samedi 27 septembre 2025

Le Mont Saint-Michel de la Cluse... sur la ligne des Monts St-Michel !




je suis furieux contre moi ! 

voilà des années que je cherche Saint-Michel l'Archange

que j'admire notre Mont Saint-Michel de Normandie

que je découvre le Saint-Michel Anglais, en face

et celui des Pouilles en Italie, côté Est

et je découvre deux sujets incroyables : 

1-il existe un Mont dans les Alpes italiennes, à 1400m d'altitude


2-ces monts ont été construits suivant des lignes

et ces lignes, les voici, mélangées avec des monuments mégalithiques :



oui, jusqu'au Moyen Orient !


Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept monastères, de l’Irlande jusqu’en Israël. Simple coïncidence ? Ces sanctuaires sont très éloignés les uns des autres, mais parfaitement alignés. La ligne sacrée de saint Michel Archange serait, selon la légende, le coup d’épée que le saint asséna sur le diable pour le renvoyer en enfer.

Quoi qu’il en soit, le parfait alignement de ces sanctuaires est surprenant : les trois sites les plus importants – le Mont-Saint-Michel en France, l’abbaye Saint-Michel–de-la-Cluse et le sanctuaire du Mont-Gargan en Italie – sont équidistants. Un avertissement du saint afin que les lois de Dieu soient toujours respectées et que les fidèles restent sur le droit chemin. Par ailleurs, cette ligne sacrée s’aligne parfaitement avec le soleil levant du solstice d’été.

et Delphes de notre ami Jean l'Evangéliste est dessus ! 
par contre, pas St Bertrand de Comminges, flute !

et cette ligne se nomme "Apollo-Athéna"


vous vous rendez compte du voyage que cela signifie : 

si je vivais cent ans et que je m'y mette, j'ai de quoi voyager des dizaines d'années ! ! 

pour le moment je découvre la Cluse, et tout ça grâce à TF1 !

merci TF1, critiqué de nous vider le cerveau pour vendre du Coca-Cola :

C-FO : merci TF1 :










Scalone dei Morti en italien, l'escalier des morts



dans ce monde de violence, gravement menacé par la VIème extinction

et par la guerre de dictateurs armés de bombes atomiques

nous sommes a priori dépositaires d'un patrimoine bi-millénaire

où nous ne sommes pas seuls : 

nos ancêtres priaient l'Archange Saint-Michel



j'imagine que de nos jours, la Ligue des Droits de l'Homme ferait un procès à Michel pour traitement inhumain :
je suppose qu'en Droit, le Diable est préjugé innocent ?


il abattait les forces du Mal

ça me fait chaud au coeur qu'il y ait tant de traces oubliées !

les moines d'avant, dont on se demande aujourd'hui à quoi ils servaient ...

... nous ont laissé des marques ...

...partout !




PS (1) : j'en avais trouvé quelques uns quand-même !





PS (2) : quelques notes d'Histoire : 

Le pardon d’une vie dissolue en échange de la construction d’une abbaye !

Voilà qu’à l’approche de l’an mil, alors que le monde allait basculer dans l’inconnu et que la peur de la fin du monde se faisait sentir de plus en plus inténsément, un seigneur venant d’Auvergne emprunta la via Francigena qui traversait la Vallée de Suse pour aller expier ses péchés liés à une vie dissolue, auprès du Pape à Rome. Celui-ci lui accorda le pardon en échange d’un exil de sept ans, ou de la construction d’une abbaye.

Sur le chemin du retour, Hugues de Montboissier, dit Ugone, repéra l’ermitage de Saint Jean Vincent et fut pris de piété. Il eut l’inspiration de construire à cet endroit précis l’abbaye.

Voici comment au début du nouveau millénaire, on dit en 1002 précisément, une abbaye allait voir le jour au sommet d’une montagne et allait traverser les siècles sous la protection du culte de Saint Michel, terrassant le dragon, symbole du mal.

Les modèles

Il restait cependant un détail. Il fallait décider à quoi ressemblerait cette abbaye. Quel modèle allait-on suivre. Deux grandes abbayes vouées au culte de Saint Michel existaient déjà sur le continent Européen. La première, aux confins sud-est, dans les Pouilles, dans la région du Gargano. La deuxième, aux confins nord-ouest en protection contre les dangers de la mer, en Normandie, l’actuel Mont-Saint-Michel, fut construite selon les mêmes plan. L’abbaye du Mont Pirchiniano, se trouvant pratiquement à mi chemin, à 1000 km de chacun des édifices, il fut décidé de les prendre en exemple et de les construire avec la même silhouette.

D’ailleurs, ces trois abbayes dédiées à Saint Michel forment une partie de la ligne énergétique, magique, qui sous les auspices de Saint Michel regroupe sept abbayes entre l’Irlande et la Palestine, en passant par l’Angleterre et la Grèce.

C’est ainsi qu’avec étonnement nous apercevons une silhouette très familière lorsque notre regard tombe sur la Sacra di San Michele, à la sortie de Turin, en direction de Suse, ou en venant de France à la sortie de la vallée.

