mercredi 18 février 2015

Petites bouffes

pour soutenir le moral

des ceusses de la France d’en bas
une simple tranche de pâté le matin vous met en forme
toute la journée

Quelques plans tout simples pour renforcer l’énergie, même si le froid diminue : l’art de la cuisine reste entier, même s’il est précédé par l’art de faire les courses. Il faut dire qu’un mec reste un chasseur-cueilleur, même si la chasse s’exerce dans les super-marchés. Vous avez compris ma recherche permanente du truc rare, et il peut très bien n’être pas cher du tout, notamment quand personne n’en achète : tel est le cas des os à moëlle : de temps en temps le boucher de ma supérette en découpe des tonnes, il suffit de tomber dessus : tenez j’en trouve deux d’un coup (ça suffit). Attendez, c’est pas cher du tout : 98 centimes les deux ! Comme c’est un peu écoeurant (à forte dose), vous n’allez pas en manger des tonnes : il suffit de faire griller du pain . 















Le gros sel que vous avez acheté pour vous protéger du verglas, vous en détournez un peu pour le mettre sur la moëlle elle-même tartinée sur la tartine grillée. Une merveille : je me souviens boulevard du Montparnasse avoir fréquenté un restaurant qui en servait à l’entrée, ça n’existe plus aujourd’hui sauf dans des coins comme ici.

je sais, il y en a 7










Un rituel : les tomates farcies ; sauf qu’il faut soigner la farce, Monsieur Barès en fabrique une tout à fait convenable (sans gras). Il faut rajouter de l’échalote, pour donner le croquant et quand il fait froid (tout le temps), c’est un régal. On s’en mange deux chacun, mais l’astuce c’est d’en avoir une (chacun) en rab’, il en faut donc six à deux.


On nous parle des parties fines de DSK, ça donne envie de plats raffinés ? Pas difficile : on ne lésine plus sur la qualité des œufs, on prend des gros, des bio, des label-rouge, et je vérifie la date de ponte, en m’assurant que les poules ont pondu il y a peu (gros boulot de vérifier les étiquettes). Des œufs brouillés, rien de meilleur. A défaut de truffes, ou de caviar des Pyrénées (le meilleur), des œufs de saumon, voire de truite, feront l’affaire. Avec une vodka glacée (toujours en avoir au congé) ça passe super bien.


Prenez des côtes d’agneau : rien de plus banal…sauf… si dans le rayon abats, le boucher vous offre des rognons. L’un de va pas sans l’autre : un cube d’agneau (avec un petit cube de gras). Alterné avec un cube de rognon. Toujours le sel du dégel. On peut griller le pain. La sauce est un peu lourde, mais c’est tellement naturel… !

avec ça, vous avez l'adresse !






















On a retrouvé récemment Francis et Agnès A. Francis est éleveur, naisseur, producteur, transformateur d’escargots, il a créé un laboratoire à la pointe des normes européennes, un coût faramineux qui lui crée un préjudice financier réel (mais il a du subir les fourches caudines des services vétérinaires qui ont imposé HACCP ; principe de précaution et tout et tout comme ils savent faire quand ils veulent embêter un producteur…bref…).

C’était pour l’anniversaire d’E. Il a apporté des escargots de son élevage, dans un feuilleté grillé en forme d’escargot qui se met direct dans la bouche, super extra quand le beurre-persillé coule au fond de la gorge… On doit se retrouver ce printemps, car Francis va sur les manifestations péri-toulousaines pour promouvoir ses escargots. Comme il est très inventif, il vend aussi des frites (maison) sur ces mêmes marchés, la foule est parait-il transportée, je le crois volontiers. On a hâte de déguster in situ !


C’était un bel anniversaire… 

… au beurre d’escargots !