Je ne puis que ratifier les choix de Tripadvisor : nous les connaissons bien, les autres plages, tu parles, il y avait déjà du monde, maintenant cela va devenir infernal !
Numéro un : Palombaggia, Porto Vecchio, dans l'ile de Beauté (mais il y en a des centaines d'autres aussi belles, je pense au désert des Agriates, et à Saleccia, où le camping voisin se nomme à propos Paradisu !)
même Googlee street n'y est pas allé... ...alors Tripadvisor ! il fallait en 1985 une heure de 4L pour traverser le désert par la route ! |
l'étang littoral derrière où les garçons pêchaient les anguilles au harpon |
ça c'est une plage déserte ! |
Numéro deux, alors là, c'est encore plus facile : on revient à Biarritz, avec la plage des Basques !
« Quand on hésite entre deux plages, l’une d’elles est
toujours Biarritz. » disait Sacha Guitry
les petits escaliers en haut à gauche |
Victor Hugo lui aussi a parlé de Biarritz : il quitte Paris le 18
juillet 1843. Il traverse les Landes le 23 juillet, puis séjourne quelques
jours à Bayonne. Les souvenirs d’enfance resurgissent : Bayonne où il avait
séjourné un mois avec sa mère et son frère Eugène, alors qu’ils se rendaient à
Madrid. Une escapade à Biarritz le 25
juillet coupe ces moments passés à Bayonne.
« Je ne sache pas d’endroit plus charmant et plus magnifique
que Biarritz …Biarritz est un village tout blanc à toits roux et à contrevents
verts posés sur des croupes de gazon et de bruyère dont il suit les ondulations
…
On se baigne à Biarritz comme à
Dieppe comme au Havre comme au Tréport mais avec je ne sais quelle liberté que
ce beau ciel inspire et que ce doux climat tolère … Je n’ai qu’une peur ; c’est
qu’il devienne à la mode. Déjà l’on y vient de Madrid ; bientôt on y viendra de
Paris … Alors, Biarritz, ce village si agreste, si rustique et si honnête
encore, sera pris du mauvais appétit de l’argent.
Bientôt Biarritz mettra des
rampes à ses dunes, des escaliers à ses précipices, des kiosques à ses rochers,
des bancs à ses grottes. Alors Biarritz ne sera plus Biarritz ; ce sera quelque
chose de décoloré et de bâtard comme Dieppe et Ostende …
Rien n’est plus petit, plus
mesquin et plus ridicule qu’un faux Paris. Les villes que baigne la mer
devraient conserver précieusement la physionomie que leur situation leur donne.
L’océan a toutes les grâces, toutes les beautés, toutes les grandeurs.
quand on a l’océan, à quoi bon copier Paris ? »
merci à Tripadvisor...