lundi 10 novembre 2025

Le Baleinier San Juan lancé à Pasaia : la Gloire des Basques !

 















aujourd'hui, seul le Grand canot représente l'Hermione encalminée dans sa cale
bien entendu, pas question de dériver quoi que ce soit des crédits disponibles pour Notre Dame
ni la TVA récupérée virée pour laisser béant le trou de la Sécu
encore moins vendre l'Hermione aux ....Américains ? aux 
Basques ?

l'Hermione à Pasaia

Vous avez compris que je détourne volontairement les yeux du spectacle effarant de l'Assemblée nationale, forcenée à détruire notre pays déjà malmené par l'Europe et autres Empires, pour rechercher et trouver, il y en a beaucoup, tous les pays qui conservent leur foi en l'avenir. La capacité d'inventer, de construire, et de conserver une harmonie sociale liée au maintien de valeurs communes, basées sur leur Histoire, des coutumes, des vêtements, des chants, un savoir-faire. Les pays maritimes conservent cette foi en la vie : la Bretagne ; les îles ; la Corse ; nos Pays d'Outre-mer....l'Espagne dont la Catalunya... et le Pays Basque ! 

J'ai une attraction particulière pour Pasaia d'où est parti Lafayette avec l'Hermione, tout en rappellant que Lafayette était poursuivi par la police française (déjà) et qu'il n'a pu partir sauver les Amériques qu'en partant d'un port étranger, donc libre, Pasaia au Pays Basque, pas si loin de Bayonne. Victor Hugo y est passé ensuite, et puis nous, avant le Covid !


Pendant que l'Hermione continue de pourrir tout doucement dans le bassin de radoub de Bayonne, et que les derniers résistants emmènent le canot voguer pendant les fêtes voisines pour tenter de faire vivre la frégate. Ou bien démontent le lion figure de proue, pour le faire voir dans les festivaux maritimes, les Espagnols, eux, poursuivent leur grand-oeuvre : la reconstitution d'un Baleinier du XVIè siècle, qui a l'allure des navires de Christophe Colomb : au lieu de Santa Maria, le nom a été vite re-trouvé : le San Juan. 



En 1563, le San Juan, construit dans les mêmes chantiers navals de la baie de Pasaia, en Guipúzcoa, hisse les voiles direction Terre-Neuve. Il est l’illustration des premiers cargos transatlantiques destinés à la pêche à la baleine, reflet également de l’hégémonie mondiale de l’industrie navale basque de l’époque. Deux ans plus tard, victime d’une violente tempête, le navire sombre dans les eaux glacées des côtes canadiennes. Ses marins sont sauvés par des équipages alentour. Le bateau, lui, restera endormi durant plus de quatre siècles. Jusqu’à ce qu’en 1978, une équipe d’archéologues canadiens localise son épave à Red Bay, à une dizaine de mètres de profondeur, il faut préciser les recherches de l’historienne Selma Huxley et les campagnes du Service d’archéologie subaquatique de Parcs Canada, dirigées par Robert Grenier. Un travail de fouille sans précédent débute alors. Les pièces de la structure du bateau sont retirées une à une, ainsi qu’une chaloupe baleinière découverte coincée sous la nef. L’épave se révèle en très bon état, le bois et même certaines cordes sont dans un état de conservation exceptionnel. L’inventaire et l’étude de milliers de pièces ont permis de définir précisément la forme de la coque et les techniques de construction du XVIe siècle, faisant du San Juan une référence internationale pour l’archéologie sous-marine. Albaola a entamé la construction de la réplique scientifique après avoir reçu le rapport détaillé réalisé par Parcs Canada.

A l’initiative d’un basque passionné par cette histoire, Xabi Agote est créé, après 30 ans d’études et de travail, une maquette du San Juan, et l’ensemble archéologique est alors désigné patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.



La fondation maritime basque Albaola, dont la principale activité réside dans la construction d’embarcations historiques, prend alors le relais de cette recherche, toujours sous l’impulsion de Xavi Agote et décide de redonner vie à ce navire emblématique. Cette association forme également des charpentiers de marine venus de tous les pays (il y a même des bretons !).


Ces baleiniers, ramenaient la graisse de baleine en Europe. Celle ci servait essentiellement de combustible, notamment pour les lampes. Elle était à l’intérieur des 1000 tonneaux qui lestait plusieurs étages de stockage. A l’inverse des marins qui étaient au dernier étage dans une promiscuité hygiénique et morale probablement très dure. Alors que leurs armateurs étaient réellement très riches et influants.

Les marins, une fois sur place, chassaient les baleines à la chaloupe, les ramenaient au bord ou elles étaient dépecées. Les campagnes duraient environ 9 mois.





La construction de la réplique du San Juan, sur la base de ses vestiges sous-marins, a débuté 2014, à l’endroit même où le baleinier avait été construit il y a 450 ans, dans la baie de Pasaia

Tous les jours, une dizaine de charpentiers mesurent, taillent, poncent et scient les pièces en bois qui constituent le navire de 28 mètres de longueur et 7,5 mètres de large pour un poid de 100 tonnes.

 Les outils ont évolué, mais les méthodes de fabrication restent les mêmes. Albaola souhaite fabriquer la réplique la plus fidèle possible, en utilisant les mêmes matériaux que ceux de l’époque: bois de hêtre pour la quille, bois de chêne pour le reste du bateau.

