lundi 11 août 2025

Fait-on (quelque part là-haut ?) exprès de brader l'héritage nucléaire français ?

 

Hausse de la TVA sur l’électricité en France : 

"une arnaque d’État organisée au profit de Bruxelles et des sangsues de l’énergie"

01.08.2025 à 06:54

Je tombe (pas par hasard) sur ce texte signé Cyril de LATTRE, Analyste géopolitique et stratégique, expert aéronautique. Je le lis, dis-donc dis-donc chantait Line Renaud aux Américains, ce texte me rappelle la sortie des Espagnols de ce fichu accord européen, où les Français toujours muets comme d'habitude se laissent avoir par les Allemands, jaloux de notre électricité nucléaire décarbonée pas chère, et nous imposent de créer une fausse concurrence, en montant notre prix à la hauteur du gaz, d'abord Russe, puis Américain ! Nos représentants et représentantes à Bruxelles, venus comme la majorité pour faire des courses payées par le contribuable, n'ont aucune idée du sujet auquel peu comprennent grand chose. Ils n'ont aucune qualificatin technique, ignorent ce qu'est un Kilowattheure. Ils se font avoir, et reviennent contents, pour nous raconter les habituels contes de fées, comme quoi ils sont montés au crêneau et ont défendu notre Souveraineté.... !

EdF qui en plus doit financer la réparation du nucléaire traditionnel ; qui s'emmêle les pinceaux avec le site de Flamanville toujours pas au top final, et qui devrait financer le nouveau nucléaire promis par Macron, EdF donc qui aurait du faire les profits de Total pendant le Covid, EdF est en faillite ! 

Alors intox ou pas, quand je lis ces propos, en pleine vacances, que je vois une nouvelle fois monter fort le prix de l'électricité, je me dis qu'il doit y avoir des choses vraies dans le discours qui va suivre, pas tendre pour le Gouvernement.

Notre pauvre voisin Béarnais a renoncé à ses vacances, (il va sans doute se rattraper bientôt quand il sera censuré), et sur Youtube il continue de nous enfumer en nous expliquant que l'année blanche 2026 est inéluctable, ce dont nous ne doutons pas. Mais comme nous voyons toutes nos Valeurs disparaitre, toute vélléité de vraie Souveraineté française sur la Santé ; l'Alimentaire bousculé par les droits de douane acceptés par Van der Leyen à qui nous avons donné carte blanche...; l'Energie ; la Défense même... disparaitre, nous doutons de la Parole-Parisienne.

Voilà les propos un peu brusques de Cyril

c'est lui qui écrit : 

sur Linkedin, il n'a pas du tout l'air d'être illuminé ?


"Il est des décisions politiques qui dépassent de loin les frontières du cynisme ordinaire, des décisions si méthodiquement perverses, si diaboliquement enveloppées dans le voile des normes européennes, qu’elles ne relèvent plus seulement de l’incompétence, mais de la trahison pure et simple. En ce 30 juillet 2025, la France s’apprête à infliger à ses citoyens une hausse camouflée de la fiscalité énergétique sous l’oriflamme enjoliveur de la « conformité européenne », en portant la TVA sur les abonnements d’électricité et de gaz de 5,5 % à 20 %. Cette mesure, qui prendra effet le 1er août, est un coup de poignard fiscal d’autant plus lâche qu’il frappe en priorité les plus modestes. L’État français, tel un proxénète fiscal au service de Bruxelles, justifie cette mesure en invoquant un alignement réglementaire, mais chacun comprendra qu’il s’agit surtout d’un alignement des poches de Bercy, et non de celles des ménages".

(je note en effet moi-même qu'en été, où nous ne chauffons pas nos appartements, il faut bien que l'abonnement fixe rattrape l'absence de consommation. Le prix actuel en été du KW est très supérieur à celui d'hiver, ce qui ne se voit pas trop, car la consommation diminue. En montant la TVA d'été, c'est un moyen astucieux (pour des Enarques) d'enfumer les Français surtout les ruraux considérés comme peu instruits)

