lundi 29 septembre 2025

L'excursion de Lachamps ? Pire que le réchauffement climatique ? Pire que la dette ?

 


Au cœur d’un marais néo-zélandais, des scientifiques ont découvert un ancien arbre kauri, enseveli depuis plus de 40 000 ans — son tronc conservé tel une capsule temporelle en bois. Mais ce n’était pas un arbre préhistorique ordinaire. Ses cernes révélaient quelque chose d’extraordinaire : il avait survécu à l’Excursion de Laschamp, un événement rare durant lequel les pôles magnétiques de la Terre s’étaient inversés. Plus inquiétante encore fut la période précédant cette inversion — connue sous le nom d’événement d’Adams — où le champ magnétique de la planète disparut presque complètement, exposant la Terre à une avalanche de rayonnements cosmiques.

Avec un bouclier magnétique terrestre réduit à seulement 0–6 % de sa force habituelle, les radiations solaires et cosmiques affluèrent, déclenchant un chaos climatique mondial. Les calottes glaciaires s’étendirent spectaculairement, les systèmes de tempêtes furent redirigés, et des terres autrefois verdoyantes — comme certaines parties de l’Australie — furent englouties par le désert. Certains chercheurs estiment que cet événement contribua à l’extinction des Néandertaliens et força les premiers humains à se réfugier dans des grottes — où ils commencèrent à créer les premières œuvres d’art symboliques connues. Ces bouleversements suggèrent que l’événement d’Adams n’était pas simplement une anomalie magnétique, mais un véritable tournant dans l’histoire humaine.

🌳 Aujourd’hui, le kauri ancestral se dresse tel un vestige et un avertissement. Ses cernes portent le témoignage silencieux d’un monde au bord du précipice, un rappel que notre champ magnétique n’est pas éternel. Si un tel effondrement survenait aujourd’hui, les conséquences pourraient être catastrophiques : panne des satellites, interruption des communications, effondrement des réseaux électriques et bouleversements climatiques soudains. Cet arbre, bien que mort depuis longtemps, parle encore — murmurant à travers les âges sur la fragilité des forces invisibles qui protègent notre monde moderne.

Ayant trouvé ces propos (séditieux) sur Facebok, je m'interroge, ce sont certainement des fakes, pour nous faire peur, avec les Personnages dont nous disposons sur la planète, impossible qu'ils n'aient pas une arme secrète contre l'inversion des pôles magnétiques, puisque une boussole normale indique tujours ke Nord magnétique, pourquoi cela changerait-il ?

Je n'ai qu'une ressource : interroger Wikipedia !


ça alors, Wiki répond OUI ! 

et l'évènement a été trouvé dans les laves de Laschamps

Laschamps est  bien un village, peuplé de "gueux", (je cite le Président parisien Macron) situé dans les territoires centraux de l'Auvergne, où autrefois des volcans répandaient leurs laves en effet :
hier des Néadertaliens. Disparus. Puis Sapiens. Disparu. Aujourd'hui un désert rural, quasi vide, bien loin de la start-up nation, un territoire perdu, peuplé de vaches qui émettent du méthane. Condamné par le renversement magnétique, condamné par son bilan carbone-animal. Condamné. 


donc on ne trouve pas l'excursion en question qu'en Australie ! 

chez nous aussi ! 

je trouve la confirmation-confirmée par National Geographic

L'interaction des vents solaires avec le champ magnétique de notre planète produit de somptueux spectacles de lumière, comme le ballet donné par ces aurores dans le nord du Canada. Ces lueurs vibrantes nous rappellent le rôle crucial joué par la bulle magnétique terrestre dans la protection de notre planète contre les radiations.Esa, NASA

l'article de NG est trop cool, je me suis permis de le copier-coller, pour la gloire des auteurs bien entendu !

"Yves Gallet se tient en équilibre sur une pente escarpée du nord-est de la Sibérie, le paysage vallonné qui s'étale sous ses pieds est traversé par les eaux paisibles d'une rivière bleu turquoise. Ce n'est toutefois pas ce que Gallet contemple. Ce scientifique de l'Institut de physique du globe de Paris a les yeux rivés sur les roches avec un seul objectif en tête : déchiffrer l'histoire du champ magnétique terrestre, cette bulle protectrice qui se dresse entre la Terre et les radiations qui émergent en permanence du Soleil.

