mercredi 17 février 2016

Libres sont les papillons

Avec un titre pareil, je suis obligé d'en faire un billet !

Toujours l'impression que les papillons papillonnent, faux ! ils sont soumis (comme nous) à leurs contraintes de programmation, si bien décrites par Conrad Lorenz : survivre, ce qui implique pour tous de se défendre contre leurs agresseurs. Alimenter sa famille, ce qui suppose une botanique et des biotopes adaptés. Et transmettre ses gênes : pour les mecs il faut se battre contre ses concurrents. Se faire choisir par une meuf. Et s'accoupler avec elle. C'est sûr qu'après, ils peuvent aller voir ailleurs, ce n'est que du bonheur en plus !

Pour la femelle, une fois ces préliminaires accomplis, il faudra trouver la bonne plante nourricière, et y disposer intelligemment ses oeufs, en nombre correspondant à la taille de la plante, oeuf par oeuf, ou en paquets.














Anouck Delon, la fille d'Alain
et Julien Dereims
Ceci suppose un sacré logiciel, inclus dans les gênes, outre celui qui permet dès la naissance, de savoir naturellement voler, planer, atterrir, leurrer les prédateurs, mais ne plus identifier les plantes nourricières, repérer les saisons, sentir (de loin) le sexe opposé, parfois repérer le Nord ; le Sud ...

que de compétences dans un si petit volume !

nous les humains 

pouvons toujours faire semblant de disposer des mêmes pouvoirs...

...de papillonner...?


dans un mois madame Aurore

séduira ainsi Monsieur !



chaud, très chaud !