mercredi 10 décembre 2025

Thierry Beaudet, Président du CES, Archiduc du Palais d'Iena

on en parle rarement

c'est pourtant la Troisième Chambre de France,

après l'Assemblée Nationale ; le Sénat : le Comité Economique & Social :

 depuis juin 2018, on dit : le "Forum de la République". 

le Président parle peu et se montre encore moins

alors qu'il "forge la démocratie de la confiance, mieux encore, de l'efficacité"

c'est comme la Cour des Comptes, il a beau dire,

... parlerait-il dans le vide ?


il rédige un rapport annuel : je l'ai trouvé, je l'ai lu, tout le monde peut le trouver, tout le monde peut le lire, son budget n'est pas si lourd dans l'abyssal déficit, et pourtant...


les membres peuvent dire :

-"je suis (éminent) membre du CES"

Thierry Beaudet dixit sur Wiki :

Thierry Beaudet, né le 21 avril 1962 à Domfront (Orne), est un responsable mutualiste français, président du Conseil économique, social et environnemental depuis mai 2021. Instituteur de formation, il préside le groupe Mutuelle générale de l'Éducation nationale de juillet 2009 à juillet 2017. De 2016 à 2021, il dirige également la Fédération nationale de la mutualité française.

Instituteur dans l'académie de Caen à partir de 1984, Thierry Beaudet rejoint en 1990, la Direction départementale de la Jeunesse et des Sports de l'Orne en tant que chargé de Jeunesse et d'Éducation populaire et, dès 1991, la Fédération des œuvres laïques de l'Orne, dont il devient secrétaire général et directeur des services. Thierry Beaudet obtient un certificat d'aptitude aux fonctions d'instituteur maître formateur (1990), un diplôme d'études supérieures universitaires en management économique et social du développement Local (université Paris-XII, 1996) et un master 2 gouvernance mutualiste (université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, 2013).

Directeur adjoint de la section Mutuelle générale de l'Éducation nationale (MGEN) du Calvados à partir de 1998, il est élu en 2003 administrateur et membre du bureau national, responsable du réseau des centres de service puis du développement. De 2012 à 2016, Thierry Beaudet est président de MFPASS, l'union mutualiste qui gère les établissements sanitaires et médico-sociaux créés à l'initiative des mutuelles de la fonction publique, dont l'Institut mutualiste Montsouris à Paris.

Thierry Beaudet a été membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de novembre 2010 à septembre 2016 (président du groupe Mutualité, vice-président de la section des Affaires sociales et de la Santé, membre de la commission Dépendance). Il a été co-rapporteur, avec Édouard Couty, ancien Directeur des hôpitaux au ministère de la Santé, de l'avis relatif à « la place des dispositifs médicaux dans la stratégie nationale de santé », adopté à l'unanimité le 27 janvier 2015

Le 18 mai 2021, succédant à Patrick Bernasconi, il est élu Présidence du Conseil économique, social et environnemental.

Comme président du CESE, il perçoit 7784,19 euros nets par mois. Cette indemnité est soumise à l’impôt sur le revenu. Selon Le Canard enchaîné relayant en mars 2025 un « rapport d’observations provisoires » non publié de la Cour des Comptes, il bénéficierait « d’un véhicule et d’un logement de fonction au sein du Palais d’Iéna » que le Conseil n’aurait pas déclaré aux impôts avant mai 2023.

Le 18 janvier 2020, en tant que président de la Mutualité française, il se déclare favorable à la légalisation de l'euthanasie et à la réalisation des euthanasies par les mutuelles, écrivant ainsi : « Si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d'exercer cette liberté de mourir, je me permets d'ajouter comme l'a écrit notre cher Attali : -"libérant ainsi le Mutualisme de la charge d'inutiles-coûteux-vieux».

Le 14 novembre 2012, Thierry Beaudet est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « président d'une mutuelle nationale ; 28 ans de services ». Le 13 juillet 2015, il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « président d'un groupe mutualiste ; 31 ans de services ». 

