mercredi 22 mai 2013

Division par cinq


Papa Roger me fait observer que la Nature a des trucs pas possibles : elle sait diviser un cercle en cinq parties égales. Munissez vous d’un compas et tentez vous-même l’expérience : diviser un cercle en 6, c’est facile : après avoir tracé le cercle (grâce à la longueur d’un rayon) on pose la pointe n’importe où et on recoupe le cercle de la même longueur. Et on continue. Ca tombe pile, et on obtient une rosace. Un hexagone.

Mais en 5 ? 360° divisé par 5 donne 72°. Il faut donc un rapporteur, et il n’est pas évident d’être suffisamment précis pour tomber pile.
 


La Nature, elle, sait faire avec certaines fleurs : la bourrache par exemple, nous donne dès maintenant des fleurs adorables, que maman cueillait à Sanche, pour en décorer la salade verte. J’ai transplanté une plante dans mon jardin de simples, et elle s’est naturellement « barrée ailleurs », de la face Nord à la face Est. La bourrache suit son idée et se replante où ça l’arrange.  

D’autres fleurs ont également 5 pétales : la morelle douce amère : voici extrait de « Plate from British Moths and their Transformations. Volume I (1845) : Solanum dulcamara. Acherontia atropos. Author Henry Noel Humphreys and John Obadiah Westwood.




Et puis le ciste (de Montpellier) aussi : il fleurit en ce moment, c’est l’occasion de l’admirer, en blanc ou rose. Il y a les anémones également...





Sait-elle diviser en 10 ? YES : voici une jolie gouache de Barbara Regina Dietzsch (Nuremberg 1706-1783) : la gouache ne date pas d’hier comme vous constatez : le titre : Passion Flower and Red Admiral Butterfly. Nous on parle de « passiflore ».



Conclusion : observons la Nature

Il y a encore plein de trucs à apprendre !