mercredi 21 mai 2025

Eugenio de Blaas, un Autrichien à Venise en 1900

Vanity... vanité...ou narcissisme ?


Vous avez compris que j'étais chamboulé par la mutation physiologique de nos jeunes femmes d'aujourd'hui, elles-même sans doute cherchant leur voie physique dans notre société de rézosociaux, où à la fois les femmes doivent se protéger des mecs prédateurs en cachant leur féminité. Et en même temps la mettre en avant cette féminité, en exhibant le plus qu'il soit pssible les appâts qui fondent leur sensualité, destinés à séduire les médias et devenir ainsi un top-model, une star, adulée par l'attraction qu'elle exerce sur le public, notamment les footballeurs, tout en restant chaste et protégée des harcèlements des machos ayant perdu toute retenue, depuis que l'on ne leur apprend plus à respecter les femmes.

Je reconnais que je suis totalement rétro, ayant trouvé mes références chez les artistes des années 1900, à une époque où les filles étaient habillées. Ne couchaient pas avant le mariage. Il existait une période nommée "les fiançailles", où l'on apprenait à tout le monde que l'on allait se marier plus tard, si les fiançailles qui duraient largement un an démontraient que l'on pourrait après s'unir pour la vie.

Pire, il existait peu d'occasion de voir son conjoint nu, pas encore de piscines publiques. Pas de plages où l'on pouvait se déshabiller pour se montrer topless, peu d'occasions donc de tester la marchandise, avant, évitant ainsi de graves déconvenues arrivée la nuit des noces. Seuls les peintres avaient la facilité de chercher des modèles, de les payer chichement, de les faire déshabiller, voire de profiter de la situation, et de montrer ainsi Vénus dans le plus simple appareil, pouvant ainsi mettre à nu la beauté féminine.

Aujourd'hui, il suffit de regarder l'Eurovision pour voir les filles largement déshabillées, vêtements déchirés et percés, et de perdre aini tout mystère sur ce qui ne se voit pas mais permet de rêver, trop en montrer pouvant être contre-productif

Je vais vous montrer les Vénitiennes et Vénitiens en 1900. Leurs canons restent ceux de l'anatomie classique. L’anatomie macroscopique est l’étude des organes du corps visibles à l’œil nu lors d’une inspection visuelle et lorsque le corps est ouvert pour un examen (dissection). Léonard de Vinci, et MIchel Ange connaisssaient parfaitement l'anatomie. Je vais vous montrer comment un instantané, celui d'une peinture, peut aussi suggérer la physiologie des corps, la manière dont ils fonctionnent. Mieux, le tableau le flirt montre comment se comportait un séducteur devant une fille, d'ailleurs je vous le montre de suite :


le peintre ? Eugène De Blaas

Eugène de Blaas, également connu sous le nom d'Eugène von Blaas ou Eugenio Blaas (24 juillet 1843 - 10 février 1932), était un peintre italien de l'école connue sous le nom de classicisme académique.

voilà : je reste un classique académique

Il est né à Albano, près de Rome, de parents autrichiens. Son père Karl, également peintre, fut son professeur. La famille s'installa à Venise lorsque Karl devint professeur à l'Académie de Venise. Il peignit souvent des scènes vénitiennes, mais aussi des portraits et des tableaux religieux.

des nobles au balcon

de là vient l'expression : "montrer son balcon"

mais une vénitienne au travail


en Anglais on  dit "la flirtation"

pas d'amour sans envie

la flirtation se fait au puits, lui où se rassemblent les filles, l'eau courante n'étant pas inventée

Parmi ses œuvres figurent La forma nuziale in sacrestia ; La tombola in Campielo a Venezia ; Una scena di burattini in un educanciatu ; et La Ninetta. Le critique d'art Luigi Chirtani, lorsque le tableau fut exposé à la Mostra Nazionale di Venezia, le décrivit ainsi : « Belle, flatteuse, jolie, caressée, nettoyée, cirée, blanchisseuse dans un tableau de M. Blaas, le portraitiste favori des grands aristocrates vénitiens, vêtue de satins de gala, de bijoux étincelants, de coiffures de riches. »

Ses images colorées et plutôt théâtrales de la société vénitienne, par exemple Sur le balcon (1877 ; collection privée), étaient très différentes des pastels délicats et des gravures des cours, des balcons et des canaux de la Venise moderne.