J'ai donc un peu plus de décorations que lui : j'ai fait ma route dans l'espace rural, il a fait la sienne dans le Mutualisme de l'Education nationale, qui est une Grande Machine que certains comparèrent autrefois à un mammouth-graisseux. Il est devenu Prince d'Iena. Voici son bureau typiquement Art Déco :

les visiteurs sont éblouis par une fresque derrière le Président. Ce dernier en cas d'attaque peut saisir le poignard fixé au mur sur sa gauche, il représente la Force. Des photograpies personnelles le montrent avec les Autorités dont le Président de l'Elysée, qui vit dans un plus grand Palais, quoique...

quand il arrive dans ce bureau, le Président n'est pas escorté par les Officiers de la Garde Républicaine, exclusive de la Présidence de l'Assemblée Nationale.

le fonctionnaire qui a pris la photo ignore comment on fait la mise au point pour éviter le flou, il manque d'une formation adéquate, on ne peut tout savoir ! 

ah oui le CESE dresse un rapport annuel de ses nombreuses activités, vous le trouvez ici :

https://www.lecese.fr/sites/default/files/documents/RapportAnnuel/RapportActivit%C3%A9CESE-2425Mab.pdf

112 pages : ça n'arrête pas : tous les 3 jours, une page ! 

***

le vrai initiateur des lieux, c'est lui :












Le Palais d’Iéna a été imaginé et construit par Auguste Perret, architecte dont le style est marqué par son utilisation du béton. Sa vision marque d’une empreinte indélébile l’Histoire de l’architecture, et laisse derrière elle des réalisations grandioses, comme le Palais d’Iéna.

A la fin du mois mai 1871, les rues parisiennes sont à feu et à sang. Les Versaillais reprennent une à une les rues et de Paris et écrasent la Commune : c’est la Semaine sanglante. Près de 25 000 communards sont tués au combat ou massacrés par les forces versaillaises.

Parmi les survivants, un tailleur de pierre enrôlé dans les forces communardes : Claude Marie Perret. Il est accusé et condamné à mort pour, d’une part, avoir fait partie des forces fédérés de la Commune de Paris, et d’autre part, pour avoir pris part à l’incendie du Palais Royal. Pour échapper à la mort, il s'exile à Ixelles, au sud de Bruxelles, avec sa femme Pauline.

Son expérience de tailleur de pierre aidant, il y gagne alors sa vie comme contremaître dans le bâtiment, puis comme patron des travaux publics. Le Royaume de Belgique voit alors naître ses trois fils : Auguste (né en 1874), Gustave (1876) et Claude (1880). Ils marqueront ensemble l’Histoire de l’architecture.

Entre 1879 et 1880, sont votées différentes amnisties qui permettent aux communards d’être graciés. La famille Perret rentre à Paris, et Claude Marie y poursuit son activité dans les travaux publics. A l’âge de 11 ans, Auguste découvre dans la bibliothèque de son père un ouvrage particulier : Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVI siècle de Emmanuel-Eugène Viollet-le-Duc. L’ouvrage de l’architecte qui concrétisa ses plans sur Notre-Dame de Paris ou le Mont Saint-Michel est une révélation pour le jeune Auguste. Il raconte qu’à dix-sept ans :

-“Je me suis senti architecte quand notre père me mit dans le bain et me fit construire une maison.”

Il entre alors à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, et reçoit l’enseignement de Julien Guadet, un grand théoricien de l’architecture moderne qui lui transmet la démarche rationaliste et classique des Beaux-Arts, à savoir : la première importance dans l’architecture est de réaliser les caractéristiques pratiques de l'édifice, comme sa solidité et son utilité.

Malgré les mentions et les médailles, Auguste Perret ne finit pas son cursus aux Beaux-Arts et n'obtient pas son diplôme. Sûrement influencé par son père tailleur de pierre et son appétence pour le matériau brut et simple mais travaillé dans les règles de l’art, il oriente alors sa carrière vers le béton armé. 

Il reprend avec ses frères l’entreprise familiale, et devient l’un des premiers entrepreneurs à employer le béton armé dans la construction. A l’époque, le béton est perçu par le plus grand nombre comme un matériau qui n’est pas esthétique et qui ne présente pas de véritable intérêt. Qu’importe pour Auguste Perret ! Il va choisir de le sublimer en le travaillant dans différentes proportions et dans différentes textures (il va par exemple y ajouter de la matière, comme d’autres pierres qui vont donner un autre grain et une autre brillance au béton).

