mercredi 15 octobre 2025

Lucide Emmanuel Todd...lucide et désespéré ?



ceci est le blog d'Emmanuel Todd :

https://substack.com/inbox/post/174942997

Le Saker Francophone

Le chaos du monde ne naît pas de l'âme des peuples, des races ou des religions, mais de l'insatiable appétit des puissants. Les humbles veillent.

Par Emmanuel Todd − Le 1er octobre 2025 − Source Blog de l’auteur



Tout le monde connait Emmanuel Todd, né le 16 mai 1951 à Saint-Germain-en-Laye, historien, anthropologue, démographe et essayiste français.



En janvier 2024, il publie un essai, La Défaite de l'Occident, annonçant la victoire de la Russie de Vladimir Poutine face à un Occident désindustrialisé et « nihiliste », affaibli par le déclin du protestantisme. L'essai est accueilli de manière largement négative, voire très critique, excepté dans les médias d’État russes où il est salué, notamment pour sa convergence de vues avec le Kremlin. De même, l'ouvrage de Todd est l'objet d'une recension favorable de Christopher Caldwell dans une tribune parue au New York Times.

Les principales critiques portent sur sa méconnaissance du sujet, son ignorance des recherches récentes sur celui-ci, sur la multiplication des erreurs factuelles contenues dans l'essai et sur la reprise de la propagande du Kremlin. Selon plusieurs chercheurs, le raisonnement est l'inverse de la démonstration scientifique : Emmanuel Todd— parfois décrit comme aveuglé par son idéologie — énonce ses conclusions puis établit des corrélations hasardeuses, tire des conclusions erronées, issues de données dont il ne sélectionne que celles qui vont dans le sens de son propos, voire les manipule en ce sens. Olivier Schmitt y décrit de multiples propos « flirtant avec le racisme et l’antisémitisme ».

je tombe donc sur son blog, Salut ! et voici ses lignes "entre guillemets"

où il décrit à nouveau sa thèse du "suicide assisté de l'Europe"

c'est lui qui écrit 

"Substack" si je comprends bien est une plateforme permettant de créer un blog. Moi c'est "Blogger" de Google.


"Je viens d’écrire à la demande de mon éditeur slovène une nouvelle préface à La Défaite de l’Occident, qu’il m’apparaît nécessaire de publier sur Substack immédiatement. La menace d’une aggravation de tous les conflits se précise. On trouvera dans ce texte une interprétation schématique et provisoire, mais actualisée du développement de la crise que nous vivons. Ce texte est de fait la conclusion de mon dernier entretien avec Diane Lagrange sur Fréquence Populaire : « Victoire de la Russie, enfermement et fracturation de la France et de l’Occident ».

"Moins de deux ans après la publication en français de La Défaite de l’Occident, en janvier 2024, les principales prédictions du livre sont vérifiées. La Russie a militairement et économiquement tenu le choc. L’industrie militaire américaine est épuisée. Les économies et les sociétés européennes sont au bord de l’implosion. Avant même que s’effondre l’armée ukrainienne, le stade suivant de la dislocation de l’Occident est atteint.

"Je suis depuis toujours hostile à la politique russophobe des États-Unis et de l’Europe mais, en tant qu’occidental attaché à la démocratie libérale, Français formé à la recherche en Angleterre, enfant d’une mère réfugiée aux États-Unis pendant la deuxième guerre mondiale, je suis catastrophé par les conséquences pour nous, Occidentaux, de la guerre menée sans intelligence contre la Russie.

"Nous ne sommes qu’au début de la catastrophe. Un point de bascule approche au-delà duquel se développeront les conséquences ultimes de la défaite.

"Le « Reste du monde » (ou Sud global, ou Majorité globale), qui s’était contenté de soutenir la Russie en refusant de boycotter son économie, affiche désormais ouvertement son soutien à Vladimir Poutine. Les BRICS s’élargissent en acceptant de nouveaux adhérents, ils accroissent leur cohésion. Sommée par les États-Unis de choisir son camp, l’Inde a choisi l’indépendance : les photos de Poutine, Xi et Modi réunis à l’occasion de la réunion d’aout 2025 de l’Organisation de Coopération de Shanghai resteront comme le symbole de ce moment clef. Les médias occidentaux ne cessent pourtant de nous représenter Poutine comme un monstre et les Russes comme des serfs. Ces médias avaient déjà été incapables d’imaginer que le Reste du monde les voit comme un dirigeant et des êtres humains ordinaires, porteurs d’une culture russe spécifique et d’une volonté de souveraineté. J’ai peur désormais que nos médias n’aggravent notre aveuglement en étant incapables d’imaginer le regain de prestige de la Russie dans ce Reste du monde, exploité économiquement et traité avec arrogance par l’Occident durant des siècles. Les Russes ont osé. Ils ont défié l’Empire et ils ont gagné.


"L’ironie de l’histoire, c’est que les Russes, peuple européen et blanc, de langue slave, sont devenus le bouclier militaire du Reste du monde parce que l’Occident a refusé de les intégrer après la chute du communisme. J’imagine les Slovènes particulièrement bien placés culturellement pour apprécier cette ironie même si ce que je sais bien, en tant qu’anthropologue de la famille et de la religion, que, malgré sa langue slave, la Slovénie est beaucoup plus proche socialement et idéologiquement de la Suisse que de la Russie.