"Il est impératif de le souligner d’emblée : la France disposait historiquement d’un des coûts de production d’électricité les plus bas au monde, grâce à l’excellence de son parc nucléaire. Six centimes d’euro le kilowattheure. Un bijou d’ingénierie nationale, un modèle de souveraineté énergétique. Et pourtant, au nom du marché unique de l’électricité, notre pays facture aujourd’hui à ses industriels un tarif moyen de 40 centimes, pendant que sa dette publique, cette chimère budgétaire que la caste politique prétend vouloir maîtriser, en absorbe mécaniquement douze. Le résultat est à la fois grotesque et tragique : la France, grâce au nucléaire, produisait l’une des électricités les moins chères d’Europe, mais vend aujourd’hui l’énergie aux tarifs parmi les plus élevés du monde industriel. Nous avons ainsi le quatrième prix moyen de l’électricité le plus cher au monde pour les entreprises, alors même que notre production est l’une des plus compétitives. Voilà le fruit pourri du marché de l’électricité de l’Union Européenne et de la traitrise de Macron et pour le coup, celle aussi de Sarkozy.

pour le gaz, le prix du m3 passe aussi de 1,31 à 2,7 €/m3entre janvier et juillet 2025

« Hausse de la TVA sur l’électricité et le gaz : les factures vont-elles flamber au 1er août ? », titrait récemment un quotidien bien-pensant, à la solde d’un gouvernement qui n’en finit plus de mentir à ses administrés. Comme prévu dans le budget 2025 et « pour se conformer au droit européen », le gouvernement français, si tant est que l’on puisse encore nommer ainsi une administration si servile envers Bruxelles, va relever de 5,5 % à 20 % la TVA sur les abonnements énergétiques. Cette hausse est prétendument « compensée » par une baisse de la part variable de la facture, c’est-à-dire la consommation. Mais quel esprit digne de ce nom peut encore croire à cette farce ? Une baisse de taxe sur le kWh pour faire avaler une hausse de TVA sur l’abonnement fixe, cela s’appelle un tour de passe-passe, un artifice budgétaire dont seuls les technocrates de la Ve République ont le secret.

Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, s’écriait récemment que « passer d’une TVA à 5,5 % à 20 % ça veut dire passer l’électricité et le gaz d’un bien de première nécessité à un bien marchand ». Il n’a pas tort. Et l’on pourrait même ajouter : à un produit de luxe, tant le tarif s’envole tandis que les justifications se délitent.


"Le gouvernement, dans une posture aussi désinvolte que méprisante, prétend que « le mouvement est neutre en moyenne pour le consommateur d’énergie ». Traduction : les riches et les industriels très consommateurs n’y verront que du feu, pendant que les précaires, les petits foyers, les usagers contraints de limiter leur consommation, eux, paieront l’addition. Ainsi, une étude de Hello Watt révèle que les foyers consommant 500 kWh par an verront leur facture augmenter de 5,6 %, soit environ 12 euros par an.

L’administration ose qualifier cette hausse « d’a priori soutenable ». Pour qui ? Pour les technocrates qui signent des circulaires depuis des bureaux climatisés, mais certainement pas pour les mères célibataires, les retraités modestes ou les familles précaires qui surveillent leur compteur comme une épée de Damoclès.

Il ne faut pas s’étonner, dès lors, des délocalisations industrielles comme celle de Michelin. À ce tarif énergétique, toute perspective de réindustrialisation en France relève du délire. Aucun industriel sérieux ne reviendra s’installer dans un pays où l’État agit contre les intérêts de sa base productive. L’idéologie du libre marché, imposée par Bruxelles, a transformé l’énergie en objet spéculatif, ouvert à tous les parasites :

un marché artificiel avec 125 opérateurs qui ne produisent pas d’électricité, juste des factures, 125 sangsues sur le dos d’EDF à aspirer son sang », comme le résume cruellement, mais avec justesse, l’analyse populaire. Résultat ? EDF perd 20 milliards d’euros. Et l’on ose encore s’étonner de sa fragilité financière.

La mise en place de ce marché absurde n’est pas le fruit du hasard mais d’un choix politique sciemment acté par Nicolas Sarkozy en 2010, pour « éviter une amende de 20 milliards d’euros » de la part de la Commission Européenne. Ainsi, parce que notre énergie était « trop compétitive », en particulier face à nos « amis » allemands, la France a dû se saborder elle-même. Quelle trahison ! Quel aveu de faiblesse !

 Quelle soumission rampante à l’autel bruxellois !

"Depuis cette date infâme, la France est prise au piège d’un système où elle paie pour produire ce que d’autres engrangent pour facturer. Et les gouvernements successifs, tous aussi indolents que complices, n’ont rien tenté pour en sortir. Nous sommes le 30 juillet 2025, et la France est toujours engluée dans ce marché européen qui la ruine, jour après jour, kilowattheure après kilowattheure.