Il construira tout au long de sa carrière de nombreux édifices, comme l'immeuble de la rue Franklin (1903), le théâtre des Champs-Elysées (1913) ou encore l’église du Raincy (1923). Il redessinera également la Ville du Havre, totalement ravagée par la Seconde Guerre Mondiale.

C’est une mission particulière, confiée par le Gouvernement, qui l’amènera dans les années 1930 à construire ce qui deviendra le Conseil économique, social et environnemental.

vue de la Tour Eiffel


Au début des années 1930, Paris bruisse d'une nouvelle réjouissante. La ville va accueillir en 1937 une nouvelle exposition universelle : l’Exposition internationale des arts et des techniques appliqués à la vie moderne.

Auguste Perret est chargé en 1933 d’élaborer le plan de cette nouvelle exposition, dont l’espace dédié s’étend du Champ de Mars à la Colline de Chaillot. Le terrain de jeu doit sembler trop petit, car Perret avance une proposition pour le moins révolutionnaire : si la rive droite de la Seine a ses Champs-Elysées, la rive gauche le devrait également. Il propose de compléter les travaux du Baron Haussmann et de doter Paris d’un axe monumental entre la Porte Dauphine et la Place d’Italie. À l’emplacement du Trocadéro, il imagine une « cité des musées » et un théâtre de dix mille places. Si ce projet monumental séduit de nombreux artistes, intellectuels et architectes à l’époque, la chute du gouvernement Daladier, en 1934, entraîne l’abandon de ce projet grandiose.

En guise de lot de consolation, Auguste obtient cependant deux commandes prestigieuses, le Mobilier National et le Musée des Travaux Publics. Le premier se situera dans le 13ème arrondissement de Paris, proche de la Place d’Italie. Le second prendra ses quartiers sur la Colline de Chaillot, proche du Trocadéro, et prendra le nom de l’avenue qui l’accueille : le Palais d’Iéna.

La bataille d'Iéna oppose la France à la Prusse le 14 octobre 1806 à Iéna (Allemagne, actuel Land de Thuringe). Elle a lieu en parallèle de la bataille d'Auerstaedt, dans le cadre de la campagne de Prusse et de Pologne. Les Français sont commandés par Napoléon Ier et les Prussiens par le général de Hohenlohe. Napoléon gagne...!

Le nouveau Musée était destiné à devenir le Musée des Travaux Publics et avait pour objectif de présenter au public des maquettes de barrages, de ponts, de phares, de balises... censés devenir un motif de fierté nationale dans un contexte de crise économique où les grands travaux publics créent de l’emploi.

Ce bâtiment est pensé par Auguste Perret comme un triangle. Pour moi je vois un compas. Il y déploie sa doctrine :

" Le béton se suffit à lui-même.” 

la place d'Iéna avec la statue de Washington

Striking bronze equestrian statue of George Washington, crafted by American sculptors Daniel Chester French and Edward Clark Potter. Installed in 1900, this statue was a gift from a committee of American women, symbolizing the enduring gratitude for France’s support during the American Revolution.

Inscribed on its pedestal, the dedication reads, “Offered by the women of the United States of America in memory of the fraternal aid provided by France to their fathers during the struggle for independence.” This grand homage encapsulates the spirit of Franco-American solidarity.


Sol et Colombe, ou "la naissance de la Pensée". Posées postérieusement en 1992





les statues, dos à dos, sont de Martial Raysse

 Le jeune homme tient la bâton de la justice et la boule de la connaissance, alors que la jeune fille, en tenue " Antique " pointe du doigt les mosaïques de la façade du CESE, réalisées en 1992. Elles représentent les éléments fondamentaux, soit : Notre terre, origine de l'Humanité. Les trois premiers chiffres et les trois formes élémentaires (triangle, cercle et carré ), les trois valeurs républicaines " Liberté Egalité et Fraternité " et enfin " L'Espoir "... et le Travail ! 

c'est bien vu d'ajouter l'Espoir, on en a vraiment besoin trente trois ans après !

