dimanche 7 octobre 2012

el domingo, 7 de octubre, casa Lleo Morera

secunda parte

busco la casa Lleo Morera

Je vous ai montré à plusieurs reprises la Casa Navas à Reus. La villa des fleurs, fleurs en vitraux ; en sculptures ; en céramiques, plus exubérant je n’ai jamais trouvé... sauf...?

Cette maison a un clone du même architecte i Montaner à Barcelone, encore plus beau (si cela est possible, et ça l’est) : elle se trouve dans l’Illa de la Discordia , un bloc de maisons formant un rectangle d’environ 100m sur 100m, suivant l’urbanisation conçue par l’ingénieur civil Ildefons cerda y Sunter en 1859 quand il entreprit l’agrandissement de la ville sur un ancien terrain militaire.

Il se trouve que dans cet îlot, les riches constructeurs firent appel aux plus hardis architectes pour créer des habitations côte-côte, l’avant formant façade sur la rue. L’arrière donnant dans un vaste espace de cours, permettant la respiration. Il n’empêche que vu l’énormité des immeubles, nombreux ont leur patio privé, avec ainsi la possibilité d’éclairer naturellement les pièces donnant sur la rue. Le chic est pour moi quand le dit patio est couvert d’une verrière… !

Les maisons les plus réputées sont dans le coin du Consell des Cent la numéro 351 : la porte à droite de Cartier ; et l'escalier derrière :
















Juste à côté, au numéro 35 du Paseig Gracia, la Casa Lleo Morera fait le coin. Un peu plus loin la Casa Amatller, qui touche la Casa Batllo (il y a un accent grave sur le O). Dans la rue derrière la fondation Tapies se trouve dans un immeuble encore une fois construit par i Montaner, on repère le style de suite.

la foule devant la casa Batllo de Gaudi
On pourrait passer beaucoup de temps à tenter de visiter ces merveilles. Je dis bien « tenter », car étant privées, l’entrée est généralement gardée par un Garde, personnage extraordinaire car impressionnant ; armé parfois (d’un bâton ; de baudriers de cuir) son rôle est de dire NON dans toutes les langues, et d’interdire non seulement d’entrer mais de photographier. Entrer pour photographier est donc strictement impossible, et frustrant pour l’admirateur que je suis, décidé à voir, mais résigné à devoir me contenter du visible extérieur. J’observe que ces interdictions sont assez bien respectées, peu de photos de visiteurs comme moi étant disponibles sur internet, sauf à recourir à une littérature spécialisée difficile d’accès.

le RC est occupé par Loewe ; porte entrée à gauche

Voici donc la façade de Lléo Morera, remplie de sculptures, dont celles du rez de chaussée ont été ôtées pour la vitrine du propriétaire actuel. Si l’on entre on voit à peine un bout de l’ancien plafond. Le reste est un écrin pour fringues et bagages de luxe.


























le gardien garde inlassablement.
Le vitrail à droite est éclairé, et on le découvre ci-dessous.















Il est beaucoup plus aisé de contempler la façade, et de tenter d'en découvrir les statues




















déjà à l'époque les gardiens... gardaient !
















 




Le must de cette construction est la rotonde de vitraux, dont je vous ai montré quelques extraits dans  http://babone5go2.blogspot.fr/2012/05/casas-navas-et-lleo-morera.html. Comment la voir ? J’aurai passé un après-midi entier à traquer les accès lointains permettant de voir l’intérieur du bloc de l’Ilôt de la Discorde. Il y a deux seules lucarnes dans les façades : dans la rue du Consell des cent. Et en entrant dans le magasin de fournitures diverses de la rue opposée, on peut au second étage accéder à la terrasse qui montre les arrières. Monde surprenant en pleine ville, d’espaces variés privatifs juxtaposés et ouverts.

on a ici l'arrière de la casa Batllo...jusqu'à Lléo Moréra la grande rotonde !












































pour voir le tout illuminé,
il faut être invité par
Loewe !








la salle de réunion dans une basse-cour surprenante !


quant à la salle à manger...

...même pas en rêve...!