
Attention ! la date de cet article du Monde est de 2021 : le premier trésor !
puis : le chaland tiré de l'eau
il faut suivre : la tête de Jules César en troisième !
le premier trésor de pièces d'or en or véritable
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Luc Long, concentré devant les trésors remontés du fond du Rhône |
avec des lingots de plomb, à droite, l'or (dont le prix grimpe, grimpe toujours)
dans le chaland il n'y avait pas d'or, dommage !
car le chaland était grand : des amphores surtout, le vin coulait à flots
tout cela a été raconté dans des vidéos super
ils auraient du écrire : "le premier trésor"
car au mois d'août dernier, pendant la canicule, les chercheurs cherchaient dans l'eau
pour retrouver la fraicheur
cet été 2025.....ils en retrouvent un autre !
le nouveau s'ajoute à l'ancien, ça commence à faire beaucoup ... d'or !
“On parle du miracle de Pompei, mais il y aussi le miracle du Rhône arlésien.” L’archéologue-plongeur David Djaoui en a encore les yeux qui brillent : son équipe a découvert un trésor de plus de 800 pièces sur une nouvelle épave enfouie dans le fleuve, côté Trinquetaille. Une découverte exceptionnelle qui s’ajoute, entre autres, à celle du chaland antique en 2004, du buste de César trois ans plus tard et d’un premier lot de pièces en 2018. Des trésors cachés à quelques brasses à peine du Musée départemental d’Arles Antique, qui conduit l’opération de fouilles avec le CNRS et l’Inrap, en collaboration avec le Drassm, le Musée national de la Marine et la société Ipso Facto.

Archéologues, céramologues, restauratrices, topographe, photographes : une quinzaine de personnes travaillent sur cette mission débutée le 25 août et qui s’est achevée 3 octobre dernier “Malgré des conditions difficiles, avec du courant et peu de visibilité, les recherches ont été fructueuses", se réjouit David Djaoui à l’heure de dresser un premier bilan. Nous avons notamment trouvé la membrane d’un bateau d’une vingtaine de mètres et donc ces pièces datant pour la plupart du IIIe siècle, dont certaines sont en très bon état.” Mi-septembre, les plongeurs sont d’abord tombés sur 60 pièces, puis 80, et enfin sur la source de ces échantillons : un amas de plus de 600 pièces. Soit 847 pièces en tout, dont un sesterce de Trajan datant de 116 après J-C"
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toutes les pièces d'or étant chez le numismate certifié, je n'ai pu accéder à leurs photos; Par contre le sesterce de Trajan a été nettoyé, il n'est pas en or, mas de Trajan !
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L’hypothèse la plus probable est que ces pièces soient tombées accidentellement d’un bateau. Toutes seront expertisées par un numismate avant d’être restaurées et exposées au Musée départemental d’Arles antique d’ici un à deux ans. “Ce qu’on aimerait maintenant, c’est trouver le contenant de ces pièces, sans doute un coffre à trésor tel qu’on le voit dans les films” explique David Djaoui. L’archéologue n’est pas sûr de mettre un jour la main dessus, mais il est persuadé d’une chose : “Les eaux arlésiennes du Rhône offriront encore des découvertes exceptionnelles pendant des centaines, voire des milliers d’années.”
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en hommage sincère à David Djaoui |
quand je pense que j'ai habité pile derrière la digue
pendant neuf années
et que jamais je ne me suis mis à l'eau
du Rhône
je m'en mords les doigts
avec l'IA, les chercheurs trouvent, et reconstituent le port sur le fleuve
et puis le pont de bateaux amarrés sur les deux piles encore debout
ce pont (disons : le même) existait encore en 1647
il faut préciser qu'en 1500, Arles était toute proche de la mer
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depuis, le Rhône a amené tellement d'alluvions que s'est créée la Camargue, avant que la montée de la mer prévue ne rétablisse la côte ancienne |
Arles est si belle
et grâce aux Romains
la petite Rome des Gaules croule sous l'or des Ultra-Riches ... d'alors !
nous aurions du rester Arlésiens
et nous mettre à la plongée :
PS : le vrai commentaire est plus scientifique-et-sérieux :
Des pièces d’or en quantité, des lingots à la teneur en argent exceptionnelle, des plaques de métaux précieux… Pour éviter tout pillage, le téléspectateur ne saura pas exactement où ce trésor a été découvert ni quand. Il ne saura pas non plus en quelles quantités les éléments de ce trésor ont été remontés du fond du lit du Rhône, juste au-dessus de son delta, à la hauteur d’Arles. En revanche, au fil d’un documentaire archéologique conçu comme une enquête des services secrets – et suivie en exclusivité par France Télévisions –, il va apprendre pourquoi.