Le sculpteur Martial Raysse ( né en 1936 sur la Coté d'Azur ), veut ainsi valoriser l'instruction de la Société dans les valeurs républicaines . Il est le fondateur du mouvement des " Nouveaux Réalistes " Il est aussi réalisateur de film sur des thèmes de société . Il est très éclectique dans ses productions d'œuvre , utilisant tous les matériaux disponibles . Dans cette sculpture , il renoue avec le "' Classique représentatif allégorique "

Sur une vaste parcelle ouverte sur la place d'Iéna mais plutôt malcommode par sa forme triangulaire et sa pente, Perret imagine un plan ingénieux, associant de vastes salles d'expositions, un grand amphithéâtre et un escalier monumental. L'utilisation du béton armé, dont il est le grand spécialiste alors, permet des espaces ouverts et lumineux. L'escalier qui semble en lévitation, met à profit toutes les possibilités du béton et s'inscrit dignement dans une longue tradition d'escaliers spectaculaires. Le langage architectural emprunte au vocabulaire classique, avec ses colonnes et ses corniches. La mise en œuvre des éléments, la composition subtile des granulats et le traitement des surfaces donnent au béton brut un raffinement propre à Perret.

La guerre de 1939 laisse le palais provisoirement inachevé et le musée des Travaux publics peine à prendre des marques. Le palais suscite des convoitises et dès 1955, les collections du musée sont mises en caisses. Plusieurs institutions se succèdent jusqu'à l'installation du Conseil économique et social en 1959. Cette assemblée de 233 conseillers est la troisième de la République avec le Sénat et l'Assemblée nationale. Composée d'acteurs de la vie économique, sociale et environnementale, elle offre une représentation originale de l'ensemble de la société et apporte son expertise au gouvernement dans des domaines très variés.

Voilà où siègent les membres du CESE, nul doute que l'ambiance des lieux les inspire : 








si l'effacement de notre Civilisation est bien diagnostiqué par les Etats Unis

si le remplacement de nos églises par des mosquées comme la Grande Mosquée de béton de Bruxelles, devient inéluctable

ils ont un peu copié le style à Bruxelles

...si même le lait devient hallal, (alors que jusqu'alors, seules les viandes contenant du sang exigeaient un abattage spécial). Pareil pour les "oeufs hallal", j'ai du mal à m'accoutumer, mais me soumets sans me poser de questions, tant je souhaite moi aussi une Société consumériste, laïque, et consommatrice de produits chinois pas chers, dans un paysage rural vide, permettant aux oiseaux de revenir, les pesticides disparaissant avec les vilains agriculteurs qui les dispersent abondamment... tout cela sous le pilotage harmonieux du Prophète, avec des femmes redevenues enfin... voilées et mieux encre :soumises !

---o---

Que cette visite vous permette à la fois dé découvrir un lieu fascinant, jalon important de l'architecture du XXe siècle, de comprendre le rôle et le fonctionnement du Conseil Economique et Social, et de confirmer ainsi qu'il y a des économies à faire dans nos dépenses somptuaires, en trouvant une utilité plus grande dans l'utilisation de ce Palais, qui pourrait for bien être vendu à un oligarque Chinois, comme les invitent notre Ministre des Finances dit Lescure, qui après avoir participé à dilapider l'Industrie française, aimerait que des Chinois ré-investissent chez nous, transformant nos emplois en Smicards de la Chine impériale, pour notre plus grand bonheur de Démocrates-coloniés par les Romains, maintenant par la Chine.

retrouvez la visite du Palais d'Iéna, ....quand il sera à vendre ?

https://www.youtube.com/watch?v=YEoM_knPh6U


voici ce que voit un drone russe

survolant le Palais

... dessiné comme un compas....je n'ai pas trouvé l'équerre ?


PS : j'ai lu avec attention tous les rapports et publications du Forum de la République

les titres sont alléchants




je tombe sur l'Agriculture

pour la première fois, la France importe plus qu'elle exporte

en plein décembre, je n'ai jamais vu autant de tomates marocaines ; de fruits exotiques importés du bout du monde, même les Chinois nous envoient du lait, des pistaches, je ne parle pas du soja...

mais que les Agriculteurs restants se rassurent : la résilience figure bien dans les questions ! 

je n'ai pas bien cherché, je n'ai trouvé aucune réponse à ces travaux !

