Ce n'est pas une fleur que l'on offre en bouquets à son amoureuse : les tiges sont pleines d'épines, et elle passe inaperçue. Pourtant, c'est la pleine floraison quand j'emprunte la descente vers la Caoue, en passant devant la source sourdant sous la chapelle, dont l'eau reste ostensiblement non potable, tachée depuis mille cinq cents ans du sang de l'épée du bourreau de Gaudens.
ici Gaudens devenu saint a perdu la tête |
attention ! cette eau n'est pas potable ! |
ne cherchez pas sa tête il la tient dans les mains |
Arrivés dans la plaine de la Garonne, les haies sont pleines de ronces
Rubus fruticosus |
Vous allez adorer ce petit morceau de littérature botanique : "De 20 à 30 fleurs hermaphrodites actinomorphes, blanches ou
blanc rosé, de deux à trois centimètres de diamètre, sont regroupées en une
inflorescence, corymbe ou cyme pyramidale ou cylindrique lâche. Fleurs
périgynes, elles ont un hypanthium plat. Pentamères, dialysépales et
dialypétales, elles ont cinq sépales, cinq pétales. L'androcée est composé de
nombreuses étamines cycliques (les verticilles staminés se dédoublent et
portent chacun dix étamines, ce qui conduit à la méristémonie à développement
centripète, aux filets minces blancs (plus rarement roses) et aux anthères
jaunes, introrses et dorsifixes, à déhiscence longitudinale (attachés par le
milieu au sommet du long filet qui facilite leurs oscillations, ils sont dits
anthères versatiles). Fleur dialycarpellée, son gynécée est constitué de
nombreux carpelles libres, aux styles subterminaux blanc-verdâtres à roses,
surmontés d'un stigmate bilobé. La placentation est axile avec deux ovules
anatropes pas loge dont l'un avorte, l'autre donnant une graine (de 2 mm de
long et pesant 2 à 4 mg) sans albumen, à petit embryon droit".
ce ne sont pas que des ronces :
mais des promesses de mûres !
quelle est cette larve ? est-ce une luciole ? je cherche la lumière ! |