"Je peux ébaucher ici un modèle de la dislocation de l’Occident, malgré les incohérences de la politique de Donald Trump, président américain de la défaite. Ces incohérences ne résultent pas, je pense, d’une personnalité instable, et sans doute perverse, mais d’un dilemme insoluble pour les États-Unis. D’une part, leurs dirigeants, au Pentagone comme à la Maison blanche, savent que la guerre est perdue et que l’Ukraine devra être abandonnée. Le bon sens les conduit donc à vouloir sortir de la guerre. Mais d’autre part, le même bon sens leur fait pressentir que le retrait d’Ukraine aura pour l’Empire des conséquences dramatiques que n’avaient pas eu ceux du Vietnam, d’Irak ou d’Afghanistan. Il s’agit en effet de la première défaite stratégique américaine d’échelle planétaire, dans un contexte de désindustrialisation massive des États-Unis et de réindustrialisation difficile. La Chine est devenue l’atelier du monde ; sa très faible fécondité, certes, lui interdira de remplacer les Etats-Unis, mais il est déjà trop tard pour la concurrencer industriellement.


"La dédollarisation de l’économie mondiale a commencé. Trump et ses conseillers n’arrivent pas à l’accepter car ce serait la fin de l’Empire. Un âge post-impérial pourtant devrait être le but du projet MAGA, Make America Great Again, qui cherche un retour de l’état-nation américain. Mais pour une Amérique dont la capacité productive en biens réels est aujourd’hui très faible (voir chapitre 9 sur la vraie nature de l’économie américaine), il est impossible de renoncer à vivre à crédit comme elle le fait en produisant des dollars. Un tel retrait impérial-monétaire impliquerait une chute brutale de son niveau de vie, y compris pour les électeurs populaires de Trump. Le premier budget de la deuxième présidence Trump, le « One Big Beautiful Bill Act », reste donc impérial malgré les protections tarifaires qui incarnent le projet ou rêve protectionniste. L’ OBBBA relance les dépenses militaires et le déficit. Qui dit déficit budgétaire aux États-Unis dit, inévitablement, production de dollars et déficit commercial. La dynamique impériale, l’inertie impériale plutôt, n’en finit pas de miner le rêve d’un retour à l’état-nation productif.


"En Europe, la défaite militaire reste mal comprise des dirigeants. Ils n’ont pas dirigé les opérations. C’est le Pentagone qui avait mis au point les plans de la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023 (durant laquelle j’avais écrit La Défaite de l’Occident). Les militaires américains, même s’ils ont fait mener la guerre par leur proxy ukrainien, savent qu’ils se sont brisés sur la défense russe – parce qu’ils ne pouvaient produire assez d’armes et parce que les militaires russes ont été plus intelligents qu’eux. Les dirigeants européens n’ont fourni que des systèmes d’armes et pas les plus importants. Inconscients de l’ampleur de la défaite militaire, ils savent en revanche que leurs propres économies ont été paralysées par la politique de sanctions, tout spécialement par la rupture de leur approvisionnement en énergie russe bon marché. Couper en deux économiquement le continent européen fut un acte de folie suicidaire. L’économie allemande stagne. Partout à l’ouest, la pauvreté et les inégalités augmentent. Le Royaume-Uni est au bord du gouffre. La France le suit de près. Sociétés et systèmes politiques sont bloquées.


"Une dynamique économique et sociale négative préexistait à la guerre et mettait déjà l’Occident sous tension. Elle était visible, à des degrés divers, dans toute l’Europe de l’Ouest. Le libre-échange y mine la base industrielle. L’immigration y développe un syndrome identitaire, particulièrement dans les classes populaires privées d’emplois sûrs et correctement payés.


"Plus en profondeur, la dynamique négative de fragmentation est culturelle : l’éducation supérieure de masse crée des sociétés stratifiées dans lesquelles les éduqués supérieurs – 20%, 30%, 40% de la population – se mettent à vivre entre eux, à se penser supérieurs, à mépriser les milieux populaires, à rejeter le travail manuel et l’industrie. L’éducation primaire pour tous (l’alphabétisation universelle) avait nourri la démocratie, créant une société homogène dont le subconscient était égalitaire. L’éducation supérieure a engendré des oligarchies, et parfois des ploutocraties, sociétés stratifiées envahies par un subconscient inégalitaire. Paradoxe ultime : le développement de l’éducation supérieure a fini par produire dans ces oligarchies ou ploutocraties une baisse du niveau intellectuel ! J’avais décrit cette séquence il y a plus d’un quart de siècle dans L’Illusion économique, publiée en 1997. L’industrie occidentale s’en est allée dans le Reste du monde et aussi, bien sûr, dans les anciennes démocraties populaires d’Europe de l’Est qui, libérées de leur sujétion à la Russie soviétique, ont désormais retrouvé leur statut pluriséculaire de périphérie dominée par l’Europe de l’Ouest. Je parle en détail au chapitre 3 de cette espèce de Chine intérieure où les ouvriers d’industrie restent nombreux. Partout cependant en Europe l’élitisme des éduqués supérieurs a engendré le « populisme ».


"La guerre a fait monter d’un cran la tension européenne. Elle appauvrit le continent. Mais surtout, échec stratégique majeur, elle délégitime des dirigeants incapables de mener leurs pays à la victoire. Le développement de mouvements populaires conservateurs (habituellement désigné par les élites journalistiques par des termes comme « populistes » ou « d’extrême droite » ou « nationalistes ») s’accélère. Reform UK au Royaume-Uni. AfD en Allemagne, Rassemblement national en France… Ironie toujours : les sanctions économiques dont l’OTAN attendait un « regime change » en Russie sont sur le point d’apporter à l’Europe occidentale une cascade de « regime changes ». Les classes dirigeantes occidentales sont délégitimées par la défaite au moment même où la démocratie autoritaire russe est relégitimée par la victoire, ou plutôt, surlégitimée puisque le retour de la Russie à la stabilité sous Poutine lui assurait au départ une légitimité incontestée.

