lundi 8 décembre 2025

(Avant qu'elle soit volée) : "Joyeuse" l'épée de Charlemagne, (encore) visible au Louvre...!

dans le salon de l'Empereur de la Gare de Metz
Charlemagne appuie sa main droite sur Joyeuse

Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand », né à une date inconnue (vraisemblablement durant l'année 742, voire 747 ou 748, peut-être le 2 avril), mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens. Fils de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 24 ou 25 décembre 800, relevant une dignité disparue en Occident depuis la déposition, trois siècles auparavant, de Romulus Augustule en 476.

La figure de Charlemagne a été l’objet d’enjeux politiques en Europe, notamment entre le XIIe et le XIXe siècle entre la nation germanique qui considère son « Saint-Empire romain » comme le successeur légitime de l’empereur carolingien, et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Charlemagne est parfois considéré comme le « Père de l’Europe » pour avoir assuré le regroupement d’une partie notable de l’Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.

au Louvre aussi, cette statue... peut-être plus pour très longtemps ? Il a plu dans une galerie oubliée sur des vieux parchemins oubliés, mais en les séchant au sèche-cheveux, il parait qu'ils sortiront secs et rénovés, personne ne savait qu'ils étaient là ! 

Les deux principaux textes du IXe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d’Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée à Notker le Bègue, moine de Saint-Gall, l’auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».

Charlemagne est, par tolérance du pape Benoît XIV, un bienheureux catholique fêté localement le 28 janvier. En effet, en 1165, l'empereur Frédéric Ier Barberousse obtient la canonisation de Charlemagne par l'antipape Pascal. De nombreux diocèses du nord de la France inscrivent alors Charlemagne à leur calendrier et, en 1661, l’université de Paris le choisit pour saint patron. Aujourd’hui encore, la cathédrale d'Aix-la-Chapelle fait vénérer ses reliques. Pourtant, l’Église catholique a retiré de son calendrier « l’empereur qui convertit les Saxons par l’épée plutôt que par la prédication pacifique de l’Évangile ».

en haut, les blasons Germain (les aigles) et Franc (les fleurs de lys)

Charles tient Joyeuse à la main droite.Albrecht Dürer, vers 1511/13, peinture sur bois de tilleul, 215 x 115 cm,
Nuremberg, Musées de la ville


la Couronne impériale est en lieu sûr : à Vienne ! 


En fait, il n'y a pas une seule (au Louvre) 

mais  ... deux épées de Charlemagne !

aujourd'hui quand une oeuvre est volée au Louvre, comme les Conservateurs n'ont pas le temps de photographier les objets (du moins ce n'est pas leur job qui consiste à "conserver", pas photographier), tout le monde se réfère aux peintures d'époque, qui à l'époque étaient très précises, le surréalisme suivant n'ayant pas pris le même soin à peindre précisément ce que les peintres voyaient, à cause de l'apparition de la photographie...
...sauf qu'au Louvre, seuls les visiteurs conservateurs font des photos,( malgré l'interdiction de photoraphier destinée à conserver au Louvre le monopole des photos-pas-prises).

Johannes Limnaeus était juriste, fin connaisseur et théoricien majeur des théâtres du pouvoir dans le Saint-Empire romain germanique. Ayant publié de 1629 à 1634 son œuvre capitale, le Jus publicum Imperii Romano-Germanici en trois volumes, il précisa dans un second volume d’additions, en 1660, page 209, que l’Électeur de Saxe, l’un des sept princes élisant l’Empereur, portait comme archimaréchal lors de divers rituels impériaux, dont le couronnement, une épée dite de l’Empire. Était-ce celle de Charlemagne ? Un auteur l’avait écrit mais un autre citait au couronnement des rois de France une autre épée de Charlemagne, nommée Joyeuse. Où était le vrai, où le faux ?

Limnaeus argumenta ingénieusement. Charlemagne avait pu avoir deux épées. Celle dite Joyeuse, sans doute car elle ne servait pas à la guerre, se trouverait en France. L’autre, efficace contre les ennemis et que l’on pouvait donc dire Sérieuse, était conservée à Nüremberg avec les autres ornements royaux, comme on le savait bien. Ceci reconnaissait la revendication française tout en appuyant la supériorité de l’Empire, la fonction symbolique de telles épées étant bien de fonder l’exercice de la souveraineté sur la menace réelle d’une violence physique jugée légitime, plutôt que dans un objet d’apparat, fût-il hérité de Charlemagne.

