...oui, je vous emmène à Toulouse pour trois épisodes...
..."dans le secret des vitraux cachés" !
..."dans le secret des vitraux cachés" !
Je tombe sur ce blog, (voir in fine) et sur les photos d'Alain Roy : c'est le miracle d'internet de rencontrer (virtuellement) des personnages étonnants : je le salue bien bas pour l'Association "Chalets Roquelaine" qui vient de recenser les
vitraux ornant les maisons du quartier. C'est donc Alain Roy qui a réalisé et publié en
ligne cet important travail sur un patrimoine méconnu.
un quartier qui au premier abord ne paierait pas de mine, sauf que..... |
... sauf qu'en plein centre, le château du verrier Louis Victor Gesta abritait des collections extraordinaires |
visite en 1913 |
avant d'être transformé en appartements ce luxe.
Voici que surgit de l'oubli le nom du verrier Victor Louis Gesta : "La restauration des églises s'est
achevée dans les années 1880. C'est l'époque où le quartier des Chalets était
en pleine expansion. Le nombre de ses habitants est passé d'environ 200 en 1850
à 7 000 en 1890. Comme c'était un quartier de bourgeois qui avaient de l'argent
et comme les maîtres verriers cherchaient de nouveaux clients le vitrail est
devenu presque naturellement un élément de décor des maisons. La mode des
vitraux domestiques a ensuite perduré jusque dans les années 1930".
comme ici à l'Institut Cervantes, rue des Chalets, 1913 :
Une salle des illustres concurrente !
Je continue de citer le blog : "Rue Godolin, le château du
Verrier était à la fois la maison, l'atelier et la salle d'exposition de Louis
Victor Gesta. Mais au-delà de ces fonctions pratiques la grande bâtisse néogothique
incarnait a réussite du maître verrier toulousain. Avec l'aide du peintre
Bernard Benezet qui en à peint les plafonds, Louis Victor Gesta y avait même
défié le Capitole en créant sa propre salle des illustres. En 2005, alors que
le château était à l'abandon et ouvert aux quatre vents certains vitraux
représentants des célébrités de la fin du XIXe siècle étaient encore en place.
Quelques-uns ont depuis été démontés et confiés pour restauration à un atelier
bordelais. Mais au moins 60 % ont disparu. Quant au château proprement dit,
après avoir été propriété de la Smeso (actuelle mutuelle étudiante Vittavi) qui
devait y construire des logements étudiants, il a été racheté par un promoteur
bordelais. L'extérieur a été restauré grâce aux fonds apportés à hauteur de 40
% par l'État et par un pool d'investisseurs privés. Désormais classé il devrait
être transformé en appartements de luxe".
et ce n'est pas fini :
que vient faire Chigot aux Chalets ?
https://www.chalets-roquelaine.fr/le-quartier/son-patrimoine/les-vitraux/
https://www.chalets-roquelaine.fr/le-quartier/son-patrimoine/les-vitraux/