Tel est notre monde à l’approche de 2026.

La dislocation de l’Occident prend la forme d’une « fracturation hiérarchique ».

"Les États-Unis renoncent au contrôle de la Russie, et je le pense de plus en plus, de la Chine. Mis sous blocus chinois pour leurs importations de samarium, cette terre rare indispensable à l’aéronautique militaire, les États-Unis ne peuvent plus rêver d’affronter la Chine militairement. Le Reste du monde – Inde, Brésil, monde arabe, Afrique – en profite et leur échappe. Mais les États-Unis se retournent vigoureusement contre leurs « alliés » européens et est-asiatiques, dans un effort ultime de surexploitation, et aussi, il faut l’admettre, par pur et simple dépit. Pour échapper à leur humiliation, pour cacher au monde et à eux-mêmes leur faiblesse, ils punissent l’Europe. L’Empire se dévore lui-même. C’est le sens des tariffs et investissements forcés imposés par Trump aux Européens, devenus sujets coloniaux dans un empire rétréci plutôt que partenaires. Le temps des démocraties libérales solidaires est fini.

"Le trumpisme est un « conservatisme populaire blanc ». Ce qui émerge en Occident n’est pas une solidarité des conservatismes populaires mais une rupture des solidarités internes. La rage qui résulte de la défaite conduit chaque pays, pour éponger son ressentiment, à se retourner contre plus faible que lui. Les États-Unis se retournent contre l’Europe ou le Japon. La France réactive son conflit avec l’Algérie, ancienne colonie. Nul doute que l’Allemagne, qui, de Scholz à Merz, a accepté d’obéir aux Etats-Unis, ne retourne son humiliation contre ses partenaires européens plus faibles. Mon propre pays, la France, me semble le plus menacé.

"L’un des concepts fondamentaux de la défaite de l’Occident est le nihilisme. J’explique comment « l’état zéro » de la religion protestante – la sécularisation arrivée à son terme – n’explique pas seulement l’effondrement éducatif et industriel américain. L’état zéro ouvre aussi un vide métaphysique. Je ne suis pas personnellement croyant et je ne milite pour aucun retour du religieux (je ne le crois pas possible) mais je dois, en tant qu’historien, constater que la disparition des valeurs sociales d’origine religieuse mène à une crise morale, à une pulsion de destruction des choses et des hommes (la guerre) et ultimement à une tentative d’abolition de la réalité (le phénomène transgenre pour les démocrates américains et la négation du réchauffement climatique pour les républicains par exemple). La crise existe pour tous les pays complètement sécularisés mais elle est pire dans ceux dont la religion était le protestantisme ou le judaïsme, religions absolutistes dans leur recherche du transcendant, plutôt que le catholicisme, plus ouvert à la beauté du monde et de la vie terrestre. C’est bien aux États-Unis et en Israël que l’on voit se développer des formes parodiques des religions traditionnelles, parodies d’essence selon moi nihiliste.

"Cette dimension irrationnelle est au cœur de la défaite. Celle-ci n’est donc pas seulement une perte « technique » de puissance mais aussi un épuisement moral, une absence de but existentiel positif qui mène au nihilisme.

"Ce nihilisme est derrière la volonté des dirigeants européens, particulièrement sur les bords protestants de la Baltique, d’élargir la guerre contre la Russie par des provocations incessantes. Ce nihilisme est aussi derrière la déstabilisation américaine du Proche-Orient, lieu par excellence d’expression de la rage qui résulte de la défaite américaine face à la Russie. Surtout, ne cédons pas à l’évidence trop facile d’une autonomie guerrière du régime Netanyahu en Israël dans le génocide de Gaza ou dans l’attaque contre l’Iran. Protestantisme-zéro et judaïsme-zéro mêlent certes tragiquement leurs effets nihilistes dans ces accès de violence. Mais partout au Moyen-Orient ce sont bien les États-Unis qui, en fournissant les armes et parfois en attaquant eux-mêmes, sont en dernière instance les décideurs du chaos. Ils poussent Israël à l’action comme ils ont poussé les Ukrainiens. La première présidence Trump avait établi l’ambassade des États-Unis à Jérusalem et c’est bien Trump qui le premier a imaginé Gaza transformé en station balnéaire. Je suis conscient qu’il faudrait un livre pour démontrer cette thèse, un livre qui démonterait une à une les interactions entre les acteurs. Mais, historien de métier, et faisant de la géopolitique depuis un-demi-siècle, je sens que, comme l’Europe otanienne, Israël a cessé d’être un état indépendant. Le problème de l’Occident est bien la mort programmée de l’état-nation.

"L’Empire est vaste et il se décompose dans le bruit et la fureur. Cet Empire est déjà polycentrique, divisé sur ses buts, schizophrène. Mais aucune de ses parties n’est indépendante du tout. Trump est son « centre » actuel ; il est aussi sa meilleure expression idéologico-pratique en ce qu’il mêle une volonté rationnelle de repliement sur sa sphère de domination immédiate (l’Europe et Israël) à des impulsions nihilistes de préférence pour la guerre. Ces tendances – repliement et violence – s’expriment aussi à l’intérieur du cœur américain de l’Empire où le principe de fracturation hiérarchique fonctionne en interne. Des auteurs anglo-américains de plus en plus nombreux évoquent la venue d’une guerre civile.

