mercredi 30 avril 2025

La B14 spéciale-centenaire d'André Citroën n°1/3 terminée !


oui, tout fonctionne

de jour comme de nuit

le plaisir à la fin, ce sont les derniers détails


le rétro, une merveille de bijouterie


à l'arrière un salon

led rouge = phares allumés

led vert : intérieur allumé








la voiture s'appelle "Bagheera" la Panthère noire de Kipling




voilà, il aura fallu trois mois, depuis le 19 janvier 

trois mois bien chargés, quelque chose comme 300 heures-de-sénior ...
... sans compter le travail fantastique de Jordi !

je reprends bientôt Flora, la voiture verte de Giorgina

elle n'aura peut-être pas ces roues là ?

sans oublier la troisième noire, destinée à Henry Ford


aucune ne sera pareille

ce seront les trois B14 Spéciales du Centenaire 2027


il faut au moins l'Orchestre de Vienne


mardi 29 avril 2025

FRANCISCUS dernier Pape, selon Malachie ?

le couple Présidentiel n'a pas manqué de se montrer devant le corps de FRANCISCUS
l'apocalypse en 2027 sera-t-elle le départ du Président ?
vraisemblable en effet ! 
il faudrait auparavant, dans quelques jours, que le nouveau Pape ne soit pas désigné ?
la vraie apocalypse en 2027, avec Poutine détruisant Kiev ? 

j'ai pensé indispensable de vous faire lire le texte du Figaro

okazou ?

 

François, dernier pape avant l’Apocalypse ? La curieuse prophétie établie au XIIe siècle par saint Malachie_Par Gautier Cruchaudet_Publié le 22 avril 2025 à 17h55, mis à jour le 24 avril 2025 à 11h58

Alors que le décès du souverain pontife ouvre la voie au conclave pour élire son successeur, une étonnante prédiction établie par saint Malachie, un évêque irlandais du XIIe siècle, prophétise le retour de l’apôtre Pierre."

"Et si le successeur de François sur le trône de saint Pierre, n’était autre que l’apôtre Pierre lui-même ? Le pape est mort ce lundi, et déjà les spéculations vont bon train pour connaître son successeur à la tête de l’Église catholique. Chacun y va de son pari, et cette période de transition qu’est le «Sede vacante» («siège vacant», ndlr) comporte son lot de théories sur l’avenir du Saint-Siège...jusqu’à raviver d’anciennes thèses, plus ou moins obscures . C’est le cas de la prophétie dite ’de saint Malachie’, du nom d’un évêque irlandais du XIIe siècle, contemporain de Bernard de Clairvaux. Après un voyage à Rome, ce clerc aurait reçu une vision lui ayant donné la liste des papes jusqu’au retour de Saint Pierre, c’est-à-dire la fin des Temps. Or, d’après le nombre de souverains pontifes énumérés sur cette liste, le dernier à exercer cette charge ne serait autre que François lui-même.

l'affaire est très sérieuse, la preuve, un article de Wikipedia

mais Wiki s'arrête à 1590, omettant de nous citer les derniers Papes, dont François le 111ème, qui serait le dernier

Plusieurs coïncidences

Si aucun écrit n’a survécu à Malachie, ce n’est qu’à la fin du XVIe siècle qu’un moine bénédictin couche sur le papier sa théorie. En 1595, Arnold Wion publie un texte de six pages, relatant les prédictions de Malachie, disparu trois siècles et demi plus tôt. La «prophétie» commence en 1143, année de la rencontre de l’évêque irlandais avec le pape d’alors, Célestin II. Il établit alors une liste de 111 papes, jusqu’au retour de Saint Pierre. Chacun est désigné par un numéro attribué dans l’ordre, ainsi que par une courte devise caractérisant son pontificat. Le texte s’achève par cette prédiction eschatologique : « Dans la persécution dernière de la sainte Église romaine, le Siège sera occupé par le Romain Pierre, qui fera paître les brebis en beaucoup de tribulations, après lesquelles la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera le peuple». Si l’on dresse la liste des souverains pontifes depuis Célestin II, le dernier d’entre eux correspondrait au pape François, désigné par la formule «de gloria olivae». Selon les calculs de certains théologiens, la prophétie de Malachie aurait prévu le retour de Pierre pour l’an 2027, ou 2033, qui correspondrait aux 2000 ans de la mort du Christ.