"Sur les 4,6 milliards d'années d'existence de notre planète, son champ magnétique s'est régulièrement inversé, l'un des pôles magnétiques cédant sa place à l'autre, et certaines études suggèrent qu'une nouvelle permutation pourrait se profiler à l'horizon géologique. Bien qu'il serait excessif de craindre une apocalypse géomagnétique, une inversion du champ magnétique pourrait tout de même avoir diverses conséquences dommageables allant d'une exposition aux radiations plus intense à des perturbations technologiques, c'est pourquoi la compréhension de cette histoire magnétique dépasse la simple curiosité scientifique. 




"Gallet et ses collègues ont récemment découvert les traces d'un taux d'inversions du champ magnétique à l'intensité sans précédent. Au cours de cette période incroyablement chaotique que l'équipe de scientifiques a présenté en détails dans la revue Earth and Planetary Science Letters, la planète aurait enregistré 26 inversions de pôles tous les millions d'années, soit plus de cinq fois le taux observé ces 10 derniers millions d'années.

Comprendre : la Terre, grâce à Coriolis



"Ce résultat rejoint un ensemble grandissant de données qui suggèrent que le champ magnétique de la planète est capable de s'inverser bien plus fréquemment que les scientifiques n'osaient l'imaginer, déclare Joseph Meert, paléomagnétologue à l'université de Floride, non impliqué dans l'étude. De telles recherches permettent de combler peu à peu les lacunes de l'histoire magnétique terrestre et pourraient aider les scientifiques à mieux cerner le timing et les motifs de cette gymnastique géologique, voire même à déterminer les effets de ces anciennes périodes d'hyperactivité sur les premières formes de vie de la planète. 

DES PÔLES INFATIGABLES

"Le champ magnétique terrestre est alimenté par les mouvements de convection du fer et du nickel fondus que contient le noyau externe de notre planète, situé à environ 2 900 km sous la surface. Au fil des années, l'agitation du champ magnétique a été immortalisée par des minéraux riches en fer sensibles aux influences du magnétisme et susceptibles de s'immobiliser à mesure que se forment les roches sédimentaires ou que refroidit la lave, comme de minuscules compas figés dans le temps.

"Selon cette chronique rocheuse, nos pôles n'ont pas échangé leur place depuis 780.000 ans mais auparavant, ils remuaient sans cesse et s'inversaient tous les 200.000 ans environ. On constate également de longues périodes au cours desquelles les pôles restaient à leur place, pendant 40 millions d'années par exemple durant le Jurassique, il y a environ 100 millions d'années.

ils sont même allés en Sibérie


"À quelle vitesse s'effectuent ces inversions ? Pour chercher la réponse à cette question, Gallet et ses collègues se sont lancés dans un voyage à pied, en radeau et en hélicoptère qui les a menés sur des falaises instables témoins d'une période peu étudiée du Cambrien moyen, il y a 500 millions d'années. Les sables accumulés dans cette région ont été déposés dans ce qui était autrefois une mer chaude et peu profonde dont les minéraux magnétiques se sont figés à mesure que les sédiments se frayaient un chemin jusqu'au plancher océanique où ils ont peu à peu été compressés pour former de nouvelles couches rocheuses.

"Gallet et ses collègues ont visité ce site pour la première fois au début des années 2000 pour y prélever 119 échantillons sur la surface rocheuse quasi-verticale. Ces premiers travaux leur ont permis de lever le voile sur une période du Cambrien moyen pendant laquelle le champ magnétique se serait inversé au moins six à huit fois par million d'années.
 
"Les scientifiques ont prélevé des échantillons de roche sur les falaises de la section dite de Khorbusuonka en Sibérie. Les minéraux riches en fer contenus par ces roches ont enregistré les signatures magnétiques d'un pan de l'histoire de la Terre long de trois millions d'années.
PHOTOGRAPHIE DE Yves Gallet

« Nous ne nous attendions pas un taux d'inversions aussi élevé, » témoigne Gallet par e-mail, en soulignant qu'à cette époque, un taux supérieur à quatre ou cinq inversions était considéré comme élevé. Face à une telle rapidité, Gallet et ses collègues n'arrivaient pas à se défaire d'un sentiment de suspicion, il leur fallait prélever davantage d'échantillons. À l'été 2016, ils sont donc retournés sur le site pour éclaircir l'affaire et ont prélevé 550 petits blocs de roche tous les 10 à 20 cm. Après avoir analysé les signatures magnétiques, il n'y avait plus de doute : sur les trois millions d'années enregistrés par leurs échantillons, ils avaient détecté 78 inversions, un chiffre astronomique.