"La ploutocratie américaine est pluraliste. Il y a celle des financiers, celle des pétroliers, celle de la Silicon Valley. Les ploutocrates trumpistes, pétroliers texans ou ralliés récent de la Silicon Valley, méprisent les élites éduquées démocrates de la côte Est, qui méprisent elles-mêmes les petits-blancs trumpistes du heartland, qui méprisent eux-mêmes les Noirs démocrates, etc…

"L’une des particularités intéressantes de l’Amérique actuelle est que ses dirigeants ont de plus en plus de mal à distinguer l’interne de l’externe, malgré la tentative MAGA d’arrêter par un mur l’immigration venue du sud. L’armée tire sur des bateaux qui sortent du Vénézuéla, elle bombarde l’Iran, elle entre dans le centre des villes démocrates des États-Unis, elle commandite l’aviation israélienne pour une attaque sur le Qatar où se trouve une immense base américaine. Tout lecteur de science-fiction reconnaîtra dans cette énumération inquiétante l’amorce d’une entrée en dystopie, c’est-à-dire dans un monde négatif où se mêlent puissance, fragmentation, hiérarchie, violence, pauvreté et perversité.

"Restons donc nous-mêmes, hors de l’Amérique. Gardons notre perception de l’intérieur et de l’extérieur, notre sens de la mesure, notre contact avec la réalité, notre conception de ce qui est juste et beau. Ne nous laissons pas non plus entraîner dans une fuite en avant guerrière par nos propres dirigeants européens, ces privilégiés égarés dans l’histoire, désespérés d’avoir été vaincus, terrorisés à l’idée d’être un jour jugés par leurs peuples. Et surtout, surtout, continuons de réfléchir au sens des choses.

"Paris, le 28 septembre 2025, signé Emmanuel Todd

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Je dois dire que plusieurs jours après, je reste secoué, comme la majorité des habitants des Territoires, par les évènements parisiens, du Gouvernement Lecornu II, qui vient d'acheter hier une paix relative en concédant aux Socialistes, vainqueurs déclarés de la démagogie, un recul nouveau vers la nécessaire rigueur, en diminuant encore le montant total réclamé par Barnier (60 milliards) puis Bayrou (43 milliards) et Lecornu II (30 milliards). Peu d'économies sur les dépenses extérieures (voilà le Président qui veut financer Gaza, et établir en Palestine les hôpitaux qui manquent à la France devenue désert médical) ; quasi rétablissement de l'ISF sur les Holdings ; réduction des dépenses médicales.....avant que surviennent d'autres marchandages, maintenant que le Gouvernement renonce à l'arme de la Vérité des chiffres en se privant du 49.3. Comme si obéir à un Peuple dont seulement 30% produisent au profit de 70% qui consomment sans produire, ne risque pas d'aboutir à ce que les 30 % en  question demandent, eux aussi, un revenu universel sans travailler, conduisant à "Tous heureux...par la retraite-pour-tous" ! Comme on a dit et fait : "l'amour pour tous" ! 

 le titre du débat sur BFM Business ce matin est brutal

une autoroute vers l'appauvrissement ... pour tous !


il est certain que la prose d'Emmanuel Todd n'arrange rien à l'état de mes réelles inquiétudes ! 

mais que vont devenir nos enfants ?

sur quelle Planète vont pouvoir vivre nos arrière-petits-enfants ?

est-ce cela ... la suite du :

Populicide :

"tous les peuples passés se sont détruits de l'intérieur au moment où ils accédaient au sommet du bonheur-pour-tous, en dilapidant délibérément leurs atouts...

c'est le bouquin de Philippe de Villiers, je suis en plein dedans !

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le triomphe de BYD (on dit : "Bi-Haïe-Di") :

installé en Hongrie, installé dans les ex-concessions Peugeot, le comble : finançant le Foot ...

... reprenant les emplois européens de l'industrie automobile démolie... mais si peu ! 

https://www.facebook.com/reel/1995622304593829

les pays d'Afrique échangent avec la Chine en monnaie chinoise en abandonnant SWIFT :

https://www.facebook.com/reel/1165648755411243

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Pascal Perri lui aussi est réaliste : cela fait un long moment que cela dure :



et l'ancien Ministre des Finances, resté sept ans, n'a pas démissionné quand cela devenait très grave,

quand je pense qu'il a promu, vanté, le KOIKILENcoute 

et que, en quelque sorte, cela continue ! 

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je ne vous propse pas un air de musique, mais l'intervention de  Claude Malhuret

Claude Malhuret, né le 8 mars 1950 à Strasbourg, est médecin, avocat et homme politique français. 

Président de Médecins sans frontières et cofondateur du site Doctissimo, il est maire de Vichy de 1989 à 2017, député européen de 1989 à 1993, député de la quatrième circonscription de l'Allier de 1993 à 1997 et secrétaire d'État chargé des Droits de l'homme de 1986 à 1988. Il est sénateur de l'Allier depuis 2014 et préside le groupe Les Indépendants – République et territoires (LIRT) au Sénat depuis 2017.

https://www.facebook.com/watch?v=1859111327974762

"Pourriez-vous, Monsieur le Premier ministre, inviter un socialiste espagnol pour expliquer les finances publiques aux socialistes français ? » ( En Espagne la retraite est à 67 ans)

🗣️ "Discours en réponse à la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu cet après-midi au Sénat

"Nous cumulons le taux de prélèvement le plus élevé et le déficit le plus abyssal de l'Union européenne.

👉 "N'importe quel comptable débutant en tirerait la conclusion évidente : la France s'est livrée à une gabegie magnifique et il faut faire des économies.

"Curieusement, ce n'est pas la solution préconisée par de nombreux médias, réseaux sociaux ou partis politiques. Ce qu'on nous propose, c'est encore augmenter les dépenses" !