les femmes sont coiffées, le chignon au centre de la tête donne une allure classique
elles sont bien habillées, laissant leurs bras nus
le visage mis ainsi en valeur



nous avons beaucoup progressé : les poulets sont vendus aujourd'hui déplumés
précuits, le label rouge garantissant leur nourriture au blé, même certains courent en plein air


la machine à laver individuelle a ruiné les rencontres dans la rue où l'on lavait son linge sale en public

à Venise, tout le monde se côtoie dans la rue

Les peintures d'Eugène de Blaas ont été exposées à la Royal Academy, à la Fine Art Society, à la New Gallery et à la Arthur Tooth and Sons Gallery à Londres, ainsi qu'à la Walker Art Gallery à Liverpool.





ce sont des grenades






Venise était une étape incontournable du Grand Tour depuis le début du XVIIIe siècle. Les visiteurs précédents étaient repartis avec des vues et des portraits, et le visiteur de la fin du XIXe siècle en voulait davantage.

Le visiteur vénitien aisé recherchait une approche humaine, une immersion dans la vie au bord des canaux et des campos de la ville. C'est pourquoi une école d'artistes s'est développée pour répondre à ce besoin. Des artistes italiens, dont Antonio Ermolao Paolettii (1834-1912) et Antonio Rotta (1828-1903), Sir Samuel Luke Fildes, RA (1843-1927) et William Logsdail (1859-1944) d'Angleterre, mais surtout Eugène de Blaas, ont représenté la vie des pêcheurs, des gondoliers et, plus particulièrement, des célèbres beautés vénitiennes. Ces dames souriantes, bavardes et coquettes se détachent souvent sur les pierres pâles et impressionnistes des remparts de la ville. Une beauté particulière, Paola Prina, épousa de Blaas en 1870 et est souvent représentée dans ses œuvres. Les titres de ses tableaux, « La Lettre d'amour », « Le Baiser volé », « Le Prétendant », sa technique soignée, la représentation de dentelles brodées, ses cheveux auburn et son regard coquet, ont assuré à ses toiles un attrait universel. 

Entre 1875 et 1891, von Blaas exposa douze œuvres à la Royal Academy de Londres. En 1885, le marchand d'art londonien Arthur Tooth and Son le représenta brièvement avant qu'il ne passe chez son rival T. MacLean en 1886.

Les œuvres d'Eugène von Blaas se trouvent dans de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde, notamment dans des institutions de Melbourne, Sydney, Vienne, Leicester, Nottingham, Sheffield et la Art Gallery of New South Wales.


j'ai trouvé une beauté vénitienne dans l'eau, entrant avec précaution, 

en tenue d'Eve, montrant sa silhouette

c'est ce que l'on nommait à l'époque une beauté classique

pas de lèvres botoxées ; pas de lordose marquée. Pas de Huit exagéré

La beauté des œuvres de De Blaas, pour moi, réside dans la documentation. Si nous avons très peu de photos de cette époque, en noir et blanc et de très basse qualité, ses œuvres nous montrent les couleurs et les vêtements de cette époque en haute définition, pour ainsi dire. C'est vraiment comme si nous pouvions entrer dans une cour à Venise à la fin des années 1900, être avec ces femmes qui discutent pendant qu'elles travaillent, et plonger dans une réalité si lointaine. Et patience si pour faire cela, nous devons mettre de côté la profondeur et l'éclat de lumière dévastateur qu'une véritable œuvre d'art devrait toujours provoquer.

De Blaas nous offre une vision maniériste, polie et patinée de son époque, un peu comme certains magazines l'ont fait dans les années 1980 et - pourquoi pas - comment font les médias sociaux aujourd'hui.

En d'autres termes, ses toiles dégagent un charme difficile à résister, même si ce n'est pas exactement celui de l'art réel, mais plutôt celui qui naîtrait en regardant d'un trou de serrure qui nous permet de jeter un coup d'œil à une autre


amazon vend le livre


mais j'ai peur qu'il soit en Anglais ! 
vous avez noté comment amazon s'implante en France partout
dans des sites de stockage géants
nous sommes le pays parfait pour les marchands :
notre croissance se fait par la consommation à crédit...
notre Président fait de l'évènementiel à Versailles et dit qu'il faut Chooser  la France
les Chefs d'Entreprise du monde viennent déjeuner gratis
mais ils se gardent de recruter beaucoup de personnel français :
les charges sont bien trop chères ! 

après le Pays des musées, on devient le DataCenter
du monde