« Nous nous attendions à un taux d'inversions magnétiques très élevé, mais pas autant bien entendu, » rapporte Gallet en faisant remarquer que 22 échantillons ne présentaient qu'une seule inversion, ce qui pourrait indiquer une valeur réelle encore plus grande.

SENS DESSUS DESSOUS

avec des dynamos numériques utilisant l'intelligence humaine augmentée par l'intelligence artificielle, des scientifiques ont pu reconstituer le champ magnétique terrestre, et l'inverser à leur guise, préfigurant leur action okazou le champ actuel se mettrait à s'inverser sans que l'on ait rien fait ! 


"Pour le moment, la nouvelle étude soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Les raisons de cette hyperactivité sont encore inconnues et il en va de même pour celles encore plus intrigantes du rapide retour à la normal qui a suivi.

"Il est possible que ces inversions primitives soient liées au refroidissement et à la cristallisation du noyau interne solide de la planète. Alors que de nombreuses études suggèrent que ce phénomène aurait débuté il y a 600 ou 700 millions d'années, peut-être que la période intense d'inversions du Cambrien moyen aurait été provoquée par une phase tardive de formation du noyau interne. Il reste toutefois de nombreux points d'incertitudes.

« Il est très difficile de savoir quoi que ce soit sur le noyau et son comportement, » affirme la géologue Annique Van der Boon de l'université de Liverpool, non impliquée dans l'étude. « Nous ne pouvons pas le voir, nous ne pouvons pas l'atteindre. »

"L'unique autre période affichant un nombre similaire d'inversions est l'Édiacarien, il y a 550 à 560 millions d'années, et elle coïncide étrangement avec une extinction massive, souligne Meert. Les études suggèrent que le champ magnétique chancelant de l'Édiacarien était extrêmement faible, ce qui aurait pu exposer les formes primitives de vie sur Terre à des conditions critiques en surface.


« Si l'on était dans Star Trek, je dirais que nos boucliers ont connu une défaillance et que la surface de la Terre était vulnérable aux bombardements des radiations cosmiques et autres, » illustre Meert. Peut-être que cette exposition excessive est responsable de la mort des créatures flasques et amorphes de l'Édiacarien, dont la plupart étaient incapables de se déplacer pour se mettre à l'abri du Soleil.

"Cependant, aucune extinction de masse ne coïncide avec la nouvelle période d'hyperactivité du Cambrien, période à laquelle la vie fleurissait sous une multitude de formes. Peut-être que l'évolution a apporté son aide à ces créatures, suggère-t-il, donnant naissance à pléthore de fouisseurs ou d'autres animaux capables de s'abriter des rayons nocifs du Soleil. À ce stade, cela n'est toutefois qu'une hypothèse. 

UNE ÉNIGME MAGNÉTIQUE

"Les changements présentent par ailleurs une étrange tendance, une certaine cyclicité, avec la présence de longues périodes sans inversion tous les 150 millions d'années environ. Entre ces périodes de repos, le champ semble permuter au rythme de cinq inversions tous les millions d'années et ces périodes sont elles-mêmes ponctuées de pics d'hyperactivité.

"À en croire ces cycles approximatifs, il semblerait que le champ magnétique terrestre se dirige vers une nouvelle période d'hyperactivité, indique Meert, tout en insistant sur les nombreuses incertitudes qui entourent cette hypothèse. Et même si une inversion se profilait à l'horizon, chacune d'entre elles se produit très lentement à notre échelle et il faut compter plusieurs milliers d'années pour une permutation complète des pôles.

« Ce n'est pas comme dans les films où l'on se réveille un jour avec une boussole indiquant le nord qui le lendemain indique le sud, » prévient Meert.