"Les hausses d'impôts ne comblent jamais le déficit, elles permettent seulement à l'État de dépenser encore plus".

le mortel-vaudeville français continue :

-"nous continuons de déménager les transats pendant que le Titanic coule"

lundi 13 octobre 2025

Chat GPT et l'énigme de Socrate

Depuis l’Antiquité, les mathématiques servent à sonder les limites de l’intelligence humaine. À chaque époque, leurs énigmes ont été mises au service d’une quête plus vaste, celle de la compréhension du raisonnement. Aujourd’hui, cette ambition se prolonge à travers les machines, appelées à résoudre des problèmes que les philosophes utilisaient pour former l’esprit. L’un d’eux, issu du dialogue de Platon, permet justement de révéler les failles comme les promesses du raisonnement mathématique de ChatGPT.

Une énigme de l’Antiquité pour tester l’intelligence des machines

Tout commence avec une question vieille de plus de deux millénaires. Dans le dialogue Ménon de Platon, Socrate confronte un jeune esclave à un problème simple en apparence. Il s'agit de doubler l’aire d’un carré sans en quadrupler la taille. Le garçon tente d’abord de doubler la longueur des côtés, échoue, puis finit par découvrir, guidé par Socrate, que la diagonale du carré original permet d’obtenir une nouvelle figure dont la surface est exactement doublée. Ce passage fondateur a longtemps nourri le débat philosophique sur l’origine de la connaissance.


Pour Nadav Marco, chercheur invité à l’université de Cambridge, et Andreas Stylianides, professeur en didactique des mathématiques, ce vieux problème constituait le terrain idéal pour interroger le fonctionnement des grands modèles de langage. Leur objectif n’était pas de tester la mémoire brute de l’intelligence artificielle, mais de savoir si celle-ci pouvait mobiliser une forme de logique autonome lorsqu’aucune réponse évidente ne semblait disponible. Leur étude, publiée dans l’International Journal of Mathematical Education in Science and Technology, s’inspire directement de l’expérience décrite par Platon pour observer une autre forme d’élève, sans corps ni conscience.


Le raisonnement mathématique de ChatGPT face à une impasse géométrique

L’expérience consistait à poser à ChatGPT-4 la même question que Socrate, tout en modifiant légèrement la formulation au fil de la conversation. Dès les premières réponses, les chercheurs ont noté un comportement surprenant. Plutôt que de reproduire la solution bien connue impliquant la diagonale, le chatbot a opté pour une méthode algébrique fondée sur le calcul de racines carrées. Il a évité l’erreur du garçon de Platon, mais sans faire appel à la géométrie. Cette stratégie purement calculatoire semblait contredire la présence, pourtant avérée, de la solution géométrique dans les données d'entraînement du modèle.

Le choix du chatbot, largement influencé par sa formation à partir de textes et non d’images, montre ses limites dès que le raisonnement sort du cadre symbolique. Comme le résume Livescience, ce biais textuel entraîne une préférence pour des approches algébriques, même lorsque la situation suggère une réponse graphique plus élégante. Les chercheurs ont alors tenté de rediriger le dialogue, en exprimant leur déception face à cette solution approximative. Ce simple commentaire a suffi à déclencher un retournement de stratégie. ChatGPT a alors proposé la construction du carré sur la diagonale, démontrant qu’il connaissait bel et bien la réponse attendue.

Cette transition soulève une question essentielle. L’IA a-t-elle simplement fini par se souvenir de la bonne méthode ou a-t-elle modifié son raisonnement en réponse à un contexte nouveau ? La réponse reste incertaine. Toutefois, comme le souligne l’université de Cambridge dans son communiqué, la capacité de l’outil à revenir sur ses erreurs et à affiner sa logique évoque le comportement d’un élève en pleine zone de développement.

paradoxalement, me revient en tête ce poème du Grand Victor


et celui-ci aussi de Baudelaire, chat GPT l'a appris lui également ?


plus notre déclin financier et moral s'accentue

plus les derniers à penser citent Camus


je préfère encore les Humains, à leur production robotique 

qui chatte même en apprenant

ce vieux Socrate, alors !

il raisonnait pas mal, pour son âge :

il fréquentait Pythagore !

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le challenge du Premier Ministre Le Cornu le Second est le suivant : 

il doit baisser "l'himalayen déficit" de la France

par deux fois, deux prédécesseurs ont proposé moins 60 milliards,
puis moins 43,

car au même moment où il faut absolument baisser
beaucoup veulent augmenter encore ! 

-hier plus 3 milliards pour nos armées car il faut dissuader la guerre en la préparant, la dissuasion nucléaire ne fonctionnant plus ?

-maintenant il faudrait refaire la copie sur les retraites en rajoutant 3 milliards pour commencer

l'énigme de Socrate nous concernant est infernale

nous sommes 67 millions à vouloir consommer, mais seuls 20 millions produisent

déjà les jeunes travaillent tard, et déjà les séniors partent trop tôt

comment peut-on admettre que l'on parte à la retraite à 62 ans quand les pays voisins partent à 67 ?

le Premier Ministre n'a plus qu'une issue : 

demander la réponse à Chat GPT

et imposer la réponse au Parlement avec le vieux 49-3

il est temps que la réalité brutale s'impose :

il faut absolument baisser les dépenses dépassant nos recettes ! 

je vous assure que c'est la réponse de chat GPT ! 

