samedi 31 mai 2014

Jazz in comminges


Merci les sponsors, merci ma Banque (j’écris avec un B majuscule) de nous avoir invités vendredi soir 30 mai pour cette superbe représentation : deux fois deux heures de musique et de spectacle. Un entracte ! un carré VIP : des petits fours ; de petites crêpes au Nutella ; du jus d’orange (pour les régimes). Du champagne (pour ceux qui ne le sont pas…encore !). Le festival JAZZ en COMMINGES a trouvé sa place dans le monde du jazz : du piano (Yamaha). Du trombone (parfois bouché, un exercice de virtuose). Des contrebasses qui jouent la panthère rose ! c’est superbe !

Et puis…on se sent dans la communauté du Monde : on parle anglais…que dis-je : américain ! Même le Consulat des Etats-Unis de Toulouse est avec nous !

Cette réussite s’est construite au fil des ans avec une exigence dans le choix de la programmation, les temps forts que l’on peut trouver dans le festival Off, les stages, masterclass, expositions, visites, conférences, projections de films, en un mot tout ce qui intéresse un public amateur de jazz, de tourisme et de découvertes. Nous avons été ici formés par Guy Lafitte et nous avons une pensée pour lui.





En première partie nous découvrons Wycliffe Gordon et son quartet : lui joue merveilleusement du trombone, et quand il en bouche (artistiquement) l’évent avec une ventouse de WC (pardon, mais c’est vrai), les miaulements et oua oua de l’instrument répondent à sa voix, c’est superbe ! Au piano : Eric Reed ; Contre-basse : Darryl Hall ; et batterie : Mario Gonzi. Il chante aussi, et nous fait dire : « doa..doa… »  ce qui explique la photo où il tend l’oreille devant une salle qui ne s’exprime pas aussi fort que lui !























Après l’entracte, il est vingt trois heures, on entendra Monty Alexander pendant encore deux heures. Cette fois, il a deux batteries ! Une guitare électrique maniée par Andy Bassford qu’on aurait aimé entendre davantage, avec ses mélodies hawaïennes. Hassan Shakur à la basse. Quand le reggae est bien, établi, les spectateurs se lèvent de leur siège et dansent dans les allées. Quel rythme, et quel spectacle !





































Je teste mon Lumix : il est extraordinaire : le flash est interdit, mais n’aurait pas d’effet. Il utilise une technique spéciale de capture de la lumière : il ne faut pas bouger l’appareil (pas facile) et il prend une série de photos qu’il synthétise : et en triant les floues (le sujet bouge pendant qu’il réfléchit), on récupère quelques bonnes vues pourtant prises au téléobjectif.

On s’est bien amusé

et même une amie de Toulouse nous accompagnait :

c’est tout dire !



PS : comme pour l’orgue l’autre fois, votre frustration doit être de lire sans entendre : vous aurez quelques aperçus sur les sites :