Quinze mois privés de cinéma ! Dans la salle, tous vaccinés, on avait tous nos masques, je ne vois pas ce qui aurait pu être différent trois mois auparavant, pour les séniors déjà vaccinés ! … Le cinéma, c’est magique, on se pose dans une salle noire,
bien calé dans le fauteuil rouge, et l’évasion commence, dès le défilé de tous
ces films à rattraper, que l’on ne verra sans doute pas puisque l’été s’annonce !
On a immédiatement choisi le film de Dupontel avec Dupontel dedans à la
première séance de 14H15, car à la fin .. on a le temps de goûter au soleil
avant de …. dîner sous la lune.
super, allez-y, on
halète pendant les 87 minutes
la fin, la plus belle preuve d’amour qui soit,
je ne vous dis rien !
Je vous rappelle que le film a
remporté sept récompenses lors de la cérémonie des Césars, Philippe Ridet, du
journal Le Monde, déclarant : « C’est
peut-être trop d’honneurs pour cette fable arnarcho-poétique (...) sorte de
porte claquée au nez de la bien-pensance, des institutions au premier rang
desquelles figure la police, cible facile mais dans l’air du temps ».
J’ai repris ce texte de Wikipedia-qui-sait-tout
parce que dans la phrase de Ridet, il y a l'essentiel, les mots anar, je pense à Hara-Kiri et au ton de Charlie Hebdo évidemment. Les
Institutions se font égratigner, comme les membres du Club du CAC40 sur-protégés par la
Police, dont l’image-cliché reste à tort ou à raison celle-ci : des tas de
policiers sur-armés font face à un homme et une femme seuls. Elle tient un pistolet,
alors ils sont certains de leur légitime défense. Elle tire n’importe où, car
elle sait qu’elle va provoquer un déluge de feu, et immédiatement, des rafales
d’armes lourdes les fauchent (alors qu’il suffirait de tirer dans les jambes)…. la-peine-de-mort-supprimée remplacée par la "neutralisation"....
Les personnages me parlent : comme avec Houellebecq commençant sa carrière d’informaticien au Ministère de l’Agriculture, et vivant mal le fait que les informaticiens ne sont pas reconnus à la hauteur de la puissance de l’outil qu’ils manient. (1) Dupontel est lui aussi informaticien, très très haut niveau. On comprend qu'il dérange, on veut donc le virer, les politiques qui le décident n'ayant aucune idée de la contre-puissance dont il dispose ! Difficile ensuite de cumuler le fait d’être fort en maths et fort en amour, et quand on est premier de la classe, on est souvent moins à l’aise avec les femmes qu’avec les commandes numériques : c’est la double particularité du film, particularité que j’ai bien connue au Ministère de l’Agriculture, où l'informatique joue un rôle de premier plan avec la PAC. Dupontel, lui, armé de son portable retrouvé, va se défouler grave : une arme de pouvoir total pour commander à distance l’immeuble du CAC40 justement. L'informatique à ce niveau bat James Bond à plate couture !
J’ai commencé avec
Wiki je poursuis
"Adieu les cons est un film français réalisé par Albert Dupontel,
sorti en 2020. Le film parle de la rencontre d’une femme qui veut vivre mais ne
peut pas, incarnée par Virginie Efira, et d’un homme qui peut vivre mais ne
veut pas (Albert Dupontel). Le film aborde des sujets de société tels que le
burn-out, les maladies professionnelles, le hacking, les violences policières
donc, la naissance sous X.
"Albert Dupontel a commencé à travailler sur le film en 2013, après 9 mois ferme. Le projet a cependant été mis de côté pour s’atteler à l’adaptation du roman de Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut. (2) Le tournage d’Adieu les cons a eu lieu en été 2019, en région parisienne (Gonesse, Paris, Meaux, Conflans-Saine-Honorine,...). Une majorité des scènes ont été filmées dans les studios de Bry-sur-Marne. Le film contient de nombreux effets spéciaux et a nécessité huit mois de travail en postproduction.
il s'agit du 21 octobre 2020 ! |
Nommé aux César, le film remporte
sept récompenses, dont celles du meilleur film, meilleure réalisation et
meilleur scenario. Le film bénéficie d'une deuxième sortie en salle le 19 mai
2021..."
....c’était hier !
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19589536&cfilm=274345.html
Suze Trappet coiffeuse, victime des gaz dégagés par ses laques, a accouché à 15 ans sous X va-t-elle retrouver son fils... brillant informaticien lui aussi ? |
PS (1)
http://babone5go2.blogspot.com/2019/01/serotonine.html
https://www.lexpress.fr/culture/livre/1990-quand-michel-houellebecq-reparait-des-ordis_907917.html
PS (2)
https://babone5go2.blogspot.com/2018/01/couleurs-de-lincendie.html
https://babone5go2.blogspot.com/2018/01/au-revoir-la-haut.html