L'un des grands défis de la compréhension de ces tendances réside dans les lacunes de la chronique. Les roches aussi âgées finissent généralement par être écrasées et transformées à mesure que les continents s'entrechoquent, ce qui efface une partie de la chronique, explique Van der Boon qui étudie une chronique rocheuse bien plus sporadique présentant une potentielle période au taux d'inversions élevé survenue il y a 400 millions d'années.

« Je suis plutôt jalouse de leurs données, parce qu'elles ont vraiment fière allure, » confie-t-elle.

"Et même si les chercheurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes dans ces conditions difficiles, leurs résultats attendent toujours d'être confirmés par d'autres régions du monde pour montrer qu'il s'agit bien là d'une affaire planétaire, observe Florian Lhuillier, géomagnétologue à l'université Louis-et-Maximilien de Munich. Il aimerait également voir une confirmation de cette chronique dans les roches volcaniques. Les minéraux contenus dans ces roches peuvent aussi enregistrer le champ magnétique à mesure que la lave se refroidit pour devenir de la pierre. D'un autre côté, il est possible que les sédiments soient écrasés et compressés à mesure qu'ils se transforment en roche et pourraient donc avoir été chimiquement altérés, ce qui biaiserait notre vision des positions du champ magnétique.

"Quoi qu'il en soit, cette dernière étude offre un aperçu intéressant des folles cabrioles exécutées par notre planète dans le passé et elle apporte une abondance de nouvelles données sur lesquelles se creuser la tête. L'une des prochaines étapes sera de relier ces données à des modèles informatiques, déclare Courtney Jean Sprain, géoscientifique rattachée à l'université de Liverpool : « À présent, nous pouvons commencer à lancer certains de nos modèles et à nous demander "Ok, qu'est-ce que ça implique ?" »

 Vous vous dites après vous être acharnés à lire jusqu'au bout :

mais où veut-il en venir ?

eh bien voilà : on n'a plus aucun sou, sauf une immense dette avec d'énormes intérêts

tout le monde s'en fout, au lieu de travailler, tout le monde se met en grève
le Gouvernement démissionnaire ne fait plus rien du tout
les chômeurs non plus, pas davantage que les jeunes non diplômés
et ceux qui triment, ne gagnent pas assez pour passer leur été à Ibiza, et sont écoeurés
même les pharmaciens se plaignent de leur marge diminuée sur les génériques ! 

c'est super grave, notre déclin démographique nous conduisant à un

 grand remplacement


Giorgia Meloni elle est plus positive

à nous, les forces qui nous informent nous montrent le Paris réel


l'Europe casse la construction de voitures thermiques et met à bas Stellantis

c'est grave, mais il y a pire

il y a les catastrophes entrainées par le réchauffement climatique

il y a pire encore : le risque nucléaire augmenté

mais jamais personne ne vous a parlé du renversement des pôles magnétiques

c'est pire que tout !

... et ça va arriver : nous boussoles

vont s'inverser !

(pour moi c'est déjà fait)





PS (2) : je vous avais dit que c'était aujourd'hui la fête de l'Archange Saint-Michel ! https://www.facebook.com/reel/1384257126751273


tant que le Nord reste au Nord, profitons-en :

samedi 27 septembre 2025

Le Mont Saint-Michel de la Cluse... sur la ligne des Monts St-Michel !




je suis furieux contre moi ! 

voilà des années que je cherche Saint-Michel l'Archange

que j'admire notre Mont Saint-Michel de Normandie

que je découvre le Saint-Michel Anglais, en face

et celui des Pouilles en Italie, côté Est

et je découvre deux sujets incroyables : 

1-il existe un Mont dans les Alpes italiennes, à 1400m d'altitude


2-ces monts ont été construits suivant des lignes

et ces lignes, les voici, mélangées avec des monuments mégalithiques :



oui, jusqu'au Moyen Orient !


Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept monastères, de l’Irlande jusqu’en Israël. Simple coïncidence ? Ces sanctuaires sont très éloignés les uns des autres, mais parfaitement alignés. La ligne sacrée de saint Michel Archange serait, selon la légende, le coup d’épée que le saint asséna sur le diable pour le renvoyer en enfer.