écoutons enfin la Science ! 



pensons à la rentrée des otages en Istaêl
vivants
et leurs camarades rendus __morts
les Palestiniens libérés, rejoignant leurs copains du Hamas refusant de se désarmer

le Président en Egypte
Donald Trump, Prix Nobel 2026 à Jérusalem, fêtant les otages revenus
tout le monde lui cirant les pompes
il l'a tellement mérité


la musique adoucit nos peines




Le Président (utilise-t-il l'avion aménagé par Sarkozy ?) revient présider le 
Conseil des Ministres demain,
Sarkozy entre en prison après-demain,

Brigitte utilise-t-elle Carla one ?



le budget 2026 est prêt : les malades affectés de maladie de longue durée (ALD) vont payer cher
leur maladie, pour payer les retraites des Algériens décédés...
la réforme des retraites serait donc "suspendue" ?
il en est bien ainsi pour le nouveau Conseil des Ministres de M Lecornu II

ainsi soit-il dans cette fin de Macronie :

Dieu retrouvera les siens ! 

samedi 11 octobre 2025

En même temps : Robert Badinter, Justice, Mémoire, Honneur...et l'effarante réalité ?

 

émouvante cérémonie du jeudi 9 octobre

Une cérémonie décalée, dans l'ambiance délétère laissée par les discussions du Premier-Ministre-démissionnaire ...et hier du Président lui-mêmeavec les différents Partis de l'Assemblée nationale (sauf les partis-jugés-non-Républicains, bonjour la tolérance), tous pressés de mettre fin à la Présidence de celui que Philippe de Villiers nomme "le Populicide", voilà que le Panthéon reçoit un Grand Homme (Madame l'ex-Première-Ministre, Ministre de l'Education-démissionnée, présente et rayonnante, il ne manque qu'une coupe de champagne (gratuite) à sa main gauche, madame Borne donc regrette que l'on n'ajoute pas "...les Grandes Dames", et que la Patrie ne s'appelle pas "la Matrie"). Un Grand-Homme si décalé par son Histoire de Juif, pris enfant par la dernière Guerre, son père raflé par les Nazis, disparu et gazé arrivé dans les camps de la mort, par sa vocation d'avocat, et par son art de l'éloquence au service de la Vie.

-"La Justice ne peut pas ôter la Vie"

plus clair : -"la Justice ne peut pas couper un Homme en deux

La Justice ne peut pas tuer"

(on comprend mieux le sens profond de l'expression contraire de LFI : "la Police tue")

et Robert Badinter, lors de la commémoration de la rafle du Veld'Hiv, ne peut s'empêcher de hurler

contre les sifflets des familles des victimes quand parait François Mitterand, (soupçonné de complaisances avec Bousquet) : 

...-"doit prévaloir...

...le silence respectueux dû aux morts" :

https://www.facebook.com/reel/2570923776624177

((mais le LR Patrick Pessis râle ici ...en rejoignant Zemmour, donnant des détails d'une autre face de l'Avocat  :

https://www.facebook.com/reel/592867863914646 ))


je surfe sur la toile, et me rends à la BNF, chercher les lignes manuscrites couleur vert et bleu


avec la célèbre introduction :




Victor Hugo est presque là





Victor Hugo qui écrit :



Victor Hugo, "le meilleur des poètes français" selon Robert, Victor qui disait toujours :

-"il y a aussi la possibilité de devenir meilleur... qui est un Droit sacré...
...la question majeure de la réinsertion..."



il y a bien entendu l'Immortel Jack, cheveux teints, 
visage refait, déguisé en Cardinal laïque


quant à Jacques Attali, il avait il y a bien longtemps "craché dans la soupe" :


-"une chaise aurait fait abolir la peine de mort, 
puisque les parlementaires l'auraient votée" ! 


la Constitution mêle désormais l'Abolition de la peine de mort au respect de l'Ecologie ; le Droit à l'avortement ; le Principe de précaution ... qui a interdit les OGM......


Julien Clerc chante les paroles de Jean Loup Dabadie



C'était un jour à la maison
Je voulais faire une chanson
D'amour peut-être
À côté de la fenêtre
Quelqu'un que j'aime et qui m'aimait
Lisait un livre de Giono
Et moi penché sur mon piano
Comm' sur un établi magique
J'essayais d'ajuster les mots
À ma musique
Le matin même, à la Santé
Un homme, un homme avait été
Exécuté
Et nous étions si tranquilles
Là, au cœur battant de la ville
C'était un' fin d'après-midi
À l'heure où les ombres fidèles
Sortant peu à peu de chez elles
Composent doucement la nuit
Comm' aujourd'hui
Ils sont venus à pas de loup
Ils lui ont dit d'un ton doux
C'est le jour, c'est l'heure
Ils les a r'gardés sans couleur
Il était à móitié nu
"Voulez-vous écrire une lettre?"
Il a dit "Oui" il a pas pu
Il a pris une cigarette
Sur mon travail tombait le soir
Mais les mots restaient dans le noir
Qu'on me pardonne
Mais on ne peut certains jours
Écrire des chansons d'amour
Alors j'ai fermé mon piano
Paroles et musique de personne
Et j'ai pensé à ce salaud
Au sang lavé sur le pavé
Par ses bourreaux
Je ne suis président de rien
Moi je ne suis qu'un musicien
Je le sais bien
Et je n'prends pas de pose
Pour dire seulement cette chose
Messieurs les assassins commencent
Oui, mais la société recommence
Le sang d'un condamné à mort
C'est du sang d'homme, c'en est encore
C'en est encore
Chacun son tour, ça n'est pas drôle
On lui donne 2, 3 paroles
Et un peu d'alcool
On lui parle, on l'attache, on le cache
Dans la cour un grand dais noir
Protège sa mort des regards
Et puis ensuite, ça va très vite
Le temps que l'on vous décapite
Si je demande qu'on me permette
À la place d'une chanson
D'amour peut-être
De vous chanter un silence
C'est que ce souvenir me hante
Lorsque le couteau est tombé
Le crime a changé de côté
Ci-gît ce soir dans ma mémoire
Un assassin assassiné
Assassiné
Assassiné