***

hier soir, la majorité de l'Assemblée couronne le Premier Ministre laissé libre par le Président :

le Président se fait humilier à domicile chez les Puissants du Monde : Trump ; Poutine et Xi Jing Pin

il ne met plus les pieds en France, pour laisser le champ libre à son clone-négociateur

qui a réussi l'objectif : rester Premier Ministre, sous contrainte des socialistes

et permettre au Président de régner un an de plus !

tout le monde se moque que le déficit se tienne à -5%

tout le monde se félicite des décisions prises contre le Travail en suspendant la réforme des retraites

tout le monde se moque du déficit de la Sécu porté à  25 milliards :

que sont 25 milliards de plus ajoutés à 3400 milliards de dettes...

...dont une partie nous est prêtée par la Chine !

---o---

j'ai honte pour mon arrière-petit-fils :

je vais lui laisser une planète vide et en guerre...

...je vais lui laisser une Nation diminuée, irrationnelle, où dominent arrogance, mépris, et combines des puissants, se moquant de l'avenir, insultant le présent

j'ai honte de notre temps :

j'ai honte de l'affaissement de la France d'aujourd'hui...!

lundi 8 décembre 2025

(Avant qu'elle soit volée) : "Joyeuse" l'épée de Charlemagne, (encore) visible au Louvre...!

dans le salon de l'Empereur de la Gare de Metz
Charlemagne appuie sa main droite sur Joyeuse

Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand », né à une date inconnue (vraisemblablement durant l'année 742, voire 747 ou 748, peut-être le 2 avril), mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens. Fils de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 24 ou 25 décembre 800, relevant une dignité disparue en Occident depuis la déposition, trois siècles auparavant, de Romulus Augustule en 476.

La figure de Charlemagne a été l’objet d’enjeux politiques en Europe, notamment entre le XIIe et le XIXe siècle entre la nation germanique qui considère son « Saint-Empire romain » comme le successeur légitime de l’empereur carolingien, et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Charlemagne est parfois considéré comme le « Père de l’Europe » pour avoir assuré le regroupement d’une partie notable de l’Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.

au Louvre aussi, cette statue... peut-être plus pour très longtemps ? Il a plu dans une galerie oubliée sur des vieux parchemins oubliés, mais en les séchant au sèche-cheveux, il parait qu'ils sortiront secs et rénovés, personne ne savait qu'ils étaient là ! 

Les deux principaux textes du IXe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d’Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée à Notker le Bègue, moine de Saint-Gall, l’auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».

Charlemagne est, par tolérance du pape Benoît XIV, un bienheureux catholique fêté localement le 28 janvier. En effet, en 1165, l'empereur Frédéric Ier Barberousse obtient la canonisation de Charlemagne par l'antipape Pascal. De nombreux diocèses du nord de la France inscrivent alors Charlemagne à leur calendrier et, en 1661, l’université de Paris le choisit pour saint patron. Aujourd’hui encore, la cathédrale d'Aix-la-Chapelle fait vénérer ses reliques. Pourtant, l’Église catholique a retiré de son calendrier « l’empereur qui convertit les Saxons par l’épée plutôt que par la prédication pacifique de l’Évangile ».

en haut, les blasons Germain (les aigles) et Franc (les fleurs de lys)

Charles tient Joyeuse à la main droite.Albrecht Dürer, vers 1511/13, peinture sur bois de tilleul, 215 x 115 cm,
Nuremberg, Musées de la ville


la Couronne impériale est en lieu sûr : à Vienne ! 


En fait, il n'y a pas une seule (au Louvre) 

mais  ... deux épées de Charlemagne !

aujourd'hui quand une oeuvre est volée au Louvre, comme les Conservateurs n'ont pas le temps de photographier les objets (du moins ce n'est pas leur job qui consiste à "conserver", pas photographier), tout le monde se réfère aux peintures d'époque, qui à l'époque étaient très précises, le surréalisme suivant n'ayant pas pris le même soin à peindre précisément ce que les peintres voyaient, à cause de l'apparition de la photographie...
...sauf qu'au Louvre, seuls les visiteurs conservateurs font des photos,( malgré l'interdiction de photoraphier destinée à conserver au Louvre le monopole des photos-pas-prises).