Quoi qu’il en soit, le parfait alignement de ces sanctuaires est surprenant : les trois sites les plus importants – le Mont-Saint-Michel en France, l’abbaye Saint-Michel–de-la-Cluse et le sanctuaire du Mont-Gargan en Italie – sont équidistants. Un avertissement du saint afin que les lois de Dieu soient toujours respectées et que les fidèles restent sur le droit chemin. Par ailleurs, cette ligne sacrée s’aligne parfaitement avec le soleil levant du solstice d’été.

et Delphes de notre ami Jean l'Evangéliste est dessus ! 
par contre, pas St Bertrand de Comminges, flute !

et cette ligne se nomme "Apollo-Athéna"


vous vous rendez compte du voyage que cela signifie : 

si je vivais cent ans et que je m'y mette, j'ai de quoi voyager des dizaines d'années ! ! 

pour le moment je découvre la Cluse, et tout ça grâce à TF1 !

merci TF1, critiqué de nous vider le cerveau pour vendre du Coca-Cola :

C-FO : merci TF1 :










Scalone dei Morti en italien, l'escalier des morts



dans ce monde de violence, gravement menacé par la VIème extinction

et par la guerre de dictateurs armés de bombes atomiques

nous sommes a priori dépositaires d'un patrimoine bi-millénaire

où nous ne sommes pas seuls : 

nos ancêtres priaient l'Archange Saint-Michel



j'imagine que de nos jours, la Ligue des Droits de l'Homme ferait un procès à Michel pour traitement inhumain :
je suppose qu'en Droit, le Diable est préjugé innocent ?


il abattait les forces du Mal

ça me fait chaud au coeur qu'il y ait tant de traces oubliées !

les moines d'avant, dont on se demande aujourd'hui à quoi ils servaient ...

... nous ont laissé des marques ...

...partout !




PS (1) : j'en avais trouvé quelques uns quand-même !





PS (2) : quelques notes d'Histoire : 

Le pardon d’une vie dissolue en échange de la construction d’une abbaye !

Voilà qu’à l’approche de l’an mil, alors que le monde allait basculer dans l’inconnu et que la peur de la fin du monde se faisait sentir de plus en plus inténsément, un seigneur venant d’Auvergne emprunta la via Francigena qui traversait la Vallée de Suse pour aller expier ses péchés liés à une vie dissolue, auprès du Pape à Rome. Celui-ci lui accorda le pardon en échange d’un exil de sept ans, ou de la construction d’une abbaye.

Sur le chemin du retour, Hugues de Montboissier, dit Ugone, repéra l’ermitage de Saint Jean Vincent et fut pris de piété. Il eut l’inspiration de construire à cet endroit précis l’abbaye.

Voici comment au début du nouveau millénaire, on dit en 1002 précisément, une abbaye allait voir le jour au sommet d’une montagne et allait traverser les siècles sous la protection du culte de Saint Michel, terrassant le dragon, symbole du mal.

Les modèles

Il restait cependant un détail. Il fallait décider à quoi ressemblerait cette abbaye. Quel modèle allait-on suivre. Deux grandes abbayes vouées au culte de Saint Michel existaient déjà sur le continent Européen. La première, aux confins sud-est, dans les Pouilles, dans la région du Gargano. La deuxième, aux confins nord-ouest en protection contre les dangers de la mer, en Normandie, l’actuel Mont-Saint-Michel, fut construite selon les mêmes plan. L’abbaye du Mont Pirchiniano, se trouvant pratiquement à mi chemin, à 1000 km de chacun des édifices, il fut décidé de les prendre en exemple et de les construire avec la même silhouette.

D’ailleurs, ces trois abbayes dédiées à Saint Michel forment une partie de la ligne énergétique, magique, qui sous les auspices de Saint Michel regroupe sept abbayes entre l’Irlande et la Palestine, en passant par l’Angleterre et la Grèce.

C’est ainsi qu’avec étonnement nous apercevons une silhouette très familière lorsque notre regard tombe sur la Sacra di San Michele, à la sortie de Turin, en direction de Suse, ou en venant de France à la sortie de la vallée.

