jeudi 26 juin 2014

Marsoulas intime





Les cérémonies terminées, Jean-Louis B me reçoit incognito, me fait entrer dans la Mairie : une simple pièce. La secrétaire devant son ordinateur. Le Maire dans sa Mairie après la traite des chèvres de bon matin. Une Marianne des années 1936 acquise par son père : on ne plaisante pas à l’époque avec les valeurs de ce coin du sud de la France : La ¨Paix, ordre et travail ! Abdel Karif a laissé en hommage son carton, avec une dédicace. Et je me vois offrir une petite assiette en Martres, en l’honneur des villes médaillées de la Résistance.

 





























Le catalpa est en fleurs quand nous atteignons Cassagne, tout près. Le paysage : des collines boisées ; des prés ; toujours cette ambiance de piémont pré-montagnes, permettant aux habitants des années -15000 de voir de loin les animaux sauvages peuplant ces régions. J’apprends qu’à Cassagne existait un abri préhistorique, dit « Tarté », le même que celui d’Aurignac, qu’on atteint 200 m en parcourant ce chemin que s’est approprié le riverain. Aujourd’hui l’abri est vide, mais on peut voir quelques vestiges dans le musée de Toulouse.
 
avec ce panneau vermoulu, pas de risques que les étrangers trouvent l'abri !
Nous nous rendons au chemin d’accès à la grotte de Marsoulas. Le chemin est inondé : il faut des bottes. De loin, je photographie le paysage de calcaire, habituel aux ambiances karstiques, sans pouvoir découvrir la porte blindée qui ferme le site. Le must est de consulter le DVD de Carole Fritz et Gilles Tosello, les préhistoriens de l’Université de Toulouse qui s’est rendue propriétaire, et a réalisé les photos et relevés en 3D dont sont issues les photos actuelles, interprétant les dessins malgré les graffitis laissés par les touristes d’autrefois. Je ressors quelques photos d’Altamira qui montrent les mêmes bisons occupant la Cantabrie.

ça se passe derrière ces rochers, avec la résurgence du Lanvin qui a rempli d'eau le chemin d'accès













Il est facile, ici, de plonger dans la préhistoire : d’habitude on visite Gargas. Mais si l’on consulte  la liste des grottes des Pyrénées, il y en a des tas, dont de nombreuses fouillées par Norbert Casteret en Ariège. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_grottes_des_Pyr%C3%A9n%C3%A9es

































Comme la restitution de Marsoulas est à Tarascon sur Ariège, il nous faut absolument faire une visite dans les prochains jours :

de quoi amuser nos amis toulousains….

…eux : ils n’ont que leur Musée….


…nous, on vit (un peu) dedans !


PS : pour revoir Gargas :