La Gazette de Babo: Lampe Schneider

mardi 3 juin 2014

Lampe Schneider « pavot »

gravure caractéristique d'un dessin stylisé
le support fer est également typique

Je vous ai déjà parlé souvent des productions de Charles Schneider des années 30, et de l’effet de lumière inimitable inventé alors (1). Une collection consiste à rassembler le plus de variantes possibles, ce qui ici est infini : ou bien on collectionne des formes semblables, des vases par exemple. Mais les variantes sont nombreuses. Ou bien uniquement des veilleuses, comme je vous ai déjà montré (2). Ou alors des dessins semblables, comme les cardamines. Le must étant les lampes, puisqu’elles sont conçues dès l’origine pour être éclairées, ce qui n’est pas le cas des vases.

Cette fois, j’ai réussi à rassembler un grand choix de formes ; de vases ; de veilleuse ; de lampes ; et même de plafonniers. En retenant le dessin « pavot », qui offre l’avantage de couleurs vives : rouge sur jaune. Et d’une stylisation typique du style Schneider.

Pour vous montrer la différence, voici deux vases du même auteur, au dessin plus "documentaire", au contraire de la simplification caractéristique de la marque : "le verre français"

Pourquoi ce dessin, ces coquelicots ? j’avais réussi à influencer mon ami Jean-Marie B. d’acheter aux Baux de Provence dans les années 1980 une superbe lampe « pavot », dont le bol formant dôme était le pendant d’un vase de forme bol lui aussi. Ces deux pièces existent toujours en Arles, chez Andrée B., et sont parmi les plus beaux modèles que j’ai jamais approchés !

Il faut pour rassembler ma collection virtuelle piocher dans les catalogues de ventes des plus grandes maisons, situées de plus en plus dans les pays anglo-saxons, je ne vous dis pas le prix atteint par les plus belles pièces… !