Johannes Limnaeus était juriste, fin connaisseur et théoricien majeur des théâtres du pouvoir dans le Saint-Empire romain germanique. Ayant publié de 1629 à 1634 son œuvre capitale, le Jus publicum Imperii Romano-Germanici en trois volumes, il précisa dans un second volume d’additions, en 1660, page 209, que l’Électeur de Saxe, l’un des sept princes élisant l’Empereur, portait comme archimaréchal lors de divers rituels impériaux, dont le couronnement, une épée dite de l’Empire. Était-ce celle de Charlemagne ? Un auteur l’avait écrit mais un autre citait au couronnement des rois de France une autre épée de Charlemagne, nommée Joyeuse. Où était le vrai, où le faux ?

Limnaeus argumenta ingénieusement. Charlemagne avait pu avoir deux épées. Celle dite Joyeuse, sans doute car elle ne servait pas à la guerre, se trouverait en France. L’autre, efficace contre les ennemis et que l’on pouvait donc dire Sérieuse, était conservée à Nüremberg avec les autres ornements royaux, comme on le savait bien. Ceci reconnaissait la revendication française tout en appuyant la supériorité de l’Empire, la fonction symbolique de telles épées étant bien de fonder l’exercice de la souveraineté sur la menace réelle d’une violence physique jugée légitime, plutôt que dans un objet d’apparat, fût-il hérité de Charlemagne.

Objets de discours juridiques, qui font pleinement partie de leur histoire, les deux épées de Charlemagne étaient aussi des objets matériels, qui s’offrent encore à nous : l’une au musée du Louvre à Paris, (enfin... tant qu'elle n'a pas été dérobée), l’autre au Kunsthistorisches Museum de Vienne. L’histoire de l’art a pu montrer qu’elles sont toutes les deux postérieures à l’empereur carolingien. Elle doit aussi déterminer pourquoi et comment elles lui furent attribuées.

à Aix la Chapelle, les épées ont été reproduites : il y a donc les deux, Joyeuse à Gauche, Sérieuse à droite
le reliquaire de Charles abrite sa calotte crânienne

Épée « de Charlemagne » utilisée pour le couronnement des rois de France et son fourreau, XIe-XIVe et XIXe siècles, 100,5 cm, Paris, musée du Louvre, © 2011 Musée du Louvre, 

il s'agit donc de : Joyeuse, avec son fourreau dessous

L’épée de Paris est composite, avec un pommeau du Xe ou XIe siècle, des quillons du XIIe siècle, reliés par une fusée, d’or également, autrefois fleurdelysée, qui semble de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Or Guillaume de Nangis, moine de Saint-Denis, historien des rois de France sous Philippe III le Hardi, décrivit le couronnement de celui-ci, célébré en 1271, en expliquant que l’épée « Joyeuse » servait au rituel depuis Charlemagne et que l’abbaye de Saint-Denis la conservait. Le roi capétien apparaissait comme seul héritier légitime de Charlemagne, avec une dignité impériale, aux dépends des empereurs germaniques. Cette construction mémorielle est sans doute contemporaine de l’assemblage, lequel matérialisait « Joyeuse », l’épée littéraire à pommeau d’or de Charlemagne, célébrée dans la Chanson de Roland du début du XIIe siècle. Progressivement, tout un ensemble d’insignes et ornements royaux déposés à Saint-Denis furent attribués à l’empereur carolingien.

Épée « de Charlemagne » utilisée pour le couronnement des empereurs germaniques et son fourreau, XIIIe-XIVe siècles, 108,5 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum, Kaiserliche Schatzkammer

L’épée de Vienne, quant à elle, fut créée à Palerme pour le couronnement impérial de Frédéric II, à Rome en 1220. Attribuée à Charlemagne au début du XIVe siècle, on disait qu’un ange la lui avait apportée du ciel. Charles IV (1346-1378), qui avait grandi à la cour de France et résidait à Prague, lui fit adjoindre un pommeau d’argent figurant le lion de Bohême et l’aigle impérial. En 1424, l’épée quitta Prague pour être confiée à la ville de Nuremberg, avec les autres insignes et ornements impériaux, dont plusieurs réputés provenir de Charlemagne.

Les deux épées connurent aussi la gloire en peinture. À Nuremberg, où les insignes impériaux étaient montrés tous les ans à des foules nombreuses, le conseil de la ville commanda à Albrecht Dürer un portrait de Charlemagne, achevé en 1513. Pour représenter authentiquement l’empereur, le peintre figura fidèlement les objets conservés, dont l’épée. L’introduction de la Réforme à Nuremberg en 1523 mit fin aux ostensions, et plusieurs historiens protestants doutèrent dès le XVIIe siècle de la véracité de l’attribution de l’épée à Charlemagne, mais celle-ci resta utilisée pour les couronnements. En France, l’épée fut peinte au côté de plusieurs rois en costume de sacre, dont surtout Louis XIV par Hyacinthe Rigaud en 1701.