L’histoire mouvementée de la Sacra di San Michele

Les premiers abbés, provenant d’Auvergne après la demande d’Ugone, donnèrent aux lieux une intense vie spirituelle, en suivant la règle de Saint Benoît. L’abbaye devint prospère et réussit à vite s’affranchir de l’évêché de Turin, en devant indépendante et en s’enrichissant de nombreux territoires et d’autres abbayes ou prieurés plus ou moins lointains. Le Prieuré de Chamonix faisait également partie des possessions de cette Abbaye.

Lorsqu’au XIVème siècle Amédée VI de Savoie, dit le Comte Vert, décida de confier la gestion de l’abbaye à un commanditaire, le déclin commença. La vie spirituelle faiblit. Les bénédictins partirent, et il fut même question de détruire la Sacra di san Michele en 1622. Heureusement, on préféra l’oublier. Et pendant deux siècles elle fut abandonnée.

Jusqu’à ce que en 1836, Charles Albert de Savoie décide de restaurer l’abbaye et de la confier à l’ordre Rosminien, en même temps que d’autres abbayes. C’est ainsi que les dépouilles de 24 membres de la famille royale de Savoie furent inhumées dans la Sacra di San Michele. Son fils, Victor Emmanuel II, roi d’Italie continua l’œuvre de son père. Massimo d’Azeglio, patriote et intellectuel servant la cause de l’unification de l’Italie appuya également cette rénovation, à proximité de la première capitale du Royaume d’Italie, Turin.

Pendant la deuxième guerre mondiale, le site dominant la vallée servit de nœud de transmission pour les communications optiques entre Turin et les forts de la Vallée de Suse. Les messages lumineux en provenance de Turin étaient renvoyés vers les régiments stationnés dans la vallée et dans les montagnes et assuraient ainsi la liaison entre l’Etat Major et les troupes de la Vallée.

l'escalier de 243 marches, construit à même le rocher

Le portail du sdiaque n’est pas seulement un élément décoratif, mais il revêt également une signification symbolique profonde. Les signes du Zodiaque, associés aux mois de l’année, aux cycles de la nature,  et aux constellations rappellent aux visiteurs le lien étroit entre l’univers cosmique et la vie spirituelle. Traverser ce portail, c’est entrer dans un espace sacré où le temps et l’éternité se rejoignent. C’est un point de passage où les visiteurs sont invités à laisser derrière eux les préoccupations terrestres pour entrer dans un espace de méditation, de prière et de contemplation.

L’abside est orientée vers le point exact où se lève le soleil le 29 septembre, 
jour de la Saint-Michel :

pensez-y lundi prochain : le monde a besoin de lui ! 



c'est le sculpteur Paul dë Doss-Moroder qui nous a légué sa statue monumentale, haute de cinq mètres. 

Depuis le 24 Septembre 2005 sur un éperon de roche entre le « Vieux Monastère » et le soubassement de l’église, est placé la statue de Saint Michel l'Archange créée par le sculpteur Paul dë Doss-Moroder artiste tyrolien, dont les œuvres les plus importantes se trouvent en Italie, en Allemagne et en Amérique. 



Il s'agit sans aucun doute d'une interprétation nouvelle et originale de l'Archange Michel, une œuvre de grandes proportions (hauteur 5,20 m plus 1,80 m d'ailes, poids 3400 Kg environ). La statue a remporté le concours national organisé par la Sacra pour la réalisation d'une sculpture inspirée de l'archange Michel.

L’artiste décrit ainsi son œuvre : « Saint Michel Archange fut l’Archange du Bien, qui vainquit le Mal : ma statue veut représenter surtout cela, dans notre monde infidèle à la Paix. L’œuvre se compose de deux parties : dans l'une, saint Michel Archange se tient sur le rocher vivant, celui sur lequel est érigée l’Abbaye, vainqueur du Bien pour la Paix et Porteur de la Parole de Dieu ; dans l'autre, les ailes de l'Ange du Mal, vaincu, s'enfoncent dans les ténèbres au pied du rocher saillant. L'Archange est aussi Gardien du Royaume de Dieu, qui s'ouvre symboliquement dans le mur derrière la sculpture ».

