6è jour de confinement. Nous restons-chez-nous. Les langues se délient ...! On en apprend des choses, sur la nécessité de maintenir-les-français-au-travail, je pense notamment au secteur crucial de l'alimentation, depuis l'agriculteur-producteur jusqu'aux transporteurs, distributeurs, et magasins ! Le cours du poisson s'écroule, confinés les pêcheurs ? On apprend aussi la vérité sur la gestion calamiteuse des masques ! On réalise l'urgence de maintenir en marche le secteur du bâtiment, faute d'accroître la crise du logement plus tard ! On réalise comme, méprisant le travail manuel chez nous, la Chine est devenue incontournable pour la fabrication des biens matériels, pièces détachées diverses ... et masques ! On a changé fondamentalement de logiciel, et rien ne se passera plus désormais comme avant !
Nous retournons par la pensée six jours auparavant, dans l'insouciance alors des beaux jours de la côte basque : c'était ... avant !
Inimaginable de séjourner dans le coin sans rendre visite à la plage de Guethary ! L'océan est magnifiquement bleu, les roches plissées toujours aussi plissées, les vagues se déroulent sans bruit, et les surfeurs surfent indéfiniment, prêts à se briser les pieds sur le flysch pour regagner l'onde froide, (mais ils ont revêtu leur combinaison pour survivre le plus longtemps possible). Vous remarquerez : oui j'ai sorti le drone, le ciel était trop bleu pour ne pas tenter un vol de mouette !
la biologie se venge de la technocratie !
Nous retournons par la pensée six jours auparavant, dans l'insouciance alors des beaux jours de la côte basque : c'était ... avant !
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Inimaginable de séjourner dans le coin sans rendre visite à la plage de Guethary ! L'océan est magnifiquement bleu, les roches plissées toujours aussi plissées, les vagues se déroulent sans bruit, et les surfeurs surfent indéfiniment, prêts à se briser les pieds sur le flysch pour regagner l'onde froide, (mais ils ont revêtu leur combinaison pour survivre le plus longtemps possible). Vous remarquerez : oui j'ai sorti le drone, le ciel était trop bleu pour ne pas tenter un vol de mouette !
Je remonte à pied la côte abrupte par où nous sommes descendus, quand on prend ce chemin à voie unique en voiture, le feu au vert, on ne regarde pas le paysage, mais pied sur le frein, on veille à ne rentrer ni dans le mur, ni dans les bateaux, ni les voitures garées-serrées : l'été, mieux vaut ne pas tenter l'aventure !
et je remarque (enfin) la résidence qui a remplacé l'hôtel Guétharia
Je n'en reviens pas : le miracle est arrivé !
les vitraux ont été reposés par le Maître verrier Gérard Franzetti ! (1)
je ne cesse d'admirer, malgré le contre-jour !
plus tard, je prendrai le chemin du petit phare de Koskenia
il y a pire endroit pour être confiné ? |
quel merveilleux endroit !
PS : il faut faire un retour en arrière de ... dix ans : nous sommes précisément le 13 octobre 2010
c'est dans cet état que Jacques et moi avions découvert les vitraux survivants dans les parties souterraines |
Depuis les étages, la vue doit être sublime, et les résidents doivent pouvoir voir les lettres à l'envers !
nous, nous avions découvert au sous-sol cette verrière protégée :
nous, nous avions découvert au sous-sol cette verrière protégée :
En descendant au rez-de chaussée, traversant les portes faites de ferronneries exceptionnelles ...
... nous étions tombés bouche-bée devant ces peintures basques :
C'était en 2010 : http://babo-gazettedesarts.blogspot.com/2010/12/les-vitraux-oublies-de-gruber.html
Un scoop, je me projette dans le futur, le futur c'est le 16 avril 2020, en plein confinement, Bénédicte qui réside à Bayonne a fait une excursion au Ghuetharia et, plus maligne que moi, a réussi à entrer !
voici donc de l'intérieur des étages, la merveille
avec photoshop, j'ai retourné à droite pour simuler l'endroit