C’est la pomme du jardin des
Hespérides, la tomate de nos amis Italiens : après avoir boudé tout cet
été les tomates de serre insipides, je guette sorties de leur champ les pomodoro naturelles, qui ont du
goût, le goût oublié des tomates. D’ailleurs, quand on les cueille sur leur
tige, une odeur (de tomate) se dégage plein les narines, tellement que l’on
peut se sentir les doigts ensuite pendant une demi-heure !
En pratique, on se fiche comme de
l’an quarante de la signification ésotérique de pomodoro : car c’est une méthode de management, oui, basée sur le minuteur de cuisine en forme de tomate qui a
été le premier utilisé par le créateur de cette méthode, Francesco Cirillo,
lorsqu'il était étudiant à l'université.
"La méthode originale propose une
approche se basant sur le fameux minuteur mécanique, un papier et un crayon.
Pour l'auteur, l'acte de régler le minuteur conforte l'utilisateur dans sa
détermination à commencer la tâche. Le « tic-tac » et la sonnerie permettent de
signifier le conditionnement du temps à la technique". Je cite !
Comme moi, quand vous passerez à
l’acte, vous appliquerez donc la méthode pomodoro pour rythmer votre action. Comme je vous l'ai dit j'ai renoncé à la Rolex qui me gêne au poignet, et porte autour du cou mon chrono Décathlon à 9,9 €, avec lequel je chronomètre mon rythme de marche sur le parcours de santé.
En pratique, je vous engage à
vous gaver d’une salade de tomates de plein champ à l’Huile d’Olive du moulin de Fontvieille, au centre de la Vallée des Baux, avec qui je poursuis les relations engagées en 1976, agrémentée d’une poignée d’ail nouveau…
…. un délice
digne des sentiers noirs !
oeufs au plat et à la crème, avec un rail de vinaigre balsamique |
il vaut mieux mettre trop d'ail que pas assez |
c'est le moment de les fourrer au Roquefort...papillon |