mercredi 30 juillet 2025

Paroles (et indignations) de fin juillet (2)

un peu de  vocabulaire de notre chère langue française déconstruite, oubliée, anglicisée par des médias ignorant la langue anglaise et la nôtre, et n'ayant pas lu la littérature française à l'école primaire ...


Me vient en tête un autre exemple, dû à notre Président dont les propos sont qualifiés par Donald Trump "d'insignifiants" : - "il qualifia le Général de Villiers, frère de Philippe de Villiers, de propos acerbes". Aussitôt, le Général en démissionant reprit son devoir de réserve et expliqua ce que signifie pour celui qui est un Chef, le verbe "gouverner". La même situation vient de se produire avec le Chef d'Etat Major qui vient de démissionner après avoir accusé Vladimir Poutine d'être l'ennemi de la France, propos que le Président Macron  refuse de couvrir, restant l'ami de Poutine en train de détruire irrémédiablement l'Ukraine, que le même Président prétend défendre, sans disposer de l'argent pour le faire, ni des obus pour lui en fournir, vu qu'il a massacré notre Industrie en général dont celle de la Défense en particulier.


C'est ainsi que le ton acrimonieux du Chef de l'Etat s'adresse à ses proches, quand ils prennent la liberté de dire ce qui se passe, sujet qu'il ne faut évidemment pas aborder pendant les jours bien longs qui nous séparent des élections présidentielles de 2027.


De la même façon, dire le pour et son contraire, changer d'avis, vouloir faire plaisir à tout le monde, s'humilier devant l'Algérie, on dit comment en langue de bois élyséenne ? ah oui "pratiquer le : en-même-temps", peut être qualité de propos abscons, dites plutôt : "son intervention était remplie de propos abscons", quand il propose le premier et trop prématurément de créer un Etat palestinien (qui serait immédiatement accaparé par le Hamas), ce qui lui amène la réaction immédiate de Donald Trump, (il vient de manger Ursula Van des Leyen au petit-déjeuner en nous imposant 15% de droits de douane à l'Europe, ce qui est pour nous un camouflet) proposant que cet Etat soit créé...sur la côte d'Azur française ! Nous voilà tous humiliés, nous les Français, nos morts dont on propose de supprimer le jour du souvenir du 8 mai, ceux qui ont fait le service militaire, blessés en Algérie. Nos forces armées, les travailleurs qui travaillaient 40 heures par semaine, les retraités villipendiés tous les jours... ! 


Vous voyez qu'immédiatement, le propos proposé pour l'adjectif "accort" est conjugué au féminin, pour dire que la jeune femme est "accorte". J'imagine (n'en ayant jamais fréquenté) qu'une Escort se doit être accorte, ses manières plaisantes et surtout engageantes. Je suis incapable en toute franchise de donner un sentiment sur l'épouse du Président dont je respecte l'âge et la fonction, je ne la qualifierais pas "d'accorte", c'est plutôt sa fille (qui a l'âge du Président, le mari de sa mère) à qui j'accorderais cet adjectif ?

je disposais dans mes archives de vieilles photos montrant une 

Marie-Madeleine accorte

on comprend que même Jésus ait cédé à une telle tentatrice, en même temps très pudique dans sa tenue d'Eve (3)

sinon, beaucoup de Français pensent cela :


Revoilà Philippe, dont une grande partie de nos compatriotes attendent le retour sur CNews à la rentrée de septembre. Le gouvernement va tomber,  l'année 2026 deviendra de facto l'année blanche proposée par le Premier Ministre, les impôts vont du coup tomber sur les travailleurs moyens et les retraités, 211 milliards seront à nouveau virés automatiquement sur les comptes des grosses entreprises, et nous serons "gros-Jean comme devant", (1) coincés devant le risque de défaut, vu la dette encore augmentée pendant cet été. Les privilégiés du Régime, censés ruisseler, conserveront leurs dividendes, jusqu'à la Révolution inéluctable, faisant tomber l'Elysée, comme autrefois Varennes fut la fin du Roi...et de la Reine, sans oublier leurs enfants.

pourquoi ? 

Parce que le Président à force de vouloir durer est velléitaire ! 