Source : Musixmatch
Paroliers : Jean Loup Dabadie / Julien Clerc



la rue Soufflot vidée de ses passants

la rue Soufflot vêtue de Bleu

une mise en scène à la Française, une mise en scène à la Romaine


des Portiques blancs échelonnés avec des Titres sobres

les Avocats en Robe bien alignés

le Président a parlé à la fin

à l'aise dans son rôle-de Président formé à la Comédie Française

je n'ai pu l'écouter du tout, mais on m'a dit que son hommage était très beau,

il a dit que l'année 2026, il allait porter l'abolition de la peine de mort dans les derniers pays de la Planète ne l'ayant pas appliquée : il sera le Président de la Vie !

l'anti-faucheuse-non-à-la-mort


il n'a pas (encore) eu le Nobel de la Paix, pas plus que Trump qui l'aura l'an prochain

hier au soir, il nous promettait un nouveau Premier Ministre

surprise : c'est le Moine-soldat-suppôt du Roi-déchu qui revient-tenter-de-sauver-son-Patron

ce n'est plus un moine-soldat : c'est Saint Sébastien percé des flèches envoyées par Sonchef

va-t-il reprendre La-Borne-2 pour faire écrire Matrie au front du Panthéon ?

quel Budget 2026 va-t-il nous sortir..."décalant la date" de la réforme des retraites ?

quelles dépenses va-t-il ajouter à une liste déjà longue de gabegies insensées 
pour encore augmenter une dette abyssale ?


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je continue de lire Populicide

 totalement choqué de ces évènements simultanés

dans le répétitif exercice du "en même temps"

j'ai peur que Victor Hugo, Malraux, de Gaulle bien sûr, et maintenant Badinter, tous ceux qui défendaient notre France,

soient partis quelque part, nous ayant abandonné :

c'est Michel Barnier qui a eu le mot final, en constatant que "l'âme de la France était tout entière désormais, logée au Panthéon",

signifiant que parmi les vivants, il n'y avait pas grand monde, l'âme dotée des valeurs de l'Intérêt Général, et de l'Honneur
prêt à donner son âme au Pays !




sommes-nous les créatures d'un Dieu qui, par rancune, 

nous ferait devenir fous ?



heureusement que Sandrine Sarroche 
en Jeanne d'Arc
me fait oublier le théâtre amer de la burlesque pièce
que jouent pour notre plus grand malheur
nos Dirigeants actuels :

jeudi 9 octobre 2025

Encore un trésor sorti du Rhône en Arles !


Attention ! la date de cet article du Monde est de 2021 : le premier trésor ! 

puis : le chaland tiré de l'eau



il faut suivre : la tête de Jules César en troisième !


le premier trésor de pièces d'or en or véritable

Luc Long, concentré devant les trésors remontés du fond du Rhône

avec des lingots de plomb, à droite, l'or (dont le prix grimpe, grimpe toujours)



dans le chaland il n'y avait pas d'or, dommage !

car le chaland était grand : des amphores surtout, le vin coulait à flots


tout cela a été raconté dans des vidéos super

ils auraient du écrire : "le premier trésor"


car au mois d'août dernier, pendant la canicule, les chercheurs cherchaient dans l'eau

pour retrouver la fraicheur


cet été 2025.....ils en retrouvent un autre ! 

le nouveau s'ajoute à l'ancien, ça commence à faire beaucoup ... d'or ! 



“On parle du miracle de Pompei, mais il y aussi le miracle du Rhône arlésien.” L’archéologue-plongeur David Djaoui en a encore les yeux qui brillent : son équipe a découvert un trésor de plus de 800 pièces sur une nouvelle épave enfouie dans le fleuve, côté Trinquetaille. Une découverte exceptionnelle qui s’ajoute, entre autres, à celle du chaland antique en 2004, du buste de César trois ans plus tard et d’un premier lot de pièces en 2018. Des trésors cachés à quelques brasses à peine du Musée départemental d’Arles Antique, qui conduit l’opération de fouilles avec le CNRS et l’Inrap, en collaboration avec le Drassm, le Musée national de la Marine et la société Ipso Facto.


Archéologues, céramologues, restauratrices, topographe, photographes : une quinzaine de personnes travaillent sur cette mission débutée le 25 août et qui s’est achevée 3 octobre dernier “Malgré des conditions difficiles, avec du courant et peu de visibilité, les recherches ont été fructueuses", se réjouit David Djaoui à l’heure de dresser un premier bilan. Nous avons notamment trouvé la membrane d’un bateau d’une vingtaine de mètres et donc ces pièces datant pour la plupart du IIIe siècle, dont certaines sont en très bon état.” Mi-septembre, les plongeurs sont d’abord tombés sur 60 pièces, puis 80, et enfin sur la source de ces échantillons : un amas de plus de 600 pièces. Soit 847 pièces en tout, dont un sesterce de Trajan datant de 116 après J-C"

toutes les pièces d'or étant chez le numismate certifié, je n'ai pu accéder à leurs photos; Par contre le sesterce de Trajan a été nettoyé, il n'est pas en or, mas de Trajan ! 