Le crédit accordé à ce présage tient au fait que plusieurs maximes comportent rétrospectivement de remarquables coïncidences avec les caractéristiques du règne de certains papes. Comme le relève l’écrivain Pierre Roudil dans une émission d’Apostrophes de 1999, et qui a consacré un livre à ce sujet, «à partir de Pie VI (mort en 1799, ndlr), c’est assez exceptionnel de précision». Par exemple, le pape Pie VII est désigné par la devise «Aquila rapax» (ou «aigle rapace»), une formule que l’on peut lier au rapport conflictuel entretenu par le souverain pontife avec Napoléon Bonaparte. De même, la devise liée à Innocent XII, pape mort en 1700, se traduit par «le râteau à la porte». Or, les armoiries de la famille Pignatelli, dont est originaire le pape, comportaient un râteau. Autre coïncidence, Pie VI est désigné par la formule «Peregrinus apostolicus» ou «voyageur apostolique» et a voyagé à de nombreuses reprises en Europe, jusqu’à sa déportation à Valence par le Directoire.

Un sens bizarre et multiple

Toutefois, chaque maxime offre libre cours à beaucoup d’interprétations, que les exégètes s’échinent à faire coller a posteriori avec la réalité. Par exemple, le pape correspondant à Jean-Paul II est désigné par la maxime «de labore solis». Selon l’interprétation que donne Jean-Charles de Fontbrune, exégète de Nostradamus, dans son ouvrage de 1984, cette formule peut être liée au fait qu’il soit d’origine polonaise, pays situé en Europe de l’Est, à l’Orient donc. Autre interprétation possible, l’élection de Karol Wojtyla coïncide avec l’arrivée de Juan Carlos sur le trône d’Espagne, la famille royale espagnole étant surnommée «le soleil des Bourbons». «La langue de Malachie est une polyphonie», avance l’écrivain dans son introduction.

De plus, une maxime peut rétrospectivement convenir à plusieurs papes. Dans un gros ouvrage publié en 1901 et intitulé Les papes et la papauté d’après la prophétie attribuée à saint Malachie, l’abbé Joseph Maître explique que la devise «voyageur apostolique» attribuée à Pie VI conviendrait également à plusieurs papes, à l’instar de Pie II. Une formule qui pourrait également caractériser le voyageur infatigable que fut Jean-Paul II, qui visita 129 pays.

Cette théorie est réfutée par nombre d’historiens, pour des raisons multiples. La prophétie a été publiée plus de trois siècles et demi après la mort de saint Malachie. Aucun manuscrit n’a été retrouvé à l’époque du saint, seules subsistent des rumeurs concernant des parchemins transférés de monastères en monastères. Plus troublant encore, le silence de saint Bernard de Clairvaux, qui fut un ami et biographe de Malachie. Le célèbre moine cistercien et prédicateur de la croisade à Vézelay ne fait aucune mention d’une prophétie tout au long du panégyrique (texte à la louange, ndlr) qu’il fait de l’évêque irlandais dans sa Vie de saint Malachie. En 1950, la revue L’Ami du clergé notait en outre que toutes les prédictions concernant les papes d’avant 1595, année de la publication du texte, n’étaient liées qu’aux blasons des familles des papes, alors que les formules postérieures à cette date n’ont trouvé un sens qu’après que la tenue d’événements importants, comme le conflit entre Napoléon et Pie VII. Ainsi, Arnold Wion, le moine qui a écrit la prédiction de Malachie, aurait pu inventer des formules simplement en analysant les armes des familles des anciens papes.

les prédictions ne sont que depuis la page 307 à la 311

et voici François le 111ème Pape, oui on s'embrouille à la fin dans les comptes !

en PS, Yves de Lassus traduit différemment la petite phrase latine

Cette théorie de saint Malachie n’est pas sans rappeler une période où les prophéties avaient le vent en poupe, du XIIe au XVIe siècle. Contemporaine de saint Malachie et de saint Bernard, sainte Hildegarde de Bingen aurait anticipé la Révolution, évoquant dans ses visions l’arrivée d’un ours renversant un royaume, à une époque qui concorde avec celle de la Révolution française. Pour certains, l’apothicaire Nostradamus, personnage du XVIe siècle, aurait prédit les attentats du 11 septembre, voire la crise du Covid 19 ou la Guerre en Ukraine. Des interprétations à prendre avec des pincettes, mais qui révèlent un intérêt contemporain pour la superstition.

on peut zapper et écouter sur facebook ce résumé

https://www.facebook.com/reel/990485669956972

on sera de toute manière fixés dans quelques jours, 

si une fumée noire persiste sur la Chapelle Sixtine ?


