vendredi 9 mai 2014

El cazurro 2

Une adresse pareille, on y retourne ! Il ne fait pas très beau, on en a assez de faire de la voiture, on traine dans l’appartement en se disant qu’on retournera au restaurant. On nous explique sur place que le patron est arrivé du Léon il y a vingt ans. Au Léon, on a la tête dure d’où le nom : cazurro ! Des têtes de bois ! Un peu comme nos bretons à nous ! Arrivés à 14 heures trente, personne, de la bonne musique, la vue habituelle à couper le souffle, mais les habitués n’arriveront qu’au second service, vers 15 heures trente ! Du coup, on passe du temps à admirer les vagues sur les barrières de schistes. A descendre à la plage. A herboriser. A re-boire le blanc de la dernière fois.  Avaler des olives vertes. A feuilleter des revues.







































































Arrivent les frites salées, on a choisi un rodaballo : un turbot, pour trois. On avait le choix entre un lubina et un jargo, on a pris le turbot. A la plancha. La chair est tendre. La peau grillée croustillante. Il y a de ci-delà des amandes ; un zeste d’ail. De l’huile. Je vous assure : une merveille !



















On termine avec les glaces chocolat-vanille de la dernière fois. Dans une vie, on ne mange du poisson comme cela que très rarement : on se rappelle la Corse, je rêve d’aller sur les traces de Montalbano en Sicile, où les restaurants sur la mer ont la même allure. Mais ici on est vraiment gâtés !

Le séjour va se terminer

sur une note douce et salée


de vin blanc parfumé en fonds de bouche !