"un projet velléitaire reste en plan"

vous voyez ce que je veux dire ?

la langue française permet aisément de décrire la situation !

les photos "chrome" aussi

nous sommes cent ans en arrière

voici la France buvant "la coupe jusqu'à la lie"

il s'agit donc d'une très très belle Mariane

...pour moi qui suis sensible à la "Pure-Beauté"


la parole sourd aussi des dessins les plus simples

le mot "arcane"


je m'essaie sans forcément de succès au mot oublié "tempérance"


très loin de Paris et des courtisans ruisselants, existe encore un peuple du terroir,  avec des traditions oubliées

Fiesto Vierginenco

c'est sur ces valeurs qu'existe l'âme d'un peuple

quelle drôle expression "l'âme d'un peuple"

on se fiche de ce que cela peut signifier à Paris

où la gloire c'est l'argent public pour faire des repas de Chefs

...dépenser sans compter l'argent public

...et se moquer du peuple comme pendant l'ancien Régime

voilà mes paroles de fin Juillet 

il y a je ne sais quoi dans l'air

renforcé par le désarroi de tous ces gens dont la maison a brûlé

...et de ces pompiers astreints à résidence pour combattre les feux

...et demain pour dénoyer tous ceux qui seront atteints par les crues

et la banalité de toutes et tous s'exposant aux UV sur des plages bondées

j'ai bien peur que le bonheur par "la consommation à crédit "

soit bien vide de sens :

manque un vieux mot de la religion chrétienne d'autrefois :

"espérance" !



Au fil de mon chemin, j’ai appris

Que tout instant s’efface,

Que la vie suit son cours,

Que le temps jamais ne se lasse,

Et que l’hier toujours s’éteint.

Que l’enfance est un jeu,

Que la jeunesse est un printemps,

Et que, lorsque la vieillesse arrive,

Elles se fondent en un même temps.

Que la passion nous enflamme,

Que la peur nous paralyse,

Que l’habitude devient routine,

Et que tout attachement nous emprisonne.

Au fil de mon chemin, j’ai appris

Que les gens parfois changent

Quand le pouvoir les enivre.

Que l’argent, bien qu’essentiel,

Ne referme jamais une blessure.

Que le courage est une force,

Que la soumission nous détruit,

Que la vérité nous libère,

Tandis que le mensonge nous lie.

Que le savoir fascine,

Que l’esprit crée de la magie,

Que le travail n’avilit pas,

Et que l’adieu porte en lui la nostalgie.

Au fil de mon chemin, j’ai appris

Que la jeunesse ne s’éteint pas

Même quand la vieillesse nous atteint.

Que l’école instruit,

Mais que l’éducation naît à la maison.

Que les rêves se poursuivent,

Mais que la paix se construit.

Que la liberté se réclame,

Et que l’orgueil nous consume.

Que le pardon est un baume

Qui guérit lentement,

Et que la rancune est un tourment

Qui empoisonne l’esprit.

Au fil de mon chemin, j’ai appris

Que nos enfants ne nous appartiennent pas,

Mais qu’ils sont comme des mouettes sur la mer,

Qui, lorsqu’elles déploient leurs ailes,

Prennent leur envol et disparaissent.

Qu’un ami est un trésor

Qu’il faut chérir sans compter,

Et que la famille est ce sanctuaire

Où l’on apprend à aimer.

Que demain est une incertitude,

Que l’humilité nous honore,

Que la mort est une certitude,

Et que la vie est une leçon.

Que l’univers ou ton Dieu

Sont la source de la foi,

Et que l’Amour est l’espérance.

Au fil de mon chemin, j’ai appris

Que la vie ne s’arrête jamais,

Que le temps passe inexorablement,

Alors vivons heureux,

Au cas où demain ne viendrait pas.

Dhiaga Cosaint




je suis bien conscient que je fais le "Barbon"


PS (1) : Cette expression se sert d’une figure de style courante dans la langue française : l’antonomase, qui procède en se servant – dans ce cas précis – d’un nom propre pour en tirer sa qualité (ou son défaut en l’occurrence) essentielle. Le personnage de Gros-Jean, a sa propre définition dans le dictionnaire. En effet, on retrouve ce prénom utilisé en dehors de cette expression pour désigner « un homme du commun, un rustre » (exemple : « Tout à coup un Gros-Jean quelconque interrompit, Raillant le prêtre », Victor Hugo, Toute la lyre, 1885). Il est utilisé par Jean de Lafontaine dans "La laitière et le pot au lait", et encore précédemment par Rabelais en 1552, quand il décrit un homme rustre la première fois "Avecques sa femme nouvelle, qu'il vient besoingner".. la suite de la chanson paillarde choquerait les adolescents d'aujourd'hui....quoique ! 


