mardi 16 juin 2015

Art...dégénéré ?

Que fait-on faire à l'art ?

Art contemporain ? art vulgaire ?

On connait ma sensibilité relative pour l’art contemporain : J’ai adoré Milevitch dans sa "composition suprématiste" : carré blanc sur fond blanc, en russe : Супрематическая композиция - Белое на белом (Белый квадрат) (oui j'ai oublié de vous dire que j'ai appris le russe pendant trois ans, c'était avant, j'ai quasiment tout oublié). C'est une huile sur toile peinte par Kasimir Malevitch en 1918. Appartenant au mouvement du suprématisme, elle consiste en un carré de couleur blanche, peint sur un fond d'un blanc légèrement différent. C'est comme Soulages, mais au lieu de noir, c'est blanc. Bon !

J'ai retrouvé pour vous une variante, peinte par une technicienne-de-surface-n'ayant-pas-trouvé-de boulot-à-sa-sortie-de-l'Ecole-des-Beaux-Arts-de-Toulouse, que je trouve extra :


Je n’étais pas insensible à la tentative (je vous laisse juge), de nous montrer des corps, appareillés dans des scènes de groupe, montrant que la machine humaine peut adopter des comportements d’insectes sociaux comme les fourmis, tout en retrouvant la nudité du Paradis terrestre portant refus de porter des vêtements fabriqués par des enfants en Chine, pour les grandes marques occidentales, que voilà :




Scoop ce matin : elle n’est pas que la compagne (tarifée) des plus grands footballeurs consommateurs de chair fraîche pendant les troisièmes mi-temps : elle est devenue « créatrice de mode » ! On pourrait donc penser qu’elle va se montrer en robe du soir ?



non !

Elle se prénomme Zahia, et Zahia Dehar (devenue star), pose pour la nouvelle campagne de PETA.
















« Tous les animaux sont faits des mêmes morceaux.  Ayez un cœur. Devenez végétarien. ». Tel est le message de la nouvelle campagne de l'association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), qui se bat pour la cause animale.  C'est la belle (enfin, dit la pub) créatrice de mode Zahia Dehar qui offre son corps et ses courbes pour cette noble cause, portant seulement des peintures corporelles imitant les schémas de boucherie. La photographie a été prise par le musicien et photographe Bryan Adams, végétarien convaincu depuis de longues années.


refusons ces étalages !


devenons (en effet) végétariens !