Le projet, d’un montant de plus de 3 millions d’euros, est financé en partie par la fondation en charge de « Donostia/Saint-Sébastien Capitale Européenne de la Culture 2016 ». Albaola a lancé par ailleurs, via un système de crowfunding, un appel aux entreprises et particuliers qui peuvent parrainer le navire en achetant une des pièces du bateau.


la chaloupe baleinière, inspiratrice des bateaux de course d'aujourd'hui


La mise à l’eau de la coque clôt la phase terrestre et elle marque le début de la phase de construction à flot, qui se déroulera entièrement dans la baie de Pasaia. Cette phase vise à rendre le navire navigable et à effectuer l’équipement complet du bateau sur l’eau : environ 4 km de cordages, 2 jeux de voiles (600 m² chacun), ancres forgées, chaloupes baleinières, chaudrons en cuivre, tonneaux et autres équipements, tous reproduits avec les matériaux et les techniques d’époque pour constituer un galion basque du XVIe siècle, réalisé avec la plus grande rigueur historique.



Un Saint chrétien, pour bien proclamer leurs racines chrétiennes, la volonté de privilégier l'amour, plutôt que la charia. Nos amis Basques se souviennent de la Reconquista, pendant que nous sommes (dixit Philippe de Villiers) le seul pays du monde (et de l'Histoire) à faire entrer, à nourrir, à soigner gratis, les envahisseurs-immigrés-ennemis jurés chassés autrefois à Poitiers, qui envahissent sur notre demande nos villes et nos campagnes. Mais attention, le constater vaut de nos jours une mise en examen, si je me faisais mettre en tôle au moment où Sarkozy est remis en liberté, ce serait dommage (pour moi).

il suffit souvent d'un passionné pour que tout se déclenche : Xabier Agote, l’homme qui a eu l’idée de se lancer dans ce pari fou.

Des milliers de personnes ont assisté ce vendredi 7 novembre à Pasaia aux premiers pas dans l’eau du bateau basque, reconstruit à l’identique au sein de la Faktoria Albaola. Un chantier de onze ans, pour une bouleversante résurrection patrimoniale.



tout Pasaia est là ! 




la coque sans ballast est très haute : on comprend pourquoi le Wasa s'est retourné à l'époque tellement le centre de gravité peut être trop haut. Pourtant, il est déjà rempli de cailloux, mais il manque les tonneaux pleins de graisse de baleine !




Le temps s’étire, nouant les gorges un peu plus, centimètre après centimètre. Il est 17 h 15, ce vendredi 7 novembre 2025, dans la baie de Pasaia. La coque nue du « San Juan » s’avance vers l’Océan à la vitesse d’un escargot frileux. Le silence des hommes accompagne cette première mise à l’eau. Seul le régulier et lancinant micro-fracas des vagues s’invite en bruit de fond. Difficile de faire instant plus solennel. Au bout de deux minutes trente d’apnée émotionnelle, un autochtone n’y tient plus et rompt bruyamment le mutisme ambiant : « Eskerrik asko Xabi ! ». Merci Xabi ! Les cœurs respirent et les mains claquent en rythme. Depuis le pont, Xabier Agote sourit, l’air pénétré. À quoi pense-t-il alors ? Peut-être au moment où son « bébé » n’était qu’une folle idée embryonnaire. C’était en 1985. Il y a quarante ans. A l'époque on construisait le San Juan en six mois !

La réussite tient dans l'opiniâtreté,

dans la poursuite continue de réaliser l'objectif initial dans le temps

c'est toujours ce qui a construit les nations

c'est quand elles décrochent que s'effondre l'Empire romain

c'est comme cela que l'Europe de Madame Van der Leyen s'effondre quand personne ne veut le voir

et que notre Président qui a décidé de -"lâcher le manche" préside à notre abaissement...

...avec  Bruno Lemaire, Professeur émérite d'éconimie, qui le lâche publiquement.

La revanche, pour les Résistants, va tenir dans le Local, dans Périphéria

une fois encore, se lèveront les Gueux, les Paysans, et les Marins

je m'honore d'en faire partie

sur Terre

et sur Mer

il m'est plus facile de me mettre au Basque qu'au Chinois

pas si difficile de se mettre à naviguer


on trouve même des meufs comme en avait trouvé Victor Hugo pour vous initier :

voici Mathilde

Mathilde n'a pas froid... (aux yeux) ! 

pour faire des sacs de noeuds, il suffit de tourner la manivelle

sur un navire à voile, tous ces sacs prennent un ordre impeccable
il faut un Patron, qui tienne le navire, en étant responsable :
quand finira-t-on par mettre des Marins à la tête des Nations ?

celui-là a des canons, mais c'est le même style ... la Grande Armada

PS : Pasaia avant !







quand San Sebastian recevait la Santa Maria. 


Elle est aujourd"hui dans un musée situé à Palos de la Frontera (Huelva). À l'intérieur, la Niña, la Pinta et la Santa María, construites en 1992 pour célébrer le Ve Centenaire de la découverte de l'Amérique.


il faut que la Région Aquitaine se remue un peu ...
... et rachète l'Hermione pour la remettre à l'eau...
... à Pasaia, c'est sa place ...

sinon, c'est Bayonne :

31 millions d'investissements en 2025, elle doit pouvoir en caser cinq ?
il suffit de relever la taxe d'habitation des résidences secondaires vides 
et la taxe foncière des maisons ...hors de prix !