Pourquoi, en premier lieu, les abords de la « petite Rome des Gaules », fondée par Jules César entre 49 et 46 avant J.-C., et qui connut son âge d’or au IVe siècle de l’ère chrétienne, abritent un site d’archéologie subaquatique unique à cette hauteur. Le fleuve, animé par un fort débit, est naturellement profond (jusqu’à vingt mètres) et n’a jamais eu besoin d’être dragué pour rester navigable. Ses limons regorgent donc encore de vestiges, de l’époque où Arles était un port fluvial incontournable pour acheminer vivres et matériel depuis Rome en direction du nord de l’Europe.
Pourquoi, ensuite, alors que les vingt-trois fouilles effectuées jusque là dans cette zone ont conclu à un échouage sur la rive droite du Rhône, l’« Epave-24 » est la première de la rive gauche. Pourquoi, enfin, sa riche cargaison n’a pas été débarquée là. L’enquête fait un crochet par Lyon, dans l’atelier de recherche et conservation (ARC) Nucléart, où l’étude du bois et des clous d’une épave semblable laisse penser qu’il s’agit d’un chaland à fond plat.
Aussi intéressantes que les fouilles proprement dites, des reconstitutions en 3D nous transportent dans la cité entre les Ier et IVe siècles, le long d’un débarcadère, devant un ingénieux pont de bateaux, capable de s’adapter aux crues. C’est déjà dans ces parages que l’équipe emmenée par Luc Long, directeur des fouilles au Département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), découvrait en 2007 un buste de Jules César, le seul réalisé de son vivant. Treize ans plus tard, le même Luc Long supervise le travail des équipes de plongeurs dans les eaux troubles, sales et périlleuses.
Grâce aux pièces de monnaies, marqueur chronologique fiable, le naufrage de l’« Epave-24 » a pu être daté du bref règne de Constantin II (337-340), né à Arles en 316, deuxième fils de Constantin-le-Grand, premier empereur romain chrétien – d’où une visite sur l’emplacement de ce qui fut la plus grande cathédrale de Gaule, et une autre à la nécropole des Alyscamps.
D’interrogations en interprétations, la réalisatrice Saléha Gherdane ménage le suspense. La zone de fouille est mise en scène comme une zone de crime, avec ses rubans tendus pour délimiter les lieux. « Ça brille, c’est jaune, c’est beau », lance un plongeur enthousiasmé par sa découverte – une boucle en or. Le Rhône n’en a pas fini de livrer tous ses secrets…
AD


Mercredi 17 août 2021 , David Djaoui, archéologue et plongeur au musée départemental Arles antique, mène l’enquête !
Dans une véritable enquête policière, l’archéologue arlésien décortiques des inscriptions sibyllines et des objets insolites trouvés au fond du Rhône et dévoile tout un pan de l’histoire économique et commerciale de la civilisation romaine, non sans humour ! David Djaoui est l’auteur de l’ouvrage Enquêtes archéologiques qui a obtenu le Grand Prix du livre d’archéologie 2021.
grande joie en 2026 quand la Vénus va revenir chez elle !
super-joie en 2027 : devinez ? le Jupiter-le-Roi-solaire retrouve ses placements financiers (triplés) et retourne chez Rotschild !
celle là est déjà sur place, mais seulement sa tête
je parle bien entendu de celle qui est entière
la circonstance me semble exiger du Chic-et-Bon-Genre !
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copie par Péru de la Vénus d'origine |
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jamais on ne remarquerait que l'original manquait de bras ! Ils lui ont été été rajoutés par François Girardon qui a également placé la pomme de Pâris dans la main droite. Mais s'il a mis un manche dans celle de gauche, il n'a pas mis le miroir alors qu'elle se mire dedans : du travail parisien pas fini... sauf si le dit-miroir a été cassé par un "insoumis", il parait qu'il y en a là-bas, même à l'Assemblée Nationale : à la Révolution, ils ont tout cassé, et ne rêvent que tout re-casser à nouveau ! ! |
d'où le pizzicato Polcade de notre ami Strauss
rarissime à entendre :