"En réalité, cette hausse de la TVA n’est qu’un des nombreux outils déployés par l’État pour ponctionner discrètement ses contribuables. Car en augmentant la TVA sur l’énergie, il augmente mécaniquement les recettes fiscales… qui viendront artificiellement gonfler les statistiques de croissance. Voilà l’autre scandale. Alors qu’il n’y a aucune croissance réelle ni industrielle, ni productive, ni même commerciale, l’État maquille ses chiffres avec des recettes fiscales en hausse, issues d’un impôt profondément injuste. La TVA est, de tous les prélèvements, le plus aveugle, le plus antisocial. Elle frappe sans discernement les riches comme les pauvres, les actifs comme les retraités, les jeunes comme les anciens. Et dans le cas présent, elle pèse d’autant plus lourdement qu’elle s’applique à un bien vital : l’énergie.


"Les défenseurs de cette mesure, comme toujours, invoquent la « moyenne », les « effets compensatoires », le « lissage tarifaire ». Ils oublient, volontairement, que derrière chaque abonnement, chaque facture, chaque compteur, il y a des vies humaines, des familles, des entreprises qui peinent déjà à survivre. Ils oublient que l’accès à l’énergie est un droit fondamental, pas une variable d’ajustement fiscal. Ils oublient que la compétitivité de notre tissu industriel ne peut s’accommoder d’une telle pression tarifaire. Ils oublient surtout que l’État français, à force d’obéir aux injonctions européennes, finit par sacrifier sa propre souveraineté sur l’autel d’un fédéralisme énergétique totalement déconnecté de la réalité.


"Donc cette histoire à dormir debout de compensation par cette autre taxe, appelée assise, va peut alléger certains, mais impacter tout le monde car cela sera financé par de la dette. Voilà le piège qui vous est tendu dans toutes les explications qu’ils vous donnent pour calmer la vindicte.


"Mais attendez, face à la grogne populaire, ils sont encore capables de justifier cela en disant que c’est la faute de la Russie. C’est parti de 2010, il y a 15 ans mais vous verrez que cela sera la faute de la Russie quand même…


"Il est urgent, plus que jamais, d’envoyer balader le marché de l’électricité de l’Union Européenne et de rétablir un prix national de l’électricité. Une électricité française, facturée au coût réel de sa production, indépendante des spéculations des bourses de l’énergie, des fantasmes allemands sur le charbon vert, et des injonctions imbéciles de la Commission. La souveraineté énergétique est une question de survie nationale. Il ne peut y avoir aucune relocalisation industrielle, aucune reprise de souveraineté économique, tant que le prix de l’énergie restera à ce niveau délirant, conçu par et pour les intérêts de quelques-uns. Et certainement pas pour le bien commun.


« Qui va encore les croire ? » demandait, avec une ironie cinglante, le rapport Hello Watt. En effet, qui peut encore croire cet État manipulateur, ce gouvernement servile, cette administration qui promet des baisses, puis annonce des hausses, qui prétend aider les précaires en leur retirant leur dernier centime ? La vérité est simple : « Dormez tranquilles, l’État français vous enfume ». Mais pour combien de temps encore ?

Il est temps de se réveiller et de les chasser, tous !

Cyril de LATTRE

Analyste géopolitique et stratégique, expert aéronautique, pilote d'Airbus 350

le niveau scolaire tombe. 

peu de consommateurs comprennent leurs factures d'électricité, de gaz

seuls les entrepreneurs confrontés au problème, comme nos dernières verreries Duracel notamment

mesurent le poids de ces prélèvements nouveaux sur l'emploi

la grogne monte dans les campagnes, les voitures électriques ne se vendent qu'en ville

et nombreux achètent les derniers diesels comme je l'ai fait l'an passé

la révolution monte dans les campagnes, où l'Etat ne maitrise plus rien, ni un rassemblement imprévu pour danser dans un champ, ni un incendie exceptionnel dans l'Aude, encore moins une inondation comme celles qui vont tomber en automne sur les Cévennes

je suis pessimiste, et finis par avoir du mal à m'indigner

je ne fais que constater que toutes ces alertes sont justifiées et nous mènent dans le mur

ce n'est plus qu'une question de mois, sûrement avant 2027



c'est ça ... s'être soumis...!