Objets de discours juridiques, qui font pleinement partie de leur histoire, les deux épées de Charlemagne étaient aussi des objets matériels, qui s’offrent encore à nous : l’une au musée du Louvre à Paris, (enfin... tant qu'elle n'a pas été dérobée), l’autre au Kunsthistorisches Museum de Vienne. L’histoire de l’art a pu montrer qu’elles sont toutes les deux postérieures à l’empereur carolingien. Elle doit aussi déterminer pourquoi et comment elles lui furent attribuées.

à Aix la Chapelle, les épées ont été reproduites : il y a donc les deux, Joyeuse à Gauche, Sérieuse à droite
le reliquaire de Charles abrite sa calotte crânienne

Épée « de Charlemagne » utilisée pour le couronnement des rois de France et son fourreau, XIe-XIVe et XIXe siècles, 100,5 cm, Paris, musée du Louvre, © 2011 Musée du Louvre, 

il s'agit donc de : Joyeuse, avec son fourreau dessous

L’épée de Paris est composite, avec un pommeau du Xe ou XIe siècle, des quillons du XIIe siècle, reliés par une fusée, d’or également, autrefois fleurdelysée, qui semble de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Or Guillaume de Nangis, moine de Saint-Denis, historien des rois de France sous Philippe III le Hardi, décrivit le couronnement de celui-ci, célébré en 1271, en expliquant que l’épée « Joyeuse » servait au rituel depuis Charlemagne et que l’abbaye de Saint-Denis la conservait. Le roi capétien apparaissait comme seul héritier légitime de Charlemagne, avec une dignité impériale, aux dépends des empereurs germaniques. Cette construction mémorielle est sans doute contemporaine de l’assemblage, lequel matérialisait « Joyeuse », l’épée littéraire à pommeau d’or de Charlemagne, célébrée dans la Chanson de Roland du début du XIIe siècle. Progressivement, tout un ensemble d’insignes et ornements royaux déposés à Saint-Denis furent attribués à l’empereur carolingien.

Épée « de Charlemagne » utilisée pour le couronnement des empereurs germaniques et son fourreau, XIIIe-XIVe siècles, 108,5 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum, Kaiserliche Schatzkammer

L’épée de Vienne, quant à elle, fut créée à Palerme pour le couronnement impérial de Frédéric II, à Rome en 1220. Attribuée à Charlemagne au début du XIVe siècle, on disait qu’un ange la lui avait apportée du ciel. Charles IV (1346-1378), qui avait grandi à la cour de France et résidait à Prague, lui fit adjoindre un pommeau d’argent figurant le lion de Bohême et l’aigle impérial. En 1424, l’épée quitta Prague pour être confiée à la ville de Nuremberg, avec les autres insignes et ornements impériaux, dont plusieurs réputés provenir de Charlemagne.

Les deux épées connurent aussi la gloire en peinture. À Nuremberg, où les insignes impériaux étaient montrés tous les ans à des foules nombreuses, le conseil de la ville commanda à Albrecht Dürer un portrait de Charlemagne, achevé en 1513. Pour représenter authentiquement l’empereur, le peintre figura fidèlement les objets conservés, dont l’épée. L’introduction de la Réforme à Nuremberg en 1523 mit fin aux ostensions, et plusieurs historiens protestants doutèrent dès le XVIIe siècle de la véracité de l’attribution de l’épée à Charlemagne, mais celle-ci resta utilisée pour les couronnements. En France, l’épée fut peinte au côté de plusieurs rois en costume de sacre, dont surtout Louis XIV par Hyacinthe Rigaud en 1701.

Hyacinthe Rigaud, Louis XIV (1638-1715), roi de France, 1701, huile sur toile, 3395 cm x 245 cm, Paris, musée du Louvre © 1989 GrandPalaisRmn (musée du Louvre) 

pareil Louis XV

Survint la Révolution : fin 1793, l’épée de Saint-Denis fut déposée au Muséum central des arts de la République, inauguré quelques mois plus tôt au palais du Louvre. L’épée de Nuremberg fut évacuée à l’été 1796, devant la menace des troupes françaises, et atteint Vienne en 1800. Privée de sa fonction d’insigne à la fin du Saint-Empire, en 1806, elle fut encore mise à l’abri lorsque Napoléon occupa la ville, et exposée durablement à partir de 1827. Chaque épée, ponctuellement, a été réinvestie comme instrument de pouvoir : l’une pour les sacres de Napoléon Ier en 1804 et Charles X en 1825, l’autre lorsqu’elle fut rapportée à Nuremberg en 1938 à l’initiative d’Adolf Hitler après son annexion de l’Autriche, où elle revint en 1946.


