Nous sommes dimanche 1er décembre, veille d'Austerlitz et de son soleil qui a aidé la grande Armée. Soleil magnifique, il fait presque chaud, en tous cas je suis sûr que c'est le cas sur le mur blanc. Vulcain s'est posé pile au-dessus de la fenêtre plein Ouest, d'où l'on voit le Pic du Midi, pour se réchauffer ? Non, en réalité, il demande l'asile : il voudrait hiberner, et préfèrerait le faire au chaud : il toque à l'huis pour entrer chez nous, le grenier sera parfait.
vous pensez bien qu'on ouvre la fenêtre
il entre...
il entre...
On se croyait en hiver, non, nous sommes en automne
l'érable a peint ses feuilles en rouge
ce midi, Monsieur Picard nous faisait déjeuner d'une pintade farcie
nous nous sommes régalés
nous nous sommes régalés
j'ai voulu faire le plein avant le mur du 5 décembre
la pompe était déjà vide !
comment va-t-on faire dans quelques jours ?
lui, il est comme les ours des Pyrénées : déjà à l'abri ! si on hibernait nous aussi ? ? |
la veille on avait accueilli un Paon du jour |
Les papillons
Naitre avec le printemps, mourir avec les roses
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
Lamartine