avec la sécheresse persistante, la source du bourreau se réduit à un filet d'eau |
Il n'y a pas à aller bien loin : l'automne est là, et comme place de la Bastille, les marrionniers ont leurs feuilles qui font des lampes à la lumière, et les gros marrons (marron) sont par terre.
Le Marronnier d'Inde, malgré son
nom, n’est pas originaire d'Inde. Sa patrie n’est pas si lointaine : il croit
dans les montagnes du nord de la Grèce jusqu’à la mer Caspienne. C’est en 1615
(sous la régence de Maris de Médicis) que le botaniste Bachelier rapporta de
Constantinople le premier Marronnier qui fut planté à Paris dans la cour de
l’hôtel de Soubise au Marais. Il devient vite la coqueluche des parcs de la
Renaissance puis du Grand Siècle. Il s’est vite étendu aux avenues urbaines et
places publiques avant de devenir, Jules Ferry oblige, l’arbre le plus
populaire de nos cours de récréations communales. Il y fit la joie de
générations d’écoliers réalisant avec ses graines luisantes des jeux variés :
petits personnages, objets de dînettes, voire… projectiles.
Le marron est la graine du
Marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum), arbre appartenant à la petite famille
des Hippocastanacées dont il est le seul représentant en France.
Surtout ne pas confondre ave la châtaigne, fruit du Châtaignier (Castanea sativa), arbre appartenant à la famille des Fagacées dans laquelle on trouve le Hêtre (Fagus sylvatica) genre ayant donné son nom à la famille, et les Chênes (Quercus).
on mange la chataîgne, mais pas le marron,
même si on nomme marron, de belles chataîgnes !
Charles Schneider a gravé des marrons sur ses verreries des années 20