vendredi 23 mai 2014

Carrosserie


Petit travail de carrossier

J’y pensais depuis longtemps : imiter le travail de carrosserie d’origine, en plaquant du métal fin sur une ossature bois. Quand je dis « plaquer » c’est un peu plus compliqué et Christian Gouel m’avait incité à m’y mettre, lors de ma visite de janvier, me disant que lui utilisait des vis de 0,7mm pour attacher ses plaques. http://babone5go2.blogspot.fr/2014/04/talbo-lago-1928-de-gouel.html

 L’ossature bois de ma carrosserie supposait que la partie supérieure soit soigneusement attachée. Moi ce que je sais faire, c’est du « collé-cloué » : avec une épaisseur de 5mm, une vis de 1,3mm ordinaire rentre dedans, avec un pré-trou du même diamètre : voilà assemblées les traverses verticales et horizontales formant la future partie vitrée.


Tout cela est très bien quand il s’agit de parties rectilignes. Mais les arrondis arrière ?

C’est le moment de passer à l’acte !

J’ai fini par réaliser que le plus efficace était de créer un quart de cylindre intérieur, collé à la colle à bois sur les parties verticales de part et d’autre.

Une fois bien attaché, je disposais d’un point d’appui pour la partie externe, en intercalant une âme de bois de l’épaisseur de mes parois, soit 5mm. Effectivement, si l’on veut qu’en partie basse notre quart de cylindre s’appuie parfaitement sur la partie inférieure, les vis de 0,7mm sont parfaites, d’autant qu’elles sont suffisamment solides pour l’effort au cisaillement. Je me souviens de mes cours d’Ingénieur !


Encore faut-il percer à l’avance un trou de 0,7mm dans la partie alu. Puis, la plaque en place tenue (fermement) par une main, percer le bois du même diamètre en tenant la perceuse de l’autre main (ça chauffe la mèche qu’on n’a pas intérêt à casser !). Puis il faut introduire la vis : pas facile, elle refuse de se positionner devant le trou pourtant creusé à sa dimension, en rentrant dans l’index ! Introduire un tournevis dans la tête crantée encore moins facile. Tourner on y arrive, mais en butée, on casse à coup sûr un des pans de la tête de vis !

Sur les photos on ne voit rien puisque c’est tout petit. Je puis vous dire qu’en réalité c’est pareil : on n’y voit rien !
 
premier temps : collage de la paroi intérieure
Il suffit de laisser sécher suffisamment longtemps pour que ça tienne tout seul, et voici le résultat. In fine, un coup de ponçage va (j’espère) faire disparaitre les superpositions, et la peinture cachera les raccords…


second temps : la tôle extérieure, les 3 vis 0,7mm en partie inférieure
les montants verticaux sont chanfreinés pour laisser passer le plexi !


tout ça…si je ne me suis pas trompé ...!


vous voyez si c’est difficile le bricolage : à la SNCF,

on ne fait tellement pas attention à la largeur des trains

(cela fait au moins 150 ans que l’on en construit, pour entrer entre les mêmes quais)

que faute de pouvoir reconstruire les trains trop larges…


…on doit raboter les quais !