donc dans la bonne gestion de l’agressivité. Si elle est inhibée, elle affadit la relation sexuelle et génère des frustrations ; si elle est excessive, elle se transforme en violence. Pour trouver le bon équilibre, il est nécessaire, pour les hommes comme pour les femmes, de se connecter à ses désirs profonds et, dans un premier temps, de reconnaître et d’accepter ses fantasmes. Ceux-ci créent une énergie qui alimente le désir et libère le corps. « Trop de gens ont peur de leurs fantasmes et les refoulent, car ils portent sur eux un jugement moral, explique Brigitte Martel. Je reçois des hommes et des femmes paniqués d’avoir des fantasmes de viol. Mon travail consiste à les aider à faire la différence entre fantasme et passage à l’acte. Dans une relation cadrée, basée sur le respect et la complicité, on se sert de ses fantasmes pour libérer sa bonne agressivité. »

heureusement, c'est une Brigitte qui dit ça !

Annelise, 39 ans, reconnaît avoir mis du temps à admettre qu’avoir du plaisir avec un homme « très actif, voire dominateur » ne faisait pas d’elle une femme soumise. « Dans ma vie professionnelle, je gère une équipe de dix personnes, je suis “chef”, mais au lit, j’aime être dominée. C’est très politiquement incorrect, mais j’aime être l’objet sexuel de mon homme. » Simon, 36 ans, a trouvé avec sa compagne Elodie le « cocktail sexuel parfait ». « On peut passer trois heures à faire l’amour de manière très lente, très sensuelle, en se parlant, en se faisant des petits scénarios, comme on peut juste assouvir la pulsion du moment de manière très primaire. »

certains sports de glisse peuvent laisser à penser qu'ils engagent une réelle vigueur physique témoin d'une animalité cachée, ne demandant qu'à être réveillée


Pulsion, domination, soumission… le discours dominant sur la sexualité fait aujourd’hui l’impasse sur ces termes, comme si la seule sexualité acceptable était une sexualité policée, totalement débarrassée de sa composante animale. « C’est oublier que nous sommes des prédateurs. La sexualité a à voir avec l’instinct de survie, et le rapport de force est inhérent au rapport sexuel », avance la sexologue Mireille Dubois-Chevallier. Si l’on a aujourd’hui tendance à refouler la dimension agressive de la sexualité, c’est avant tout parce qu’elle a été pendant des siècles synonyme d’oppression pour les femmes. Il a fallu en passer par la révolution sexuelle, féministe, pour qu’elles puissent enfin faire entendre leur voix et leur droit au plaisir.

Hommes : une masculinité à se réapproprier

Si cette liberté est heureusement aujourd’hui acquise, l’onde de choc provoquée par le bouleversement des rôles continue à déstabiliser les hommes. « Ils ont du mal à se situer dans leur masculinité, à gérer leur puissance sexuelle, constate ainsi le psychanalyste Didier Dumas, auteur de Et si nous n’avions toujours rien compris à la sexualité ? (Albin Michel, 2004).

Ou ils l’inhibent et se comportent en “petits garçons” désireux de combler leur partenaire sans l’effrayer. Ou bien encore ils se laissent guider par leur pulsion, ne recherchent que leur satisfaction et sont sexuellement violents. Seule une femme qui sait dire le plaisir que lui procure le sexe de son partenaire peut l’aider à vivre sa virilité, sans inhibition ni violence. »

la plage réveille chez la majorité des pulsions qui ne demandent qu'à être réalisées

Nombreux sont les sexologues à le constater : la grande majorité des hommes qu’ils reçoivent en consultation se sentent prisonniers d’une double exigence féminine qu’ils ne savent pas comment satisfaire. « Les femmes veulent un partenaire dans la vie quotidienne, mais sexuellement, elles désirent un homme entreprenant et puissant, mâle, explique Mireille Dubois-Chevallier. Les hommes se plaignent de cette double demande alors qu’ils devraient y voir une possibilité de vivre leur masculinité de manière plus riche. C’est à leur tour de développer une parole revendicative, d’exprimer leurs désirs et leurs besoins sexuels, sans se fondre dans ceux des femmes ni retomber dans les anciens schémas masculins. »

Une animalité à libérer

Pour que l’agressivité sexuelle puisse s’exprimer librement chez chacun, encore faut-il lui faire de la place. Sylvie, 39 ans, s’est rendu compte au cours d’une psychothérapie que tout en se pensant « sexuellement libérée », elle avait repris à son compte, plus ou moins consciemment, des croyances qui l’empêchaient de s’abandonner vraiment.