PS : je poursuis mes recherches heureusement, les traductions latines d'anciens textes souvent abréviés sont toujours contestables : je tombe sur le troisième secret de Fatima, et lis les explications savantes de Yves de Lassus, que voici :



voici en gras le bout de texte latin traduit comme le retour de Saint-Pierre, après l'Apocalypse

et voici la traduction disant le contraire : l'Eglise durera jusqu'à la fin des Temps


il est donc vraisemblable que nous aurons un nouveau 113ème Pape

ce n'est pas pour autant que la Planète n'aura pas d'accident

je vois qu'en Bretagne, nous relançons dans la joie des ouvriers recasés, la fabrication des obus ! 
quand je pense que Citroën en a créé des millions pour la première Guerre mondiale

disons que cent ans plus tard, la dissuasion nucléaire nous ramène aux guerres meurtrières d'avant, où la Puissance armée conquérante détruit inlassablement : immeubles ; hopitaux et écoles à coups d'obus

... au lieu de tout anéantir d'un coup comme à Hirishima

c'est l'Apocalypse petit à petit dans un grignotage sanglant

ça reste terrifiant quand-même !


Beatrice Rana plays Bac


lundi 28 avril 2025

Le Purple emperor butterfly de l'Hymalaya, un iris mutant !


Je découvre ce papillon célèbre en Himalaya, mais Purple emperor ne veut pas dire grand chose. J'avoue ne pas décrypter le nom donné par Kallor, Ambica (sanskrit: अम्बिका) est un Être céleste féminin du jaïnisme. Son nom veut dire: Mère. Elle est une yaksi: un être protecteur des temps antiques. Quant à Mimathyma, un être qui imiterait le thym, je sèche. D'autant que si l'origine est bien Apatura, là il y a une signification puisque le grec Apates signifie "tromperie", dans la mesure où le papillon mâle change de couleur ...et devient iris, irisé de bleu.


son nom est donc Mimathyma ambica,  décrit seulement en 1844 par un dénommé Kollar, et il ressemble furieusement à un Apatura iris

notre Mars à reflets changeants

"ils" lui ont changé le nom, car il a bien les reflets changeants de son cousin

encore un variant des deux : Darwin-Wallace ! 


encore une fois, c'est Apatura iris qui a muté ! 



l'iridescence ne parait que sous un angle de vue précis




par contre, le dessous est très différent




quoique dans certains cas, on retrouve la ressemblance




pour raviver vos souvenirs, voici le nôtre


l'oeil a été déformé, le fond éclairci a créé une bande verticale brune, mais la trompe reste jaune




voici Ray Cannnon's, l'auteur des photos, et le commentaire, forcément en Anglais


je laisse faire Google, pour montrer l'imprécision de certains mots, et nous convaincre que l'Interlligence artificielle n'est pas la panacée, mais l'expression "papillons bourbiers" reste parlante, par exemple : 

"L'année dernière, j'ai croisé ces magnifiques empereurs pourpres (Mimathyma ambica) sur ce site désormais célèbre pour l'observation des papillons bourbiers, dans le nord de la Thaïlande. Le sol sablonneux de ce site de Chiang Dao attire de nombreux papillons de la forêt environnante. Ce sont presque exclusivement des mâles de chaque espèce qui s'y aventurent , à la recherche de sels, d'azote et d'autres minéraux essentiels manquant à leur alimentation, pour produire un spermatophore nécessaire à l'accouplement. L'un des papillons les plus attrayants du site le jour de ma visite (29 octobre 2019) était l'empereur pourpre (ci-dessous). Pourquoi nommer empereur pourpre un papillon aux reflets bleus ?

"On comprend vite que cette magnifique iridescence bleue n'est visible que sous un certain angle. Elle est clairement visible lorsqu'on se tient devant le papillon et qu'on le regarde d'en haut, mais disparaît complètement lorsqu'on passe derrière lui. Pour information, il s'agit bien du même papillon photographié sous un angle différent.



"Des études scientifiques menées sur les empereurs pourpres européens – Apatura spp., comme Apatura iris  ( – par les chercheurs serbes Dejan Pantelić, Srećko Ćurčić et d'autres, nous apprennent que les couleurs irisées bleu-violet brillantes produites sur la surface dorsale des ailes des mâles ne sont visibles que dans un angle très étroit (18°) (Pantelić et al., 2011). Il en va presque certainement de même pour l'empereur pourpre indien, même si la question de savoir si l'angle est exactement le même reste à déterminer, je pense". C'est toujours mon copain Ray Cannons' qui écrit.

iris est bien le même, mais les deux yeux en bas des postérieures ont disparu, et les taches blanches sont plus organisées 

couramment on ne voit qu'une moitié irisée

Cette propriété de leurs ailes, qui n'apparaissent irisées que dans un angle étroit, confère à ces papillons empereurs la capacité de contrôler qui voit leurs couleurs les plus spectaculaires. Assis au sol, à s'abreuver de sel, ils ne se soucient probablement pas trop de l'endroit où ils dirigent leurs couleurs violettes éclatantes ! Mais pour l'accouplement, c'est une autre histoire. Ils voudront impressionner les femelles et exhiber leur irisation coûteuse ! Oui, produire ces couleurs structurelles est physiologiquement coûteux ! Ils sauront, je crois, comment diriger leur irisation brillante dans la direction qu'ils souhaitent.