L’histoire mouvementée de la Sacra di San Michele

Les premiers abbés, provenant d’Auvergne après la demande d’Ugone, donnèrent aux lieux une intense vie spirituelle, en suivant la règle de Saint Benoît. L’abbaye devint prospère et réussit à vite s’affranchir de l’évêché de Turin, en devant indépendante et en s’enrichissant de nombreux territoires et d’autres abbayes ou prieurés plus ou moins lointains. Le Prieuré de Chamonix faisait également partie des possessions de cette Abbaye.

Lorsqu’au XIVème siècle Amédée VI de Savoie, dit le Comte Vert, décida de confier la gestion de l’abbaye à un commanditaire, le déclin commença. La vie spirituelle faiblit. Les bénédictins partirent, et il fut même question de détruire la Sacra di san Michele en 1622. Heureusement, on préféra l’oublier. Et pendant deux siècles elle fut abandonnée.

Jusqu’à ce que en 1836, Charles Albert de Savoie décide de restaurer l’abbaye et de la confier à l’ordre Rosminien, en même temps que d’autres abbayes. C’est ainsi que les dépouilles de 24 membres de la famille royale de Savoie furent inhumées dans la Sacra di San Michele. Son fils, Victor Emmanuel II, roi d’Italie continua l’œuvre de son père. Massimo d’Azeglio, patriote et intellectuel servant la cause de l’unification de l’Italie appuya également cette rénovation, à proximité de la première capitale du Royaume d’Italie, Turin.

Pendant la deuxième guerre mondiale, le site dominant la vallée servit de nœud de transmission pour les communications optiques entre Turin et les forts de la Vallée de Suse. Les messages lumineux en provenance de Turin étaient renvoyés vers les régiments stationnés dans la vallée et dans les montagnes et assuraient ainsi la liaison entre l’Etat Major et les troupes de la Vallée.

l'escalier de 243 marches, construit à même le rocher

Le portail du sdiaque n’est pas seulement un élément décoratif, mais il revêt également une signification symbolique profonde. Les signes du Zodiaque, associés aux mois de l’année, aux cycles de la nature,  et aux constellations rappellent aux visiteurs le lien étroit entre l’univers cosmique et la vie spirituelle. Traverser ce portail, c’est entrer dans un espace sacré où le temps et l’éternité se rejoignent. C’est un point de passage où les visiteurs sont invités à laisser derrière eux les préoccupations terrestres pour entrer dans un espace de méditation, de prière et de contemplation.

L’abside est orientée vers le point exact où se lève le soleil le 29 septembre, 
jour de la Saint-Michel :

pensez-y lundi prochain : le monde a besoin de lui ! 



c'est le sculpteur Paul dë Doss-Moroder qui nous a légué sa statue monumentale, haute de cinq mètres. 

Depuis le 24 Septembre 2005 sur un éperon de roche entre le « Vieux Monastère » et le soubassement de l’église, est placé la statue de Saint Michel l'Archange créée par le sculpteur Paul dë Doss-Moroder artiste tyrolien, dont les œuvres les plus importantes se trouvent en Italie, en Allemagne et en Amérique. 



Il s'agit sans aucun doute d'une interprétation nouvelle et originale de l'Archange Michel, une œuvre de grandes proportions (hauteur 5,20 m plus 1,80 m d'ailes, poids 3400 Kg environ). La statue a remporté le concours national organisé par la Sacra pour la réalisation d'une sculpture inspirée de l'archange Michel.

L’artiste décrit ainsi son œuvre : « Saint Michel Archange fut l’Archange du Bien, qui vainquit le Mal : ma statue veut représenter surtout cela, dans notre monde infidèle à la Paix. L’œuvre se compose de deux parties : dans l'une, saint Michel Archange se tient sur le rocher vivant, celui sur lequel est érigée l’Abbaye, vainqueur du Bien pour la Paix et Porteur de la Parole de Dieu ; dans l'autre, les ailes de l'Ange du Mal, vaincu, s'enfoncent dans les ténèbres au pied du rocher saillant. L'Archange est aussi Gardien du Royaume de Dieu, qui s'ouvre symboliquement dans le mur derrière la sculpture ».

Dernier PS : il ne m'a pas fallu tellement de temps pour trouver cette statue, malheureusement vendue, on ne dit pas où l'antiquaire l'a trouvée, "au cul d'un camion" ?


oui j'ai adresse et téléphone, il se trouve à Paris 7°




cet autre Saint-Michel a été basculé en miettes au Portugal par un touriste Brésilien  se reculant pour prendre un selfie, il a fait tomber la statue bien mal positionnée par un Musée manquant d'argent pour la caler convenablement, les conservateurs de Musée sont tous pareils, ils manquent de monnaie pour caler les oeuvres, ne risquant pas de se baisser par terre pour poser des cales eux-mêmes, ils sont trop qualifiés pour cela !


rien ne confirme, effectivement, que l'un et l'autre iront en enfer ...

même si l'enfer est pavé ... de bonnes intentions !


la belle musique atténue (un peu) nos peines