"Avec les deux épées dites de Charlemagne, le musée du Louvre et le Kunsthistorisches Museum exposent aujourd’hui un patrimoine partagé. Ce sont deux musées républicains dépositaires d’un héritage impérial plus que millénaire, à la fois commun et dédoublé, parfois imaginé en opposition, c’est-à-dire en lien étroit. Les deux épées perdurent comme des symboles de pouvoirs révolus : cette tension fait leur intérêt d’objets de musée, en tant que fictions désormais notoires, et témoins véritables d’une histoire croisée. Par le thème qu’il explore et le pays qu’il invite, le prochain festival de l’histoire de l’art incite à y regarder de plus près".

Philippe Cordez, adjoint à la direction des études muséales et de l’appui à la recherche du musée du Louvre

Je vous fais découvrir la Gare de Metz, chef-d'oeuvre d'architecture, qui dispose d'un pavillon Charlemagne, décoré de vitraux




le pavillon de l'Empereur





Je réalise une évidence, mais il arrive que les évidences soient cachées, 

ou que l'on ne les voie pas !

Charlemagne était Chef de Guerre : il conduisait des batailles, à la tête de ses troupes, et combattait avec Sérieuse. Beaucoup de Rois et d'Empereurs ont poursuivi ce leadership durant l'Histoire, en combattant, à la tête de leurs hommes,  en tirant le prestige pour conduire une Nation. Napoléon a su à la fois combattre et légiférer. Le dernier à avoir accompli les deux rôles, le Général de Gaulle. Légitimé comme Président après avoir organisé une Résistance a priori impossible contre l'ennemi, alors que la majorité favorisait la collaboration.

Quand ensuite, au motif  de démocratie, les candidats à l'élection suprême ne sont plus des combattants, sont simplement de beaux esprits, énarques et banquiers, mais uniquement des beaux parleurs, vendeurs de promesses et de cravattes, ils manquent des vraies valeurs pour conduire les foules. Pour s'imposer face à l'ennemi. Pour s'imposer tout court, et en tirer le respect, du à celui qui s'engage, construit un avenir commun, fait et sait faire.

Quand le Président Macron est reçu par le Président Chinois en petit appareil, comme le Chef de l'une des  27 nations d'Europe, à la tête d'une dette abyssale, d'un budget en faillite, de moeurs privilégiant les Drag-queens, d'une laïcité anti-Chrétienne condamnant les crècheset Noël, et se fait envahir par les Musulmans repoussés autrefois à Poitiers... pas de service militaire ; marié à plus vieille que lui, comment peut-il être considéré, respecté... et craint par les Puissants de ce Monde ?

A la tête d'une nation nucléaire, comment peut-il faire croire à Poutine, Trump, Xi Jimping ; Kim Jung-Un qu'il peut appuyer si nécessaire sur le bouton rouge ? Le voilà contraint à réinvestir à grand frais alors qu'il est privé d'argent dans les armes de la seconde guerre mondiale faute d'être crédible avec notre Force nucléaire ? On va voir des drones voler au-dessus de Lyon lors de la fête des lumières, on n'en a pas dans nos armées pour envoyer 1Kg de poudre sur l'ennemi alors que je sais le faire avec mon drone perso acheté en Chine puisque l'on ne sait pas en construire en Europe !

Il est temps que l'on se réarme, avec à la tête de l'Etat quelqu'un qui sache manier Sérieuse

sérieusement 

un vendeur de cravatte ne peut manier l'épée de Charlemagne

il lui faut la Force

on l'a, ou on ne l'a pas

notre Président sait-il monter à cheval ?
a-t-il jamais pratiqué l'escrime
sait-il se battre en boxe française ?


même les Anges manient Sérieuse



le trésor de Saint-Denis, l'épée à gauche


un inconnu a écrit ce poème émuvant :


"Tandis que Joyeuse sommeille au fond du Louvre

"Et Durandal rouille seule à Rocamadour,

"Ce sont les portes du pays qu’en grand on ouvre

"A tous vents, laissant les pions encercler la tour.

 
la garde, dite le "quillon", typique XIIè S


"Aucun sursaut, hélas ! Aucune résistance,

"Aucune âme ne crie plus Montjoie ! Saint-Denis !