Hyacinthe Rigaud, Louis XIV (1638-1715), roi de France, 1701, huile sur toile, 3395 cm x 245 cm, Paris, musée du Louvre © 1989 GrandPalaisRmn (musée du Louvre) 

pareil Louis XV

Survint la Révolution : fin 1793, l’épée de Saint-Denis fut déposée au Muséum central des arts de la République, inauguré quelques mois plus tôt au palais du Louvre. L’épée de Nuremberg fut évacuée à l’été 1796, devant la menace des troupes françaises, et atteint Vienne en 1800. Privée de sa fonction d’insigne à la fin du Saint-Empire, en 1806, elle fut encore mise à l’abri lorsque Napoléon occupa la ville, et exposée durablement à partir de 1827. Chaque épée, ponctuellement, a été réinvestie comme instrument de pouvoir : l’une pour les sacres de Napoléon Ier en 1804 et Charles X en 1825, l’autre lorsqu’elle fut rapportée à Nuremberg en 1938 à l’initiative d’Adolf Hitler après son annexion de l’Autriche, où elle revint en 1946.


"Avec les deux épées dites de Charlemagne, le musée du Louvre et le Kunsthistorisches Museum exposent aujourd’hui un patrimoine partagé. Ce sont deux musées républicains dépositaires d’un héritage impérial plus que millénaire, à la fois commun et dédoublé, parfois imaginé en opposition, c’est-à-dire en lien étroit. Les deux épées perdurent comme des symboles de pouvoirs révolus : cette tension fait leur intérêt d’objets de musée, en tant que fictions désormais notoires, et témoins véritables d’une histoire croisée. Par le thème qu’il explore et le pays qu’il invite, le prochain festival de l’histoire de l’art incite à y regarder de plus près".

Philippe Cordez, adjoint à la direction des études muséales et de l’appui à la recherche du musée du Louvre

Je vous fais découvrir la Gare de Metz, chef-d'oeuvre d'architecture, qui dispose d'un pavillon Charlemagne, décoré de vitraux




le pavillon de l'Empereur





Je réalise une évidence, mais il arrive que les évidences soient cachées, 

ou que l'on ne les voie pas !

Charlemagne était Chef de Guerre : il conduisait des batailles, à la tête de ses troupes, et combattait avec Sérieuse. Beaucoup de Rois et d'Empereurs ont poursuivi ce leadership durant l'Histoire, en combattant, à la tête de leurs hommes,  en tirant le prestige pour conduire une Nation. Napoléon a su à la fois combattre et légiférer. Le dernier à avoir accompli les deux rôles, le Général de Gaulle. Légitimé comme Président après avoir organisé une Résistance a priori impossible contre l'ennemi, alors que la majorité favorisait la collaboration.

Quand ensuite, au motif  de démocratie, les candidats à l'élection suprême ne sont plus des combattants, sont simplement de beaux esprits, énarques et banquiers, mais uniquement des beaux parleurs, vendeurs de promesses et de cravattes, ils manquent des vraies valeurs pour conduire les foules. Pour s'imposer face à l'ennemi. Pour s'imposer tout court, et en tirer le respect, du à celui qui s'engage, construit un avenir commun, fait et sait faire.

Quand le Président Macron est reçu par le Président Chinois en petit appareil, comme le Chef de l'une des  27 nations d'Europe, à la tête d'une dette abyssale, d'un budget en faillite, de moeurs privilégiant les Drag-queens, d'une laïcité anti-Chrétienne condamnant les crècheset Noël, et se fait envahir par les Musulmans repoussés autrefois à Poitiers... pas de service militaire ; marié à plus vieille que lui, comment peut-il être considéré, respecté... et craint par les Puissants de ce Monde ?

