vendredi 20 juin 2025

La verrière (si difficile à voir) du centre culturel Bellegarde

il en passe du monde dans cet endroit

chacun est équipé d'un smartphone, permettant de prendre des photos

personne ne remarque la verrière ! 

il y a une grande pergola à gauche pour protéger l'entrée de la pluie, la verrière a été accolée à l'époque sur la façade à droite

les oiseaux n'ont pas d'appareils photo







du côté droit du couloir d'entrée, une grande tenture

de l'autre, l'accès à la grande salle par une porte-vitrail



la cheminée n'a pas bougé

qui dit "centre Culturel" dit Art. Qui dit Art dit Art de Gauche, des peintures abstraites, des jeux ludiques pour enfants du quartier à encadrer et diriger par des jeux culturels dans une démarche sociale

au bout de l'autre côté, on devine le vitrail de la verrière

dehors, j'ai trouvé cette photo


à l'occasion d'une prière collective à la Sainte-Vierge, quelqu'un a pris une vue d'ensemble


Situé à l’Est du quartier Arnaud Bernard, la rue Bellegarde tient son nom de Guillaume de Bellegarde, un homme politique nommé baron d’Empire par Napoléon. En lieu et place de l’actuel Centre culturel Bellegarde se situait d’ailleurs un immeuble qui lui appartenait.

Si aujourd’hui, le Centre culturel Bellegarde occupe le 17 rue Bellegarde, les lieux n’ont pas toujours eu cette apparence. Auparavant, un immeuble plus ancien se situait à cet emplacement. Il était d’ailleurs la propriété Guillaume de Bellegarde (1766-1837), un homme politique issu de la bourgeoisie toulousaine.

Guillaume a occupé différents postes prestigieux, notamment celui de maire de Toulouse, puis député de la Haute-Garonne, et de nouveau celui de maire. Et ce n’est pas tout ! Guillaume servit Napoléon et le Premier Empire, et dans ce cadre, fut successivement nommé chevalier d’Empire puis baron d’Empire. En 1836, le conseil municipal décida même de donner son nom à la rue où se situait sa propriété, tandis qu’elle était baptisée rue de Cahors ou de Caours au Moyen-Âge.

Mais Guillaume de Bellegarde n’est pas le seul homme politique d’envergure à avoir marqué l’histoire de l’hôtel particulier, puisque celui-ci a également appartenu au baron Louis-François Lejeune, ancien général et maire de Toulouse. Quelque temps plus tard, en 1929, la municipalité en fera l’acquisition pour y aménager une maison d’accueil pour jeunes filles.

Le 17 rue Bellegarde a donc eu une histoire pleine de rebondissements avant de devenir le centre culturel dédié à l’art contemporain et aux arts numériques que l’on connaît aujourd’hui. Cependant, son écrin témoigne encore du goût de la bourgeoisie toulousaine pour les décors de l’Art nouveau.

Je remercie © Inès Desnot / L'Opinion Indépendante / de m'avoir signalé cet immeuble si représentatif de l'Art nouveau à Toulouse.


je remercie aussi la personne qui a livré gracieusement cette photo à Googlemap, que j'ai agrandie ci-dessus

Je sais : il faut que je prenne un train puis le métro pour venir sur place

et tenter de prendre une bonne photo moi-même

il arrive qu'il passe un nombre énorme de gens divers dans un lieu public

et que personne ne regarde autour de lui

ignorant souvent les vitraux, qui à vrai dire ne sont pas vraiment à la mode !



PS : et pourtant....!






Publié le 29/06/2017 à 03:54 , mis à jour à 08:19
Propos recueillis par Amélie Phillipson

ça fait aujourd'hui 18 ans : le Centre a été lancé quand nous sommes partis de Toulouse ! 

Le centre culturel de Bellegarde, à deux pas de la basilique Saint-Sernin, fête cette semaine ses dix ans. Entretien avec Pierre Sauvage, responsable du centre depuis sa création.

Vous étiez présent lors de l'ouverture du centre. Quel bilan tirez-vous, après dix ans d'activités ?

Nous avons réussi à faire vivre un outil au service des Toulousains, un lieu qui est un beau, emblématique, qui est la vitrine des centres culturels toulousains. On a pu mettre en place le projet défini au départ. Il reste une marge de progression, peut-être en se spécialisant davantage dans le numérique.

Pourquoi le numérique vous tient-il tant à cœur ?

Il n'y a pas trop de lieux à Toulouse qui le font. C'est l'art d'aujourd'hui, ce sont les techniques d'aujourd'hui. C'est ce qui fait notre originalité. Exposer de la photo ou de la peinture, tout le monde le fait.

Quel souvenir gardez-vous de l'ouverture ?

Le premier jour des inscriptions, la queue allait jusqu'à la place Jeanne d'Arc. Nous avions inscrit 800 personnes dans la journée.

Quelles activités sont proposées au centre culturel ?

C'est comme une grosse MJC. On y trouve des ateliers municipaux et des ateliers associatifs. Dix-huit associations viennent pour donner des cours de yoga, de danse, de relaxation, par exemple. Nous avons un volet artistique et un volet éducatif, dans tous les domaines (danse, théâtre, arts plastiques, musique, chant, mais en particulier dans l'informatique.

Comment fêtez-vous les dix ans ?

Avec une exposition, à laquelle participent François Donato et Grégory Chatonsky, ainsi que des spectacles, performances et soirées festives, ce soir et demain.Un public très large

Le public du centre Bellegarde est très variant, allant des enfants aux seniors, en passant par des jeunes actifs et des associations pratiquant une activité culturelle. «Bellegarde présente une offre qualitative et diversifiée, en plein centre de Toulouse, qui permet de créer du lien social, du lien intergénérationnel», explique Maxime Boyer, conseiller municipal chargé des activités socioculturelles. «C'est la concrétisation même du socioculturel, ce mariage entre le social et le culturel», note le conseiller municipal.



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