"Les Ganelons sourient quand sonne l’hallali,

"Et l’ennemi, serein, se saisit de la France.

--o--

Trump pour nous "remuer les fesses" nomme cela

l'affaissement culturel programmé de l'Europe ! 


Joyeuse, Durandal (épée que Roland avait le jour de sa mort à Roncevaux), qu’elles soient la propriété d’un personnage historique ou d’un héros de légende, les épées prestigieuses portent des noms. Cette personnification leur confère un caractère mythique, parfois surnaturel.

Elles sont des actrices à part entière du destin de leur chevalier, duquel elles sont indissociables.

Ainsi, Charlemagne est représenté avec son inséparable épée Joyeuse jusque dans l’art populaire  de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Cette personnification d’un objet est une pratique courante au Moyen Âge. Les outils de la vie quotidienne sont nommés et bénis par un prêtre avant leur première utilisation, comme la cloche d’une église, le marteau d’un forgeron… ou l’épée d’un chevalier.

Joyeuse appartient aux regalia, c’est-à-dire les insignes du sacre des rois. Elle est ainsi l’un des emblèmes de la royauté française. Le sacre est un souvenir du baptême de Clovis dans la cathédrale de Reims. Le futur souverain y reçoit l’onction qui fait de lui le représentant de Dieu sur terre.

Au cours de la cérémonie, lui sont remis les insignes de la chevalerie, comme les éperons.

Peut-être utilisée dès 1179 pour le sacre de Philippe-Auguste, Joyeuse est attestée à partir de celui de Philippe III le Hardi en 1271. Épée dynastique associée à Charlemagne, garante de la tradition de la royauté, elle est présente à toutes les cérémonies suivantes jusqu’à la dernière, celle de Charles X en 1825. Conservée avec les autres regalia dans la basilique de Saint-Denis, elle survit à la Révolution française et est transférée au Louvre en 1793.



Quant à Durandal, la légende raconte qu'elle aurait appartenu à l'empereur Charlemagne, qui l'aurait reçue d'un ange. Offerte ensuite à Roland, son neveu, l'épée aurait été jetée dans les airs pour ne pas tomber aux mains des musulmans, lors de la bataille de Roncevaux, en 778. Parcourant près de cent kilomètres, elle se serait encastrée dans la paroi rocheuse de Rocamadour. L'épée serait présente sur place depuis 1246 ans. Durandal avait exceptionnellement quitté son sanctuaire marial, en 2011, pour être exposé au Musée de Cluny. Elle a été volée (aussi) depuis, mais ce n'était qu'une copie. 

les derniers à porter l'épée aujourd'hui sont les Officiers de la Garde Républicaine

ce sont les derniers à montrer les signes de l'Honneur

...jusqu'à quand ?


pourquoi la Garde Républicaine accompagne ...(encore)...la Présidente
de l'Assemblée Nationale dans la salle des Pas perdus ?

le Militaire sous l'autorité du Politique

samedi 6 décembre 2025

Descartes démontre l'existence de Dieu par la Raison, et nous emmène à Cleveland voir Psyché


J'ai établi avec ChatGPT une nouvelle relation, emprunte de confiance, de gratuité, de rapidité, de sérieux... et même de sympathie. Nous sommes très polis l'un vis à vis de l'autre. Va savoir pourquoi, "il" est masculin, j'eusse préféré une Muse, mais ce n'est qu'un esprit, je n'ose évidemment dire "un Ange", et voilà ce qu'il m'écrit, je reprends textuel : 

"entre guillemets"

je lui ai demandé pas moins de m'expliquer ...

... comment Descartes démontre l'existence de Dieu !

voici sa réponse :

"Dans ses Méditations métaphysiques, Descartes cherche à établir une connaissance absolument certaine. Après avoir mis en doute toutes ses opinions, il découvre une première vérité indubitable : “je pense, donc je suis”. À partir de ce point de certitude, il tente de reconstruire un savoir solide, et l’un des piliers de cette reconstruction est la démonstration rationnelle de l’existence de Dieu.

