Terminés les voyages de cinq heures vers Barcelone au travers des Pyrénées ! Avec le réchauffement climatique, l'été indien a disparu, la canicule brutalement remplacée par la pluie d''automne. Bertha me faisant des caprices, je crains d'affronter j'ignore quel incident à l'étranger, de son vieil ordinateur et de ses multiples gadgets électriques. Et puis, la montée de la mer a effacé la si belle plage, et je trouve chez Gel 2000 des boquerones congelés presque aussi bons que ceux du restaurant de la platja la Mora ! Pour nous dépayser maintenant, il suffit de rejoindre l'Atlantique, deux heures pile d'autoroute, avec un détour par l'atelier de Gérald Franzetti, où nous attend le second vitrail, destiné à la petite fenêtre qui éclaire notre entrée.
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| amitiés à Pauline, qui nous a monté le premier vitrail au millimètre sur la porte |
De (grands) investisseurs sont en train de construire une (grande) villa de 600m2, et leur (Grand) architecte leur a conseillé deux (grands) vitraux pour introduire la lumière à l'intérieur. Les vitraux sont en cours de fabrication dans l'atelier que nous connaissons bien maintenant, à St Martin de Seignanx, ils vont être magnifiques, leurs dimensions impressionnantes !
évidemment le nôtre à côté fait tout petit, mais le chat l'apprécie
Signature du Maître à la roulette de dentiste, soigneux emballage, je n'ai plus qu'à le poser dans la malle protégé d'une grosse couverture, on peut repartir à Bayonne, après s'être arrêté pour déjeuner au Pétiole.
une minute d'émotion devant le vrai vitrail de Jacques Gruber situé au troisième sous-sol de l'Hôtel Guetharia, et dont la réparation est terminée.
nous nous retrouvons dans une ambiance de canard des Landes
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| rizotto au canard, à moins que ce soit le contraire, du canard au rizotto |
et départ par les petites routes si encombrées vers Bayonne
Garés sur place, parking payé, numéro minéralogique imprimé, placé sur le tableau de bord bien visible pour les Matons et Matonnes, pour la simple somme de treize Euros, Ben. nous guide "Chez Françoise", pour prendre un thé japonais, car ayant fait le tour du Japon en randonneuse accompagnée d'une amie randonneuse (chaussée de gros brodequins-elle-aussi), elles ont gardé du Pays du Soleil levant une nostalgie durable, qui les conduit à rechercher partout où elles se trouvent dans l'Hexagone du thé Meban Bancha Tenryu Bio, Grand cru 98 P, Meban de très-élevée-haute-qualité, en provenance de la région de Tenryu qui se situe à Shizuoka, sans pesticides, en montagne, variété Yabukita, introuvable... sauf chez Françoise qui en importe exceptionnellement.
Les trois autres convives choisissent du "chocolat rappelant leur enfance", on apprendra en le dégustant qu'il a du lait dedans. Vous voyez que les gâteaux exposés dans la vitrine ont voyagé eux aussi jusqu'à notre table, nous sommes les derniers clients, il était correct de tout finir pour ne pas laisser se flétrir d'aussi bons restes !
le salon est tout petit, et vertical, une pièce au sous-sol, le rez de chaussée où nous sommes, et Françoise prépare ses plats dans une mezzanine en haut. Vous la devinez mieux quand nous sortons faire un tour à pied en ville, un long tour à pied nécessaire à la digestion ante-Anniversaire. J'ajoute que nos amis cultivent une forme physique extraordinaire, en s'astreignant chaque matin à une heure de marche forcée en ville. Nous, accoutumés à la campagne et aux déplacements en voiture, nous souffrons un peu derrière eux.
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| en jouant avec le reflet, voici non pas une mais deux Françoise(s) |
Vous allez reconnaitre le centre ville de la Ville du Rugby et de bien d'autres merveilles, voici le double R prestigieux, symbole de la Laïcité locale, de 4 à 84 ans :
il me suffit de voir une Cariatide et je me crois à Athènes,
or là j'en vois deux !
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| c'est avec une sincère émotion que je trouve ma Banque Verte bien placée en Ville, Actrice de nos Territoires Ruraux perdus d'une République toute entière gouvernée par Paris |
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| nous en avons des souvenirs derrière cette façade ! |
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| ce très joli T2 (le seul avec balcon) est encore : "for sale" |
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| le bar en bas s'est accaparé la porte d'entrée de l'immeuble devant laquelle il ajoute une table qu'il faut desservir pour entrer |
le vent est frisquet, il est temps de rentrer
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| chacune des 14 bougies est une lettre qui disent "Bon Anniversaire" |
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bien entendu, vous aimeriez voir le vitrail posé ?
quelques jours plus tard, voilà ce que cela donne :
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c'est désormais comme si j'avais un petit bout
de Barcelona à Casa |
...surtout quand j'écoute ça à fond !