L’hypothèse la plus probable est que ces pièces soient tombées accidentellement d’un bateau. Toutes seront expertisées par un numismate avant d’être restaurées et exposées au Musée départemental d’Arles antique d’ici un à deux ans. “Ce qu’on aimerait maintenant, c’est trouver le contenant de ces pièces, sans doute un coffre à trésor tel qu’on le voit dans les films” explique David Djaoui. L’archéologue n’est pas sûr de mettre un jour la main dessus, mais il est persuadé d’une chose : “Les eaux arlésiennes du Rhône offriront encore des découvertes exceptionnelles pendant des centaines, voire des milliers d’années.”

en hommage sincère à David Djaoui


quand je pense que j'ai habité pile derrière la digue

pendant neuf années

et que jamais je ne me suis mis à l'eau

du Rhône

je m'en mords les doigts


avec l'IA, les chercheurs trouvent, et reconstituent le port sur le fleuve


et puis le pont de bateaux amarrés sur les deux piles encore debout



ce pont (disons : le même) existait encore en 1647


il faut préciser qu'en 1500, Arles était toute proche de la mer

depuis, le Rhône a amené tellement d'alluvions que s'est créée la Camargue, avant que la montée de la mer prévue ne rétablisse la côte ancienne


Arles est si belle


et grâce aux Romains

la petite Rome des Gaules croule sous l'or des Ultra-Riches ... d'alors ! 

nous aurions du rester Arlésiens 

et nous mettre à la plongée : 





PS : le vrai commentaire est plus scientifique-et-sérieux : 

Des pièces d’or en quantité, des lingots à la teneur en argent exceptionnelle, des plaques de métaux précieux… Pour éviter tout pillage, le téléspectateur ne saura pas exactement où ce trésor a été découvert ni quand. Il ne saura pas non plus en quelles quantités les éléments de ce trésor ont été remontés du fond du lit du Rhône, juste au-dessus de son delta, à la hauteur d’Arles. En revanche, au fil d’un documentaire archéologique conçu comme une enquête des services secrets – et suivie en exclusivité par France Télévisions –, il va apprendre pourquoi.

Pourquoi, en premier lieu, les abords de la « petite Rome des Gaules », fondée par Jules César entre 49 et 46 avant J.-C., et qui connut son âge d’or au IVe siècle de l’ère chrétienne, abritent un site d’archéologie subaquatique unique à cette hauteur. Le fleuve, animé par un fort débit, est naturellement profond (jusqu’à vingt mètres) et n’a jamais eu besoin d’être dragué pour rester navigable. Ses limons regorgent donc encore de vestiges, de l’époque où Arles était un port fluvial incontournable pour acheminer vivres et matériel depuis Rome en direction du nord de l’Europe.

Pourquoi, ensuite, alors que les vingt-trois fouilles effectuées jusque là dans cette zone ont conclu à un échouage sur la rive droite du Rhône, l’« Epave-24 » est la première de la rive gauche. Pourquoi, enfin, sa riche cargaison n’a pas été débarquée là. L’enquête fait un crochet par Lyon, dans l’atelier de recherche et conservation (ARC) Nucléart, où l’étude du bois et des clous d’une épave semblable laisse penser qu’il s’agit d’un chaland à fond plat.



Aussi intéressantes que les fouilles proprement dites, des reconstitutions en 3D nous transportent dans la cité entre les Ier et IVe siècles, le long d’un débarcadère, devant un ingénieux pont de bateaux, capable de s’adapter aux crues. C’est déjà dans ces parages que l’équipe emmenée par Luc Long, directeur des fouilles au Département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), découvrait en 2007 un buste de Jules César, le seul réalisé de son vivant. Treize ans plus tard, le même Luc Long supervise le travail des équipes de plongeurs dans les eaux troubles, sales et périlleuses.

Grâce aux pièces de monnaies, marqueur chronologique fiable, le naufrage de l’« Epave-24 » a pu être daté du bref règne de Constantin II (337-340), né à Arles en 316, deuxième fils de Constantin-le-Grand, premier empereur romain chrétien – d’où une visite sur l’emplacement de ce qui fut la plus grande cathédrale de Gaule, et une autre à la nécropole des Alyscamps.

D’interrogations en interprétations, la réalisatrice Saléha Gherdane ménage le suspense. La zone de fouille est mise en scène comme une zone de crime, avec ses rubans tendus pour délimiter les lieux. « Ça brille, c’est jaune, c’est beau », lance un plongeur enthousiasmé par sa découverte – une boucle en or. Le Rhône n’en a pas fini de livrer tous ses secrets…

AD




Mercredi 17 août 2021 , David Djaoui, archéologue et plongeur au musée départemental Arles antique, mène l’enquête !

Dans une véritable enquête policière, l’archéologue arlésien décortiques des inscriptions sibyllines et des objets insolites trouvés au fond du Rhône et dévoile tout un pan de l’histoire économique et commerciale de la civilisation romaine, non sans humour ! David Djaoui est l’auteur de l’ouvrage Enquêtes archéologiques qui a obtenu le Grand Prix du livre d’archéologie 2021.


grande joie en 2026 quand la Vénus va revenir chez elle ! 

super-joie en 2027 : devinez ? le Jupiter-le-Roi-solaire retrouve ses placements financiers (triplés) et retourne chez Rotschild ! 



celle là est déjà sur place, mais seulement sa tête


je parle bien entendu de celle qui est entière



la circonstance me semble exiger du Chic-et-Bon-Genre !


copie par Péru de la Vénus d'origine

jamais on ne remarquerait que l'original manquait de bras ! Ils lui ont été été rajoutés par François Girardon qui a également placé la pomme de Pâris dans la main droite. Mais s'il a mis un manche dans celle de gauche, il n'a pas mis le miroir alors qu'elle se mire dedans : du travail parisien pas fini... sauf si le dit-miroir a été cassé par un "insoumis", il parait qu'il y en a là-bas, même à l'Assemblée Nationale : à la Révolution, ils ont tout cassé, et ne rêvent que tout re-casser à nouveau ! ! 


d'où le pizzicato Polcade de notre ami Strauss

rarissime à entendre :