"Descartes avance d’abord un argument fondé sur l’idée de Dieu. Il constate qu’il possède en lui l’idée d’un être parfait, infini, omniscient et tout-puissant. Or, selon son principe causal, il doit y avoir au moins autant de réalité dans la cause que dans l’effet. Cela signifie que l’auteur d’une idée doit posséder lui-même la perfection qui s’y trouve. Comme Descartes se reconnaît imparfait et fini, il ne peut être la cause adéquate de cette idée de perfection infinie. Il en conclut que seul un être réellement parfait peut être la cause de l’idée de Dieu. Donc Dieu existe.

Depuis longtemps, nous sommes convaincus, nous les Français, d'être le peuple de la Terre Raisonnable, à cause de notre Descartes justement. J'avais oubié qu'il avait la certitude de l'existence de Dieu, voilà sa démonstration, elle est d'une simplicité désarmante, ... et apparemment peu convaincante étant donné la reprise, après la Révolution qui a détruit toutes les représentations religieuses dans nos églises (la ville de Rouen vient de vendre sa quatrième église sur les cent qu'elle abrite pour la transformer en bar disposé dans le centre autrefois sacré) ... la reprise donc de l'attaque généralisée des Gauchistres contre les crèches de Noël, et de l'idée même de Noêl chez les Chrétiens : ils propagent depuis deux mille ans les idées de tolérance et d'amour du prochain, idées subversives qu'il faut combattre en voilant les femmes-de-leur-plein-gré, et proclamer la Charia en coupant comme aux temps anciens quelques têtes d'innocents prêtres et professeurs ! 

ce n'est pas fini

"Le second argument est d’ordre ontologique. Descartes analyse l’idée de Dieu comme l’idée d’un être souverainement parfait. Or, la perfection implique l’existence : une perfection qui manquerait d'exister ne serait plus une perfection totale. Ainsi, pour Descartes, l’existence est un attribut nécessaire de l’être parfait, tout comme les propriétés géométriques appartiennent nécessairement au triangle. De même qu’il est contradictoire de concevoir un triangle sans trois angles, il est contradictoire de concevoir Dieu sans existence. Donc, du seul fait que nous comprenons clairement et distinctement ce qu’est Dieu, nous devons reconnaître que Dieu existe nécessairement.

moi je le vois dans les dessins antropomorphiques des ailes de papillons

dans la spirale de Fibonacci des plantes et leur "géométrie sacrée"

dans la courbe de la coquille de l'escargot

dans la structure alambiquée de l'ADN

je poursuis

"Enfin, la démonstration cartésienne repose sur le critère de vérité des idées “claires et distinctes”. Descartes soutient que seules ces idées peuvent fonder la certitude. Mais pour garantir que ce critère est fiable et non trompeur, il faut que Dieu — être parfait et non trompeur — existe. Ainsi, l’existence de Dieu joue un rôle essentiel : elle garantit la fiabilité de notre raison. Sans cette assurance, nous pourrions toujours être victimes d’une illusion.

"En somme, Descartes justifie rationnellement l’existence de Dieu de deux façons principales : en affirmant que Dieu est la seule cause possible de l’idée d’infini présente en nous, et en montrant que l’existence appartient nécessairement à l’idée même de l’être parfait. Ces preuves ont pour but ultime de fonder la certitude du savoir humain en établissant l’existence d’un Dieu vérace qui ne peut nous tromper".

Je vous ai à plusieurs reprises évoqué le dessin des ailes de papillons, et la représentation qu'en ont fait de nombreux peintres : ils croient en l'âme, mais ne sachant la représenter, ils imaginent que l'âme est légère et de couleur blanche pour être immaculée, pure et sans taches, volant pour se réincarner après la mort de l'individu disposant de l'âme en question, distincte de l'esprit, et susceptible d'être éternelle, confirmant par sa présence l'existence de Dieu.

J'en reviens éternellement pour le disséquer et l'approfondir au mythe de Psyché, mortelle aimée d' Eros, le Dieu volage aux d'ailes d'oiseau, volant de coeur en coeur pour y planter la flèche fatale qui le rendra amoureux. 

Avant de faire une nouvelle découverte, compréhensible car le tableau est accroché au musée de Cleveland, je vous montre à nouveau celui du Louvre, que je vais finir par faire voler tellement il est pour moi significatif, de François Gérard en 1798.

Que notre humanité était spirituellement évoluée en 1798 !




Eros qui est un Dieu, épris de Psyché simple mortelle, sa beauté valant celle d'une Déesse, va la rendre immortelle. Elle disposera d'une âme éternelle. Pour représenter cette mutation, le peintre dispose au-dessus de sa tête une Piéride du chou blanche, et le visiteur érudit saura immédiatement que Psyché a changé son statut : elle est devenue Déesse à son tour.