Chez certaines espèces de papillons, les deux sexes se placent à des endroits stratégiques pendant la parade nuptiale, plus haut ou plus bas, ce qui permet au plus éclatant (généralement le mâle) d'afficher les couleurs de ses ailes d'une manière qui peut être mieux appréciée par l'autre sexe ! C'est ainsi que se font les choix chez les papillons. Ces magnifiques couleurs ont une fonction : elles disent : « Regardez-moi ! Je suis si brillant et si sexy ! Accouplez-vous avec moi ! »

le hill toping chez iris

Je ne puis vous montrer de femelle, sans doute comme chez notre iris n'a-t-elle pas de couleurs brillantes, elle n'en a pas besoin, son odeur parfumée seule doit suffire, alors que le mâle doit déployer des parades pour se faire remarquer d'elle comme toujours. Toujours Wiki note : "Similar to the male with similar markings, but ground colour above dusky brown, the markings yellowish white". L'essentiel est absent, à savoir qu'elle n'a pas d'irisations, si elle est comme la femelle d'iris


Sinon, voici la chenille




elle est très ressemblante avec ses deux cornes, pareil pour la chrysalide


je vous montre notre ilia avec ses reflets violets



et encore iris




de nos forêts européennes jusqu'à l'Inde et a fortiori l'Himalaya,
les papillons changent de formes et de couleurs
parfois ils brillent, irisent, font chatoyer leurs reflets sous l'angle précis de 18°

mais leurs habitudes restent identiques :
manger des crottes en bonne compagnie,
mater les femelles en se faisant mousser

s'accoupler

et alors, la Vie vaut la peine d'être vécue ! 

on va sur place en se donnant un mal fou, on marche, on transpire
et on retrouve trois mâles attirés par ses chaussures
qui sentent les pieds
une photo bien typique





Je vous ai traduit en français les Critiques éditoriales : 

« Captivant... une histoire naturelle exubérante. » - Daily Mail

« L'un des plus grands naturalistes de notre époque, Matthew est aussi l'un des communicateurs scientifiques les plus éloquents et les plus généreux, le genre de champion dont la nature a plus que jamais besoin. » ― Isabella Tree, auteur de Wildling

« Bois aboyant, cueilleurs de cerises, pâte de crevettes, chenilles appelées Sir Cloudesley Shovell – ce livre monumental, transcendant et hilarant est une histoire naturelle à nulle autre pareille. Cette œuvre profonde et géniale nous fait revivre la merveille palpitante d'une forêt anglaise en juin – la vie, l'univers et tout le reste. » ― Patrick Barkham, auteur de The Butterfly Isles

« La béatification par Matthew Oates de l'un de nos insectes les plus – il dirait le plus – spectaculaires est un véritable délice. Dans une prose aussi élevée que son sujet, il mêle mythologie, histoire, biologie et des compétences de terrain exceptionnelles pour créer la biographie ultime des papillons. » - Brett Westwood, présentateur et auteur « Avec sa magnifique couverture et son sujet, Sa Majesté Impériale suscite l'intrigue dès le départ. Plongeant page par page dans l'histoire naturelle de l'un des insectes les plus spectaculaires et mystérieux de Grande-Bretagne, Matthew Oates revient sur près de 50 ans d'observations personnelles, d'études, de réflexions et de ce qui est, très franchement, une obsession, vous mettant sur la voie d'un voyage en montagnes russes captivant et tumultueux à travers la vie et l'époque de ce papillon remarquable. » - Simon Breeze, British Wildlife


À propos de l'auteur
Matthew Oates est un naturaliste, écrivain et poète passionné par les papillons de Grande-Bretagne depuis l'école. Connaissant intimement toutes les espèces indigènes de Grande-Bretagne, il a mené la plupart de ses recherches sur le Damier à bordure perlée, le Satyre fauve et le Duc de Bourgogne ; ses expériences sont résumées dans son précédent ouvrage, In Pursuit of Butterflies . Mais aucun papillon ne l'a autant fasciné que l'insaisissable Empereur pourpre, un papillon que nous comprenons désormais beaucoup mieux grâce à ses observations détaillées et inlassables.

Matthew a pris sa retraite de spécialiste national de la nature au National Trust en 2018 et a consacré sa retraite à assurer l'avenir de son papillon préféré. Il écrit régulièrement pour la chronique Nature Notebook du Times et dans des magazines, et vit à la frontière entre le Gloucestershire et le Wiltshire.



je vous propose l'entrain habituel espagnol de Silvia Sanz Torre