lundi 24 février 2025

La coupole de la Société Générale à Paris

 

En Arles, j'étais client de la Société Générale. La Banque avait réuni quelques clients de prestige, pour créer un Club d'Investissement. Tous les mois nous nous réunissions dans les locaux bancaires, et le manager nous faisait plancher sur les cours de la Bourse, et avec une cotisation mensuelle, nous constitutions ensemble un compte commun, avec l'objectif que sa valeur croisse bien évidemment. J'y suis resté 9 ans. A la fin, nous avions réuni un joli pécule. Nous avons tout vendu, et tout partagé, recevant en prime un Louis d'or, certes petit, mais il valait Mille Francs, car l'Euro n'était pas de ce monde ! Déménageant d'Arles à Bastia, le Louis s'est perdu dans la folie du déménagement, et je ne l'ai plus jamais revu ! 





quand on voit ça du ciel, une coupole est dessous

Le Banquier nous expliquait les investissements de nos contemporains : ils ne mettent leurs sous que dans l'immobilier, achetant leur résidence principale. Puis une résidence secondaire, revendant l'une après plus-value pour acheter mieux susceptible de se vendre encore plus cher, créant l'inflation dans Paris, le top étant un appartement Hausmanien vue sur la Tour Eiffel, susceptible de valoir encore plus cher, pour être revendu à un Emir. Pareil dans les endroits cotés, la côte Basque succédant à la côte d'Azur. Une Banque faisait de même : en se constituant un patrimoine immobilier, elle avait alors un actif, aussi bien que l'or pur caché dans les sous-sols dans les Coffres. La Banque devait donc investir pour devenir plus riche, le Siège parisien devant montrer l'exemple. A Toulouse devenue la troisième Ville de France, j'ai vu le Crédit Agricole augmenter son Siège Social pour la même raison : faire un jour une plus-value sur son propre patrimoine.

Un jour de ma vie, j'ai ainsi pu entrer dans le coffre du siège parisien de la Société Générale, Boulevard Haussmann. La porte circulaire était IMPREssionNANTE ! 



une porte signée Fichet Paris

comme à Gaza, les souterrains cachent les coffres dans des tunnels, cachés sous Paris

Imaginez le coup de coeur quand vous entrez escorté par cette porte, et que doté du double de votre clé de coffre, l'autre portée sur un coussin rouge par un Employé habillé d'un smoking, un verre de champagne tendu par une jolie soubrette court-vêtue, vous allez l'ouvrir, ajouter un lingot au paquet déjà stocké, et admirer les quelques diamants que vous avez mis de coté après quelques plus-values homériques, en jouant à la Bourse. De nos jours, on ne peut plus prendre ce plaisir, ni admirer les bitcoins : c'est de l'argent virtuel ! Par contre, restent les bijoux et les pierres ! 

un Lalique au coq, ça va au coffre !


Là où j'ai toujours été mauvais, c'est de ne pas placer mon argent. Au lieu de fréquenter les sous-sols, je levais les yeux pour contempler la coupole !

Savoir faire de l'argent est réservé aux professionnels, qui n'ont rien à faire du vitrail

...qui n'a jamais vraiment rendu riche quiconque, ça se saurait !


vous avez repéré ? Les villes des blasons sont les trois habituelles P.L.M, s'ajoute Bordeaux à cause du vin
Toulouse et Airbus n'existent pas à l'époque, il faut voir la plus-value des appartements toulousains après notre départ !






en France, les Grands Hommes, les Grandes Femmes vont au Panthéon

à la Société Générale

les Grands Banquiers restent sous la Coupole

ils sont inhumés au dernier sous-sol, sous la salle des Coffres !


voici le Louis que j'aurai vu ; que j'aurai eu

mais jamais gardé !

543 Euros font 3500€ Francs, jolie plus-value pour mon Louis perdu qui en valait 1000 !

un vitrail coûte au minimum trois, 

facile quatre Louis !

j'attends le mien cette année !

---o---

Aurélien Froissart drague deux violonistes dans une Gare : 
une technique rigolote, super efficace... et musicale  : 


à un moment, vous allez voir : "eye contact"
les yeux se cherchent pour coordonner le rythme
le rythme d'une musique rapide
une coordination parfaite de parfaits inconnus
je retrouve ma "cognition distribuée"


on ne fait pas des années de piano pour rien !