Dernier PS : il ne m'a pas fallu tellement de temps pour trouver cette statue, malheureusement vendue, on ne dit pas où l'antiquaire l'a trouvée, "au cul d'un camion" ?


oui j'ai adresse et téléphone, il se trouve à Paris 7°




cet autre Saint-Michel a été basculé en miettes au Portugal par un touriste Brésilien  se reculant pour prendre un selfie, il a fait tomber la statue bien mal positionnée par un Musée manquant d'argent pour la caler convenablement, les conservateurs de Musée sont tous pareils, ils manquent de monnaie pour caler les oeuvres, ne risquant pas de se baisser par terre pour poser des cales eux-mêmes, ils sont trop qualifiés pour cela !


rien ne confirme, effectivement, que l'un et l'autre iront en enfer ...

même si l'enfer est pavé ... de bonnes intentions !


la belle musique atténue (un peu) nos peines

jeudi 25 septembre 2025

A Toulouse aussi, et dans des châteaux, il y a des Lots très Beaux ! (2)



Je poursuis ma liste précédente, en revenant à Toulouse ; Clermont et Marseille, puisque je me suis concentré sur le château de Vayre, bientôt vidé, alors que nos trois grandes Mégapoles proposent tant d'objets comme ce lot d'anémones, évalué à un prix inférieur au seul cadre doré, comme j'en trouve en Espagne pour un prix de 50€ pourtant vide ! Pourtant ici il est signé par une femme, et noble à particule de surcroit ! 

Tiens à Toulouse forcément il y a des violettes

signées Blanche Odin,  respect !

Blanche Odin qui propose une nouvelle toile très différente


vous savez comment ça se passe ?

au Conquet si vous vendez une toile du Conquet les enchérisseurs se battent ! 

si elle se vend à Toulouse et que je suis un rare intéressé à connaitre le Conquet, je puis l'avoir pour l'estimation, disons 700€ plus les frais attention ils peuvent monter jusqu'à 30%, c'est un taux qui monte de plus en plus, inspiré par Trump d'une part, et la taxation des Ultra-Riches qui monte chez les Commissaires Priseurs, en difficulté pour trouver des Riches qui paient leurs prestations oh combien onéreuses, puisque parfois ils font une vente par an !


pareil pour Etretat, ici la tempête simule la hausse du niveau de la mer

préfigurant la suite du réchauffement climatique, un tableau prophétique

pareil pour le Cap Fréhel


pensez chaque fois au prix du cadre inclus dans le lot ! 

franchement là aussi le prix est mis pour attirer les Bretons !

moi je reste fasciné par les moissons d'avant, sans tracteur thermique, avec des vaches pour tirer les charrettes, des femmes qui coupent le blé à la faucille, et quelques paysans

encore une affaire... à faire : 


à Toulouse, le pont sur la Garonne vaut plus cher, puisque c'est pour les Toulousains (ils sont malins)


c'est une vue intéressante, car la nuit, il devient risqué de se risquer dans le noir dans ce genre de coins


moi j'aimerais bien cette vitrine qui à Paris vaudrait 1500€


et puis, malgré leur rareté, sortent pleins de verreries superbes








je n'oublie pas les sculptures


une Sapho bronze de Villanis qui donne l'heure ! 


une Diane ...dont il faut remodeler le quartier de lune cassé


je termine par Europe

il parait que l'Europe nous coûte 16 milliards par an

et que rien ne nous revient, à part les 10 milliards pour l'Agriculture

au prétexte que nous serions riches

or nous sommes endettés ADONF ! 

je ne vais surtout pas fêter l'Europe dans ces conditions

qui nous a tordu le bras sur l'électricité nucléaire sur-sur-taxée ! ! 

mais j'aime la déesse Europe


... séduite par Zeus, transformé en taureau (en boeuf ça n'aurait pas marché)




en pratique, payant d'abord ma taxe foncière, deux fois le prix d'Europe

je n'achèterai rien du tout

vous aussi, chéres lectrices, chers lecteurs

vous ferez de même : les taxes d'abord, s'il en reste, un petit restau

les ventes aux enchères c'est seulement pour voir

mes photos sont gratuites

la Beauté est gratuite

nul n'est besoin de la posséder

il suffit de la contempler ! 


grâce à Interenchères, j'aurai appris que ces deux tables identiques à celles achetées au Troc 160€

étaient de Pierre Vendel, et étaient estimées

au même prix ! 


la musique, une chorale, mêlent la joie à nos peines