Comme je vous le disais plut tôt, il est juste à côté du Musée des antiquités. A vrai dire, l’étage passe sur la partie antiquités, et on accède d’un étage à l’autre par un escalier à vis. Condamné, par principe de précaution, dès fois qu’un rare visiteur se casserait la figure, tout ici est fait pour éviter le dérangement : on n’ouvre que l’après-midi. On monte les tarifs. Et on interdit la photo, flash ou pas flash, circulez y a rien à voir !
Il faut dire que le Conservateur (son métier est de conserver, pas autre chose) est traumatisé : voilà qu’un visiteur indélicat (l’indélicatesse sommeille dans chaque visiteur) a cassé une vitre pour faucher une corne de rhinocéros, et la piler pour en faire des remèdes destinés à concurrencer le viagra ! Alors, les gardiens et gardiennes sont sommés d’escorter l’étranger, au cas où il faucherait autre chose (la corne de rhino n’a pas été remplacée) pour poursuivre ses pratiques illicites.
| hommage aux fondateurs ! |
| des canards...de Rouen ! |
Nostalgie, nostalgie, devant les squelettes. Les oiseaux empaillés. Les minéraux et autres fossiles. Je me fais un devoir de chercher les baleines : il y en a en effet, voici les photos pour l’anniversaire d’Emmanuel ! Tel le voleur de rhino, j’aurais bien emporté les mâchoires, elles sont trop grosses pour passer par la porte !
Il faut que je les trouve : les ammonites. J’ignore pourquoi, quand on passe au latin, il faut absolument introduire un H quelque part, ça fait plus authentique ! On dit acanthoceras rothomagense, l’infinitif de rothomagus, Rouen. L’ammonite de Rouen. Que l’on trouvait dans le calcaire de la côte Sainte-Catherine, devant l’école Leroy-Petit. Il y en a de belles, les voici.
Avec la vidéo, et mieux encore le 3D, il est certain que l’on connaît mieux les dinosaures aujourd’hui que dans les années 50. Aussi, les fossiles paraissent-ils un peu surannés. Il y a quand-même un bébé Ichtyosaure, sympa quand on songe que plus grand, il ferait un beau monstre du Loch Ness.
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