Je me répète, mais il pleut toujours. Donc atelier. Plus je crois que c’est fini, plus je découvre des détails manquants. Ce n’est donc pas fini, par exemple le tableau de bord s’avère complexe, il faut créer le pourtour de la partie guillochée qui abrite les cadrans. Je m’y mets, c’est fait. Je m’aperçois que c’est très bien d’avoir ajouré le bas de la cloison pare-feu pour laisser passer l’accu caché dans le capot moteur, mais un trou est un trou, même rectangulaire, et il faut camoufler cette ouverture béante. Je crée une tôle ad hoc, qui pourra être ôtée avec une petite poignée. Dieu soit loué, j’en ai d’avance, (des poignées) j’ai bien fait de prévoir.
Mais sans peinture, je bloque. Les professionnels faisant faux bon, je décide de me lancer moi-même. J’ai horreur de peindre, car il survient toujours un incident. Je nettoie comme il faut avec le phosphatant : le laiton bout, devient de l’or. Je lave à l’eau chaude, essuie au sopalin. Gare aux gouttes qui restent (il en reste toujours une bien cachée, et quand on peint dessus, ça fait une cloque). Je me lance dans l’apprêt : la bombe crachote, et envoie plein de gouttes là où je désirais un enduit lisse. Catastrophe ! Au séchage, les gouttes ont disparu, ouf ! J’ai décidé de peindre tout ce qui est noir satiné : le tasse-neige, les skis, et toute la mécanique des chenilles. L’enjeu est moindre, et in fine, le résultat quasi impeccable. Il y a toujours après séchage des coulures qui apparaissent, venues d’on ne sait où ? Il faut les faire disparaître…Le pire, c’est quand la bombe se vide en cours de manœuvre, laissant la pièce à moitié peinte seulement. Je vous dis : c’est galère !
Comme il me faudra bien un jour des numéros d’immatriculation, je décide de partir (à pied, un rayon de soleil venant de paraître) chez mon fournisseur (c’est une fournisseuse). Naturellement, une giboulée de mai arrive ! Je n’ai pas pris de parapluie ! Incroyable, je rentre, Nicole est à l’ordi. Non seulement elle ne me jette pas, mais arrive son dessinateur qui me prend de suite ! J’ai amené un exemplaire de la plaque classique 1375 U5 ; lettres bâtons, hauteur 8mm. Il me trouve le caractère, et me les découpe quasi instantanément ! Je lui en demande 4, puisqu’il en faut deux à l’avant et l’arrière, et que d’habitude, on en massacre toujours un. Nicole me facture royalement 7 Euros.
Je pose les chiffres, vous vous souvenez ? Il s’agit de la seconde voiture, immatriculation 5276 X 9, la première étant 5277 X 9. http://babone5go.blogspot.fr/2011/01/plaque-dimmatriculation-5277x9.html
Je ne puis attendre avec ces pièces détachées partout, premier montage, on s’aperçoit qu’un trou de l’axe de direction est mal foré à 3mm. Je rectifie, et voilà le résultat :
Je vous dis : dès que Saïd va enfin être libre, (c’est le spécialiste du noir laqué), ça va avancer très vite, puisque je n’ai presque plus de détails à réaliser (sauf les essuie-glaces, flute alors je les ai oubliés !). Je vous donne rendez-vous…fin juin ?
Je suis fou
Je pense déjà au modèle suivant !