PS (2) : des copains dont Jacques s'indignent avec moi, je me sens entouré, et Médiapart prend une part utile et précieuse pour dénoncer notre gabegie et les privilèges de nombreux politiques, choquants dans la situation financière de l'Etat :    

Bon anniversaire Édith, une honte  😡
SCANDALEUX !!! Là, il y a des économies à faire !!!

il s'agit d'Edith Cresson 

Elle a actuellement 88 ans depuis le 27 janvier !  Cela ne dérange personne, donc on continue ! On a bien dit 88 ans ! Ça fait bien plaisir de voir que les personnes âgées ne sont pas abandonnées par l'État... Surtout après un travail harassant de seulement 11 mois comme Premier ministre ! 

Elle a 88 ans, et l'État a d'infinies douceurs pour elle... et aussi pour quelques autres ! 

L'État dépense annuellement 43000 € pour le salaire du personnel et les déplacements d'Édith CRESSON, 30 ans après son départ de MATIGNON. 

Vous vous rappelez d'Édith CRESSON ? 

Elle a été Première ministre sous François MITTERRAND du 15 mai 1991 au 2 avril 1992 ... 11 longs mois. C'était il y a 31 ans ! 
Aujourd'hui âgée de 88 ans, elle est bien évidemment à la retraite
 
Et pourtant, en tant qu'ex Première Ministre, l'État prend en charge le coût de sa voiture de fonction et le salaire d'une assistante. 

C'est ce qu'a révélé MEDIAPART, dans l'indifférence générale. 

L'état donc, finance tous les anciens 1er ministres ENCORE VIVANTS : 

AYRAULT Jean-Marc (72 ans) 
CAZENEUVE Bernard (58 ans) 
CRESSON Édith (88 ans) 
FILLON François (68 ans) 
De VILLEPIN Dominique (68 ans) (le plus cher; il nous coute environ 200 000 euros par an)
JUPPÉ Alain (76 ans) 
JOSPIN Lionel (84 ans) 
RAFFARIN Jean-Pierre (73 ans) 
BALLADUR Édouard (92 ans) 
VALLS Manuel (59 ans) 
FABIUS Laurent (75 ans) 

j'ajoute Michel Barnier, qui se réveille, et fait de l'ombre à la (virulente) ministre de la Culture, candidate à Paris

C'est le secrétariat général du gouvernement, un service dépendant de MATIGNON, qui gère les petits privilèges des anciens Présidents de la République et anciens Premiers ministres. 

Au nom de la transparence et du droit d'accès aux documents administratifs, garanti à tous citoyens par une loi de 1978, MEDIAPART a obtenu le détail de ces frais. Non sans mal !!! 

La demande a été faite au secrétariat général du gouvernement en janvier 2015, et sans réponse positive de sa part, MEDIAPART a dû saisir la CADA (Commission d'accès aux documents administratifs), laquelle a rendu un avis favorable à la transmission de ces documents 

S'agissant seulement d'Édith CRESSON, l'État a dépensé pour l'année 33 817 € pour rémunérer une assistante. (Pour quoi faire ?)  Elle dispose également d'une voiture de fonction, d'un montant de 44 467 €. Pas vraiment le coût d'une Twingo !! Quant aux frais d'entretien de sa voiture de fonction, l'État a déboursé 4 233 €, ainsi que plus de 5 189 € de carburant et 541 € pour l'assurance. 

Au total, hors coût d'achat du véhicule, l'État a dépensé 43 780 €.  

Sachant qu'elle touche aussi toutes les retraites liées à tous ses mandats (maire, député, commissaire européen), est-ce bien raisonnable de continuer à financer une voiture et une assistante à une personne de 88 ans, sous prétexte qu'elle a été Premier ministre pendant seulement 11 mois !!! il y a 31 ans ? 

Je respecte évidemment ses décorations :

-Officière de la Légion d'honneur (chevalière le 15 février 1991, officière le 12 juillet 2013)
-Grande-croix de l'ordre national du Mérite en tant que Première ministre ayant exercé ses fonctions durant six mois au moins (1991).
-Commandeure de l'ordre du Mérite agricole ex officio en tant que ministre de l'Agriculture, présidente du conseil de l'ordre (1981)  

C'était le 1/4 d'heure de vérité pour vous aider à mieux comprendre comment est utilisé notre argent et où passent nos impôts !!! 

décidément, la France reste bien un pays Royaliste ! 

PS (3) : je tombe sur Madeleine dans sa grotte provençale : comme elle souffre ! sa souffrance me fend le coeur !