dimanche 17 septembre 2017

Augustus le retour

Première journée européenne du Patrimoine, ouf ! le soleil brille, plus besoin des barnums, le décor est très beau, la montagne est belle. Les grandes plantes vertes sont arrivées tôt le matin. Les Divines ont installé leur sono. Un bout de Marseillaise pour tester les micros. Le grand mur luit de lumière, derrière nous, le Cagire domine la scène. Ultimes répétitions avec les Collégiens. Les chaises sont pleines, beaucoup de monde debout. Arrivée des Personnalités. Du Général d'Armée Jean-Louis Georgelin conduisant sa maman. Arrivée de la Sous-Préfète, c'est normalement pile le moment où l'on commence, et on commence vraiment.


C'est le jeune Consul Général de Marseille qui représente l'Amérique, Il faut dire qu'il est aimable, souriant, et son discours final sera brillant et plein d'humour, quand il évoque les artistes dont seul le nom est connu, mais pas tant que cela leurs oeuvres, il parle de Picasso. Et au contraire les oeuvres connues mais pas l'auteur, comme la statue de la Liberté : qui aux Etats Unis sait qu'il s'agit du Français Bartoldi, aidé d'un certain Eiffel ? A ce moment il feint un trou de mémoire en disant que ce dernier est célèbre aussi pour un certain ouvrage dont il oublie le nom ... à Paris !



comme à la remise des César, les animateurs appellent les intervenants sur la scène, devant le Patou des Pyrénées
bien-nommé Cagire

Madame Bonnaud a mobilisé les collégiens et collégiennes  de Didier-Daurat venus en nombre :
d'un côté les Français, de l'autre les Américains


morceau de bravoure avec le Général Georgelin, ancien Grand Chancelier de la Légion d'Honneur, qui a revêtu sa cravatte de Commandeur des Arts et Lettres
et explique la branche commingeoise de Bertrand Saint-Gaudens dont il est le descendant 

le buste est dévoilé


les artistes, Jean-Loup Ficat ; Philippe Bayllard, avec les photo-montages de William Mayer


les Divines ont ouvert le spectacle avec Amazing Grace
grand moment d'émotion quand on se lève pour les hymnes nationaux


Eric Fourcadet en occitan :
le Cadiro :
ce n'est qu'un peu plus tard qu'on l'appellera Simon, et que Josette Sarradet l'invitera à Aspet en 2018


remise de médailles

l'ambassade nous a préparé un maroquin avec un cahier de notes dedans

J'ai pu me procurer le poème qu'on récité les Collégiens. Ils l'ont composé en groupes, sans l'intervention de quiconque :

"Pour les Américains en France
Et les Français aux USA
Pour la fraternité franco-américaine de 1932
Ça fait tellement longtemps mais c’est toujours d’actualité

USA and France are friends forever
We love staying and spending time together
One ocean is not enough to separate us
In brotherhood we trust

Du Vermont jusqu’en Californie
Du Comminges jusqu’à Paris
Voyez la beauté de ces deux Pays
Qui sont pour toujours amis.

There are mountains in America
There are mountains in France
There are mountains across the world
Big and small

If you travel around the world
Then you will see them
Towering high above the clouds
Big and small

These mountains can’t separate us
An international friendship binds us
Together we stand
Big and small

Malgré la distance
Du lieu de naissance,
Malgré nos différences,
Nous sommes tous unis.

Entre nous règne une entente
Que rien ne pourra altérer
Nous sommes à jamais soudés
Par les liens du passé.

Life is short
Ne perd pas ton temps
We don’t have the time
De courir après nos rêves
The faster you run, the faster you go
Dépasse tes rêves, plus loin tu iras
Run to the skies and beyond
Même le ciel ne sera pas ta limite".

Il y a 85 ans, Romuald Joubé et Mademoiselle Silvain Blerville de l'Odéon avaient déclamé "le Retour"

on a préféré nos collégiens :

Ils sont formidables nos collégiens !