A la tête d'une nation nucléaire, comment peut-il faire croire à Poutine, Trump, Xi Jimping ; Kim Jung-Un qu'il peut appuyer si nécessaire sur le bouton rouge ? Le voilà contraint à réinvestir à grand frais alors qu'il est privé d'argent dans les armes de la seconde guerre mondiale faute d'être crédible avec notre Force nucléaire ? On va voir des drones voler au-dessus de Lyon lors de la fête des lumières, on n'en a pas dans nos armées pour envoyer 1Kg de poudre sur l'ennemi alors que je sais le faire avec mon drone perso acheté en Chine puisque l'on ne sait pas en construire en Europe !

Il est temps que l'on se réarme, avec à la tête de l'Etat quelqu'un qui sache manier Sérieuse

sérieusement 

un vendeur de cravatte ne peut manier l'épée de Charlemagne

il lui faut la Force

on l'a, ou on ne l'a pas

notre Président sait-il monter à cheval ?
a-t-il jamais pratiqué l'escrime
sait-il se battre en boxe française ?


même les Anges manient Sérieuse



le trésor de Saint-Denis, l'épée à gauche


un inconnu a écrit ce poème émuvant :


"Tandis que Joyeuse sommeille au fond du Louvre

"Et Durandal rouille seule à Rocamadour,

"Ce sont les portes du pays qu’en grand on ouvre

"A tous vents, laissant les pions encercler la tour.

 
la garde, dite le "quillon", typique XIIè S


"Aucun sursaut, hélas ! Aucune résistance,

"Aucune âme ne crie plus Montjoie ! Saint-Denis !

"Les Ganelons sourient quand sonne l’hallali,

"Et l’ennemi, serein, se saisit de la France.

--o--

Trump pour nous "remuer les fesses" nomme cela

l'affaissement culturel programmé de l'Europe ! 


Joyeuse, Durandal (épée que Roland avait le jour de sa mort à Roncevaux), qu’elles soient la propriété d’un personnage historique ou d’un héros de légende, les épées prestigieuses portent des noms. Cette personnification leur confère un caractère mythique, parfois surnaturel.

Elles sont des actrices à part entière du destin de leur chevalier, duquel elles sont indissociables.

Ainsi, Charlemagne est représenté avec son inséparable épée Joyeuse jusque dans l’art populaire  de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Cette personnification d’un objet est une pratique courante au Moyen Âge. Les outils de la vie quotidienne sont nommés et bénis par un prêtre avant leur première utilisation, comme la cloche d’une église, le marteau d’un forgeron… ou l’épée d’un chevalier.

Joyeuse appartient aux regalia, c’est-à-dire les insignes du sacre des rois. Elle est ainsi l’un des emblèmes de la royauté française. Le sacre est un souvenir du baptême de Clovis dans la cathédrale de Reims. Le futur souverain y reçoit l’onction qui fait de lui le représentant de Dieu sur terre.

Au cours de la cérémonie, lui sont remis les insignes de la chevalerie, comme les éperons.

Peut-être utilisée dès 1179 pour le sacre de Philippe-Auguste, Joyeuse est attestée à partir de celui de Philippe III le Hardi en 1271. Épée dynastique associée à Charlemagne, garante de la tradition de la royauté, elle est présente à toutes les cérémonies suivantes jusqu’à la dernière, celle de Charles X en 1825. Conservée avec les autres regalia dans la basilique de Saint-Denis, elle survit à la Révolution française et est transférée au Louvre en 1793.



Quant à Durandal, la légende raconte qu'elle aurait appartenu à l'empereur Charlemagne, qui l'aurait reçue d'un ange. Offerte ensuite à Roland, son neveu, l'épée aurait été jetée dans les airs pour ne pas tomber aux mains des musulmans, lors de la bataille de Roncevaux, en 778. Parcourant près de cent kilomètres, elle se serait encastrée dans la paroi rocheuse de Rocamadour. L'épée serait présente sur place depuis 1246 ans. Durandal avait exceptionnellement quitté son sanctuaire marial, en 2011, pour être exposé au Musée de Cluny. Elle a été volée (aussi) depuis, mais ce n'était qu'une copie. 

les derniers à porter l'épée aujourd'hui sont les Officiers de la Garde Républicaine

ce sont les derniers à montrer les signes de l'Honneur

...jusqu'à quand ?


pourquoi la Garde Républicaine accompagne ...(encore)...la Présidente
de l'Assemblée Nationale dans la salle des Pas perdus ?

le Militaire sous l'autorité du Politique