Je m'aperçois en passant un peu de temps sur internet, que flickr regorge de photos prises par des amateurs, pout les livrer à nos contemporains. Vous voulez visiter (virtuellement) un site n'importe où dans le monde ? Les institutionnels vous font un baratin terrible, tentent de vous vendre voyages, hôtels et repas, mais cachent la plupart du temps leurs photos, dans le but de vous faire acheter des produits dérivés, notamment leurs bouquins. Les musées font la même chose ! Pour vous vendre leurs DvD. Le pire est quand on ne peut acheter les dits livres car ils ne sont pas distribués dans les réseaux faciles d'accès, comme les librairies. Combien de fois j'ai tenté d'acheter des bouquins en Espagne ou en France, combien de fois ils sont introuvables : on me dit d'aller sur amazon, il est vrai que c'est bien plus efficace.
Toujours est-il que s'agissant de ma chère Casa Navas, plus je cherche, plus je trouve, avec la difficulté supplémentaire que s'agissant de faire du business, les amateurs prévoyant une reconversion en photographe se réservent l'interdiction de laisser télécharger leurs chefs-d'oeuvre, et qu'emprunter leurs souvenirs est de plus en plus souvent impossible.
Voilà toutefois un petit mélange de photos que je ne vous ai pas encore montrées, mais qui expliquent la ferveur avec laquelle je me rends annuellement à Réus :
Voici la vue de la place, nous sommes dehors, et j'ai trouvé une ancienne prise de vues précédant la pose du filet protecteur.
Et bien, voici le panoramique de gauche à droite à l'intérieur :
J'ai plein d'autres exemples comme celui-là : tenez, la pièce centrale est entourée de ces fleurs reproduites dans l'appartement de Toulouse :
Dans ce cas précis, l'effet d'irisation est du à l'emploi de verres à reliefs, à une simplicité des couleurs, et au graphisme très étudié qui crée des effets de perspective, les mêmes que rue Riquet à : http://babo-gazettedesarts.blogspot.fr/2011/01/vitraux-de-riquet.html.
Un autre exemple : vous voyez que les vitraux sont insérés dans des ouvertures architecturées, possédant souvent dans l'axe une ou des ouverture supérieures, donnant un effet de hauteur, très oriental. Le tout étant surchargé de sculptures de fleurs, et de céramiques à décors stylisés, les effets spéciaux se cumulent pour en mettre plein la vue au visiteur : voici une des portes (monumentale) représentant l'arbre de vie :
Tout est grandiose : le carrelage ; les céramiques du bas des murs ; les meubles ; le lustre, un modèle unique bien entendu, et le vitrail de la porte.
Ce genre de vues d'ensemble donne la perspective. Mais la réalisation est tellement parfaite que la vue de près permet de découvrir bien d'autres détails :
La technique qu'ont les verriers catalans (qu'ils avaient...n'oublions pas que tout cela date des années 1900) d'inclure des cives dans leurs verrières fait toujours un effet "boeuf" : les cives, qui sont la coulure circulaire sur une plaque d'une belle boule de verre en fusion, font toujours des vagues concentriques, et ont de facto des effets de lumière garantis. On peut en faire des grains de raisin ou des fruits mais dans l'abstrait, elles peuvent ne constituer que des effets purement décoratifs.
Ici les cives sont remplacées par des petits cercles en grisaille, je vous laisse méditer sur la perfection simplissime du dessin !
Je crois que je vais cesser pour aujourd'hui. Vous devez vous demander pourquoi je ne l'édite pas ce livre qui manque et n'arrive pas à trouver. J'y pense figurez-vous...