Papilio bianor

Je vous ai parlé souvent de nos Papilio européens, une nervure manque aux postérieures : on voit le corps quand les ailes sont fermées. Souvent deux queues aux postérieures leur donnent des airs d'élégants planeurs

Ici l'exotiste de l'Inde les magnifie ! Ils aspirent dans les sables humides les minétaux nécessaires, pour les filtrer puis rejeter l'eau excédentaire par l'abdomen : absorbés par cette activité industrielle, ils sont plus faciles à photographier qu'en vol ! 

les photographes vont donc les montrer principalement posés

et vont s'acharner à repérer les variantes de couleurs, taches et reflets

toujours super un accouplement, on a deux adultes à la fois !

Comme tous les papillons, même s'ils sont esthétiquement parfaits, la femelle pond des oeufs d'où sortent des chenilles, munies sur la tête du fameux appendice qui pue, et éloigne les prédateurs, du moins ceux dont le nez est assez raffiné pour craindre les mauvaises odeurs

Comme toutes les chenilles, elles se chrysalident en fin de croissance, en s'efforçant de se camoufler pour que personne ne les remarque

et le cycle recommence ! 

Papilio bianor est le papillon d'État de l'État indien de l'Uttarakhand, au Nord

d'habitude, on s'y rend pour des voyages spirituels

restent les derniers tigres

et les derniers papillons, 

dont les ailes font penser à celles du paon