« Plusieurs fois, je me suis entendue dire à mon thérapeute, lorsque nous parlions de sexualité : “On n’est pas des animaux.” J’ai réalisé que je n’étais pas très à l’aise avec les bruits et les odeurs du corps, avec le côté pulsionnel de la sexualité. Avec des amants de passage, je pouvais me laisser vraiment aller, mais avec un partenaire régulier, c’est comme s’il fallait que je garde le contrôle et une certaine tenue. »

Or, une bonne gestion de son agressivité exige que l’on reconnaisse et accepte ses pulsions primaires. « Il faut se les approprier, explique Mireille Dubois-Chevallier. Une mauvaise agressivité est soit subie soit dominatrice. Apprivoisée, elle cesse d’être une arme pour devenir un outil du désir et du plaisir. »
A l’heure où l’on fait la promotion de mille et une techniques pour relancer le désir et pimenter les relations sexuelles, il est peut-être temps de redonner à l’agressivité sexuelle la place qu’elle mérite en la considérant comme le plus naturel et le plus puissant des aphrodisiaques.

Tout ce qui inhibe l'agressivité sexuelle

C’est une énergie qui ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Mais pour bénéficier de son effet « booster », il faut d’abord repérer en soi tout ce qui la bride.

Les croyances limitatives

Pour les identifier, il suffit de se poser la question : « Qu’est-ce que je ne m’autorise pas à faire (à être, à demander ou à refuser) et pourquoi ? » Nos croyances limitatives peuvent être issues de notre histoire personnelle (« L’homme doit être actif », « Cette position est dégradante pour une femme »), mais elles peuvent aussi être alimentées par le discours ambiant sur la sexualité (« Pour être sexuellement libéré, on doit expérimenter toute la gamme des pratiques érotiques », « Une bonne fréquence sexuelle implique au moins trois rapports par semaine »).



Les conflits souterrains

La colère et les reproches refoulés sont, dans le couple, des poisons qui pervertissent la relation sexuelle. Cette (mauvaise) agressivité, libérée ou contenue, fait obstacle à une vraie rencontre intime.

Un corps sous contrôle

Lorsque le mental est aux commandes, le corps se tend et se ferme, bloquant la circulation de l’énergie sexuelle. Complexes physiques, anxiété de performance et incapacité à lâcher prise, physiquement et émotionnellement, sont les principaux inhibiteurs de l’agressivité sexuelle.



Voilà chers lectrices, voilà chers lecteurs séniors, ce que toutes ces psy femmes, tout ce que ces Hommes psy, nous délivrent comme message :

soyez vous-mêmes, bien entendu après un Consentement
aimez votre prochaine, aimez votre prochain comme vous-même
soyez tendre, calin et gentil
serviable, et fraternel 

mais, de temps en temps, n'oubliez jamais que vous avez une animalité en vous
qui peut en s'épanouissant aider l'autre à s'épanouir aussi
et à réaliser ainsi des fantasmes bien cachés, qui vous pouvoir grâce à votre animalité (retrouvée)
au grand jour s'exprimer

n'oublions jamais que nos ancêtres avaient ainsi une sexualité libérée

et que devenus séniors, ce serait bien dommage de ne pas en profiter

car après disons cent ans, il est évident que ces jeux (animaliers) seront sinon terminés 

du moins, très raréfiés ! 

la beauté rayonnante d'une femme dite âgée








les femmes sont majoritairement attirées par des voyous, en vérité, c'est leur côté animalier qui les attire






nos ancêtres romains pratiquaient (un peu) la brutalité, mais aussi la sexualité tarifée




Tico-tico à la trompette, pour mes copains âgés :