mercredi 27 novembre 2013

Autobus 1927 (première partie)



C’est Noël avant l’heure !

Comme me l’a écrit Jean-Luc sur une feuille quadrillée 5x5 : « Bonne réception » ! Merci Jean-Luc pour le superbe paquet superbement scotché ! Avec dedans les pièces emballées chacune dans leur chaussette (de Noël) protégeant le laiton brillant comme de l’or. Et la tôle luisante (avant qu’elle soit oxydée par l’air humide vous devinez si je l’ai soigneusement emballée dans un plastique étanche à l’air).





Je vous l’avais promis : http://babone5go2.blogspot.fr/2013/05/un-petit-bus-1927.html. C’était il y a six mois ! Mais vous méfiant de tout le monde (dont les politiques), vous ne m’avez pas cru !




un artisan a bien voulu refabriquer un lot de pneus caoutchouc : j'en ai acheté dix !

Je m’étais pourtant dit : je vais commencer par le châssis, pour obtenir quelque chose de roulant ; de suspendu ; et de radio-commandé, faisant penser aux anciens châssis-jouets de C6. Et quand cette première étape sera accomplie, je disposerai in situ du dessous, permettant de mesurer précisément les cotes, pour créer la carrosserie. Je le reconnais, j’ai du mal avec les plans théoriques, je préfère dessiner, et passer de suite à l’action.
 


J’ai donc demandé à Jean-Luc, comme la dernière fois, de me construire l’avant, l’avant coupé jusqu’à l’arrière du siège du conducteur. Nous procédons comme chez Airbus, en fabriquant chacun nos pièces spéciales, puis je les assemble dans mon atelier perso. Voilà qui est fait. Dessous, je vais glisser deux longerons (je viens de les commander chez Octant). Ces deux longerons vont être contreventés par trois profilés fraisés en H dans lesquels va s’enfiler une tige filetée de 4mm. Une fois serrés, cette armature va constituer un rectangle (j’espère parfait).


Je n’aurai plus qu’à fixer dessous le pont arrière suspendu. A le coiffer de deux garde-boues attachés aux longerons. Sur la photo vous avez remarqué le carré de 120mm : c'est pour découper le rond du camembert habituel. Me manquent toujours les jantes arrières jumelées, en attendant je mettrai les roues habituelles voilà pourquoi il y en a quatre. 
 


Et quand j’aurai fait cela, (tel l’Eternel à la fin du premier jour), je pourrai souffler, et confirmer l’allure de la caisse ultérieure. Bois et métal il faut que je trouve la conception idoine !

Ce sera le deuxième jour ! Nous serons vraisemblablement en 2014.

J’ouvre donc un feuilleton à épisodes multiples dont voici le premier numéro, sachant que je me donne toute l’année prochaine pour fignoler l’objet.



Ca n’a jamais été fait… !

encore un prochain made in France !

Je fais de mon mieux pour faire plaisir au Ministre-qui-redresse-(avec quel brio)- l'économie- productive...

...non ?
un tel châssis n'a jamais été construit au 1/7° : il est temps de combler cette lacune !