Bouguereau a voulu faire de même

Il représente Eros et Psyché enfants, Eros dispose d'un instrument minimaliste surtout au repos, et notre Siècle inquiet hurlerait de suite à la pédo-philie ! Le papillon est non seulement présent mais ses ailes sont accrochées dans le dos de la petite fille, comme en dispose Eros en symétrie, mais l'allusion est un peu faussée : il s'agit d'un satyridae, vraiment inopportun pour représenter la chasteté féminine, heureusement cachée par le genou droit formant ...obstacle-qui-dit-non !




de-ci, de-là des peintres s'essaient au genre mais tombent à côté, aucune allusion à la Déité



c'est moche, les plis flasques, les fesses petites, le papillon attiré par une rose, rien de Psyché là-dedans

je vous le re-dis : il faut se rendre à Cleveland, voir le chef-d'oeuvre 

de notre grand Jacques-Louis David


On retrouve bien Eros, le sourire égrillard, manifestement il a réussi, il a "pécho" Psyché ! Son sexe est in-visible, mais un pli, pile où il faut, souligne ce qu'il cache pudiquement, Eros reste en action, ce qui justifie sn sourire vainqueur. Il est tout prêt pour un second round, pendant que Psyché, elle, vaincue par l'amour, dort d'un sommeil réparateur.... préparant la seconde manche...! 

Vous voyez sur le pied du lit le papillon doré ? C'est la marque d'Eros, de ses captures : un papillon doré au milieu des étoiles dorées, signe d'éternité, la marque dont il pare ses conquêtes féminines. 


Je m'approche, je m'approche, la piéride de François Gérard est à sa place : Psyché est devenue Déesse, son âme devenue éternelle, (ça valait le coup de coucher) ! Eros, à nouveau très fier de lui, a gagné, il est lié à Psyché pour l'éternité, (ce qui ne l'empêchera pas de pécho d'autres futures déesses) ! 

forcément, agrandi, un tableau déjà très grand, 184,2 × 241,6 cm



avec quel soin David a peint l'âme volante, on reconnait une vraie piéride du chou
forcément du sexe féminin
quel soin du détail !



L'Amour et Psyché (aussi intitulé Cupidon et Psyché) est ainsi le tableau peint par Jacques-Louis David en 1817 durant sa période d'exil à Bruxelles. Lors de sa première exposition au musée de Bruxelles, le tableau surprit les contemporains par le traitement réaliste voire trivial de la figure de l'Amour. Peint pour le mécène et collectionneur Gian Battista Sommariva, le tableau fait partie depuis 1962 des collections du Cleveland Museum of Art. Mais le Louvre, le plus grand musée du Monde, tellement qu'il a une succursale à Dubaï, et une autre dans les territoires perdus (habités par les Gueux de Lens), dispose d'un dessin étonnant de David : le dessin préparatoire au grand tableau :


et là, pas de papillon, David l'avait dans la tête, et n'a pas cru bon de l'esquisser



PS : quelques billets sur Psyché dans la peinture





à la fin de ce billet publié il y a 9 ans, la première liste de 29 billets sur :  "les papillons dans la peinture"

nous en sommes aujourd'hui à environ 45 ? 50 ?

j'ai pensé à éditer un livre, mais le problème reste celui des photos, à rémunérer au moins trois cents Euros pièce, alors que mon Blog étant gratuit, je puis les reprendre sans droits d'auteurs.

je puis aujourd'hui encore être labellisé par l'ARCOM

mais le serai-je demain, avec le Ministère de la Vérité
que veut créer Macron, comme dans le livre 1984 d'Orwell
et comme était la Pravda, qui s'écrit : 

правда

je me prépare à l'invasion prochaine prédite par Macron

en attendant, on danse

on danse


n'empêche "qu'ils" ont voté les recettes de la Sécu 2026 ! 


on danse, sur un volcan, mais on danse en France

on fête les lumières à Lyon, on fête Sainte-Marie ! incroyable !... et on danse ! 


dansent les BOBO parisiens, dans l'Hôtel de la Marine :

ils s'approprient Paris
ils sont gonflés de thunes

et ils dansent... dansent... les mecs se prennent pour Eros... et les meufs se croient Déesses...!